Requête de la part de Blake

Blake se réveilla se matin, le sourire aux lèvres. La veille avait été l’une des plus belles journées de sa vie. 14 ans de sa vie qui donnait enfin les résultats escompté : il était maintenant chevalier d’émeraude. Darko avait accepté de lui remettre son titre lui qui avait changé la vie du jeune homme sans vraiment le vouloir. Il avait prit la place que le frère ainé de Blake avait eu pour lui, lui qui n’avait donné aucune nouvelle depuis plus de neuf ans. Grâce au vagabond, il avait pu avoir quelqu’un sur qui prendre exemple, même si ce dernier était un ancien meurtrier. La preuve que toute personne ne peut changer pour le mieux. Mieux encore, le poste tant convoité de chef de la nouvelle génération des chevaliers lui avait été remis par la reine. Cette preuve de confiance de la famille royal, ainsi que de la magicienne, de Darko et du peuple lui avait fais chaud au cœur. Il avait travaillé dur pour arrivé où il était rendu aujourd’hui, et il allait montrer aux gens qu’ils ne se sont pas trompé en le nommant.

Ce matin par contre, il lui manquait toujours quelque chose. Mais que pouvait-il bien demander de plus que ce qu’il avait maintenant? Ce n’était pas bien compliqué à comprendre pourtant. Il l’avait vu hier au bras d’un prince, et redoutant le pire, il ne pouvait laisser sa chance glisser entre ses doigts. Il lui avait fais al promesse de faire tout en son pouvoir pour aller voir la reine et lui exposer la situation, c’était aujourd’hui la bonne journée pour le faire. Les cérémonies maintenant terminé, Mya aurait l’esprit plus libre et serait sans doute plus enclin à écouter le nouveau chef. Sa demande n’aurait aucun lien avec sa nouvelle troupe, mais elle exigeait la probation de la reine d’Émeraude.

Après en avoir parlé à Darko la veille, il avait compris qu’il pouvait convaincre la reine qu’il était le meilleur homme possible pour sa fille. Même s’il n’aurait été que simple chevalier, le titre était assez valeureux pour pouvoir accepter qu’une princesse en prenne un comme époux. L’histoire relatait celle d’autres chevaliers comme lui qui, dans leur temps, avaient comme époux ou épouse prince et princesse. Ce n’était pas une chose impossible. Maintenant, il ne restait que la reine à convaincre.

Blake s’était levé tôt et avait été se purifier avant d’enfiler sa nouvelle tenue qu’il se devait de mettre étant maintenant chevalier. Le vert faisait ressortir ses yeux bleus, lui allant comme un gant. Il se devait de rechercher le courage d’affronter la reine. Non qu’il en manque, seulement, c’était un courage bien différent que de celui que d’affronter ses ennemis. La reine n’était pas une femme menaçante, elle était dotée d’une bonté sans borne. Mais elle était à cheval sur la tradition en général. Il aurait aimé voir Seïlly avant d’aller rencontrer sa mère mais les occasions ne s’étaient pas présentées. La veille, il y avait tellement d’invité auquel s’occuper de son côté et tant de gens que venait le félicité du sien qu’ils n’avaient pu se retrouver ensemble. De plus, le prince ne lâchait la princesse de vue, restant à ses côtés la grosse majorité du temps. Et ce matin, il se devait d’y aller le plus tôt possible. Peut-être aurait-ce été la princesse qui lui aurait donné le courage dont il avait besoin, mais il devait lui montrer qu’il tenait suffisamment à elle pour s’arranger lui-même. Il voulait être avec elle, et cette simple volonté fit l’affaire.

Il déambula dans les couloirs pour se diriger vers la salle de trône, où il se doutait bien, la reine était déjà installée à l’heure qu’il était. Quelques paysans étaient déjà présents pour faire leurs propres requêtes et malgré la hâte qu’il avait de retrouver Seïlly avec une réponse positive, il refusa la proposition des hommes de passer le premier. Blake était un homme bon, ce n’était pas du genre à profité de son titre pour obtenir des faveurs. Ils étaient présents avant lui, c’était donc leur droit de passer le premier. Ce n’était pas comme si il y avait un danger.

Lorsque le représentant de la reine vint lui annoncer que c’était maintenant son tour, le jeune homme prit une bonne inspiration en se passant une main dans les cheveux. Il était prêt, c’était maintenant à lui de faire son bout de chemin. Il remercia l’homme et entra dans la salle du trône, se dirigeant vers le trône sur lequel la reine Mya avait prit place et mis un genou en terre.

-Bon matin votre altesse.

Il ne se releva pas avant qu’elle lui en donne l’accord. Mya connaissait Blake depuis que ce dernier avait 5 ans, et elle savait qu’il avait toujours été poli mais ne s’était jamais présenté ainsi devant elle. Son titre de chef des chevaliers lui tenant à cœur, il se plia aux exigences sans mal. Elle comprendrait ainsi son sérieux et saurait qu’il avait quelque chose d’important à lui demander.

La soirée qu’elle avait passée lors de l’adoubement fut emplie d’actions. Il y avait tellement de gens réunis pour ce moment tant attendu qu’il était difficile de ne pas être aperçu. Mya était contente du résultat par contre, heureuse de voir son peuple ravit. Les nouveaux chevaliers d’Émeraude maintenant nommé, tous le monde était rassuré que cette étape fut maintenant franchit. Elle avait laissé le choix à Maiara et à Darko de choisir qui serait le plus aptes parmi les futurs chevaliers de commander cette future grande armée et elle ne fut pas déçue du résultat, et les Émériens non plus d’ailleurs. Blake avait poussé ses capacités au maximum pour devenir l’homme qu’il était devenu aujourd’hui et il méritait grandement son titre. Le jeune Mikail avait été nommé pour le seconder, choix qui fut également judicieux. Sous leurs ordres, l’armée d’Émeraude ne pouvait être mieux dirigée.

Mya avait passé le reste de sa soirée en compagnie des invités royaux qui s’étaient déplacé pour l’événement, y compris le roi de Béryl. Elle fut déçu de ne pouvoir passer d’avantage de temps seul avec ce dernier mais elle s’avait que se ne saurait tarder. Après tout, il lui avait affirmé prolonger son séjour dans son royaume, ils ne manqueraient donc pas de ce revoir. Mya avait également autre chose en tête : l’autre prétendant de Seïlly dont lui avait parlé Mathias. Tout au long de la soirée, elle regarda ses hommes qui s’approchaient de sa fille, sans remarquer si l’un d’eux ne l’a laissait indifférente. Pourtant, selon les dires de Mathias, cet homme attiré par la jeune femme attirait également cette dernière. La reine se promis donc d’avoir une bonne discussion avec sa fille des que les entretiens du lendemain avec les gens du peuple seraient terminé.

Mya avait eu un sommeil emplis de rêves de désir qu’elle n’avait pas eu depuis près de 18 ans maintenant. Elle ne comprenait pas pourquoi tout cela se faisait ressentir maintenant, et pas avant, mais elle remercia les dieux de lui permettre d’aimer, ou du moins d’apprécier un homme à nouveau. Bon, la différence d’âge causait problème, et le fais que tous deux était dirigeant de leurs propre royaume également, mais c’était déjà un bon début non? Elle avait bien hâte de voir ou tout cela les mènerait à la fin.

Elle s’était donc levée ce matin la tête pleine de pensée qu’en général, elle n’avait pas. Elle devait par contre se concentrer sur ses entretiens, et non sur ses désirs. Après avoir passé les événements qu’elle se devait d’accomplir aujourd’hui, elle y repenserait. Une fois qu’elle fut purifiée, elle mit une robe toujours aussi élégante, laissant ses cheveux libre comme l’air et posant son léger diadème sur sa tête avant d’aller prendre place dans la salle du trône.

Les gens du peuple avait toujours des requêtes à lui formuler, parfois inutile, mais d’autres qui pouvait se prouver intéressante. Ce matin toutefois, ce ne fut pas le cas, mais avec sa patience inouï et son caractère jovial, elle l’es écouta un après l’autre. L’arriver du nouveau chef des chevaliers d’Émeraude toutefois la rendis curieuse. Il venait à peine de prendre ses fonctions qu’il souhaitait déjà s’entretenir avec elle? Mais à quel sujet? Blake s’approcha jusqu’à arrivé près du trône et mis un genou en terre, ce qui fit sourire la reine. Il n’avait jamais agis de la sorte avec elle, même s’il fut un jeune homme des plus polis. Mais étant le meilleur ami de sa fille, et étant presque de la famille, Mya ne lui avait jamais vraiment exigé. Il était évident que son nouveau rôle lui tenait à cœur, autant que Blake n’était plus le petit garçon qu’il avait été à son arrivé. Il avait grandit et maturé, prit en beauté et en responsabilité. Il fera un très bon chef, il n’en fut aucun doute.

-Bonjour Blake. Je t’en pris relève toi.

Une fois que cela fut fais, elle lui offrit un léger sourire, heureuse de voir l’homme qu’il était devenu.

-Avant d’écouter ta requête, je tenais personnellement à te félicité pour l’obtention de ton poste. Tu as travaillé fort et tes effort on porté fruit. Mikail et toi serai de très bon commandant, je n’en doute nullement.

Une servante arriva près de Mya, s’inclina et déposa un parchemin sur le pupitre au côté de la reine. Cette dernière la remercia avant de retournée son attention sur Blake.

-Alors, comme puis-je te venir en aide ce matin?

Une fois qu’il en eu la permission, le jeune homme se releva doucement, faisant face à la reine. Maintenant qu’il en fit attention, il aperçu en la reine des ressemblances chez Seïlly. Mya avait toujours été une belle femme, quoi que Blake n’était pas vraiment attiré par la gente féminine avant. Mais tout cela pour dire qu’il n’était pas difficile de voir d’où venait la beauté de Seïlly, bien que pour le nouveau chevalier, la princesse était la plus belle de toute. C’était tout de même drôle qu’il n’y a pas si longtemps, Seïlly n’était que sa meilleure amie, et qu’aujourd’hui, comme une révélation elle soit la jeune femme qui avait accaparé le cœur du jeune homme. Seulement, Blake en était maintenant persuader et c’est maintenant qu’il remarquait toute la beauté de la princesse, même s’il l’avait toujours trouvé jolie.

Offrant un doux sourire à la reine, il fut touché par ses paroles. Tous ses frères et sœurs d’armes avait eu le même chemin à faire que lui, et selon le jeune homme, tous auraient eu le potentiel de commander cette armée, mais Blake fut heureux d’avoir eu droit à se privilège. Mikail avait été nommé comme commandant adjoint, et si jamais il devait lui arrivé quelque chose, ce dernier aurait toutes les capacités de remplacer Blake. Mais de savoir que la reine était croyait au choix fais par la magicienne et par Darko, celui lui fit plaisir.

-Merci Majesté, je ferai de mon mieux pour diriger comme il se doit.

La seule crainte qu’il avait eue en obtenant se titre, c’est qu’il soit accusé d’avoir eu l’influence de Seïlly sur sa mère. Seulement, il fut content que Mya n’est eu aucune influence sur le choix, puisqu’elle avait laissé carte blanche à Maiara. Bref, là n’étais pas vraiment la raison de sa visite, il devait donc exposer sa requête à la reine.

-Je dois admettre votre altesse que ce que je m’apprête à vous demander n’est pas coutume, mais cela n’a aucun lien avec les chevaliers.

Même si Mya n’étais pas imposante ni dure, Blake se sentait tout petit. Après tout, ce n’était tout de même pas n’importe quoi qu’il allait lui demander, c’était tout de même la main de sa fille. Seulement, pour lui montrer à qu’elle point cela lui tenait à cœur, il continua de garder son regard dans celui de la reine, même s’il aurait préférer le dévier. Ce n’était nullement là de la provocation, mais bien un signe de respect envers la famille royal. Il espérait que Mya le prenne de même.

-Je m’adresse à vous se matin d’ordre personnelle, car c’est un sujet qui vous implique quelque peu.

Blake était loin de se douter que Mathias avait fais la même demande qu’il s’apprêtait à faire la veille. Il ne savait pas non plus que ce dernier n’avait pas tarder à faire sa demande, mais du point de vue du chevalier, il préférait expliquer la raison de sa visite avant tout.

-Vous savez que Seïlly et moi nous fréquentons depuis plusieurs années à titre d’amis. J’ai découvert depuis peu que se que je ressens pour la princesse est beaucoup plus fort que de l’amitié.

Il prit une pause pour ne pas brusquer la reine, et lui laisser le temps d’assimiler ce qu’il lui disait. Il craignait sa réponse, mais il espérait tout de même avoir sa chance.

-Je ne suis pas de sang royal, mais je crois sincèrement être un homme bon. Le rang importe peu selon moi lorsqu’il est question du bonheur d’une fille aussi extraordinaire que la vôtre. Je crois également être l’homme qui pourra rendre Seïlly la plus heureuse qui soit et c’est pour cette raison que je désire unir ma vie à la sienne.

Plus sur de lui que jamais, n’importe qui pourrait lire dans ses yeux, pouvoir ou non, qu’il était le plus honnête possible.

-Je suis donc ici devant vous ce matin pour vous demander la main de votre fille.

La femme qu’était Mya n’était pas au bout de ses peines. Elle s’était bien douter que des événements du genre se produiraient, mais elle n’était pas prête à recevoir deux demandes en deux jours! Et puis, elle avait peur de perdre sa fille, elle avait tellement l’impression de ne pas l’avoir vu grandir, elle était si jeune encore.

Blake s’était relever et l’avait remercié de ses parole. C’était un jeune homme juste et bon, elle en était vraiment fière. Ces parents le seraient sans doute également.

-Je n’en doute pas une seule seconde.

Blake pris alors doucement la parole, expliquant à Mya qu’il se présentait devant elle se matin pour lui faire une demande peu commune. Elle était bien curieuse de voir quel serait la requête de se jeune homme, lui qui avait grandit sans vraiment rien demander pour lui-même. Il se préoccupait toujours du bonheur des autres, même si cela embarquait sur le sien. Pour sa, il était une sorte de modèle à suivre, même si il devrait penser un peu plus à lui. Il continua sa lancé en avouant à la reine que sa requête était d’ordre personnel et qu’elle y était quelque peu impliqué. Cela intrigua la femme d’avantage. Que pouvait-il demander qui l’impliquait également? Doucement, les paroles de Mathias qu’il lui avait dites hier lui revinrent en tête : Seïlly avait un autre prétendant dont elle ne semblait pas indifférente. Elle cru comprendre lentement.

Elle n’eu pas a attendre bien bien longtemps pour avoir sa réponse. Blake continua en expliquant que cela faisait longtemps que Seïlly et lui se connaissait, et qu’il avait prit conscience qu’il ne l’aimait pas simplement comme amie. Était-ce un sentiment temporaire? Après tout, Blake entrait à peine dans sa vie d’adulte, et il connaissait Seï depuis si longtemps. C’était peut-être simplement une passe. Elle le laissa continuer sans l’interrompre, ce devait tout de même prendre un certain courage pour avouer cela à la reine. Seulement, intérieurement, la reine réfléchissait à ce qu’elle pourrait bien lui répondre. Blake lui dit que malgré qu’il ne fût pas de sang royal, il était persuadé d’être l’homme qu’il fallait à Seïlly pour voir à son bonheur. Il était vrai que sa fille serait heureuse avec lui, mais elle devait penser à tout. Peut-être que la princesse connaissait les sentiments de son ami à son égard, peut-être ressentait-elle peut-être la même chose, mais avait-elle prit le temps d’y réfléchir vraiment?

Blake termina en formulant la demande concrètement, soit de demander la main de Seïlly à Mya. Elle prit une grande inspiration en fermant doucement les yeux. Peut-être en d’autre circonstance, cela aurait été différent mais là… La reine voulait avant tout le bonheur de sa fille, mais elle savait également qu’à son âge, l’amour rendait parfois aveugle. Et qui disait que ce que la princesse ressentait n’était pas simplement le reflet des sentiments de Blake, à cause de son pouvoir d’empathie? La reine ouvrit doucement les yeux, offrant un sourire désolé à Blake.

-Je suis très touché par tes paroles Blake, et je ne dit nullement que tu as tort. Seulement, du point de vue de la mère, il y a des inconvénients auxquelles tu n’a certainement pas réfléchit.

Mya se leva doucement s’approchant du jeune chevalier. Elle le regardait, compatissante.

-Tu es le chef des valeureux chevaliers d’Émeraude Blake. Tu as reçu se titre parce que tu étais le plus méritant. Cela démontre que tu es un jeune homme formidable. Seulement, ce titre implique beaucoup de responsabilités dont tu n’as même pas encore conscience. De plus, lorsque vous partirez pour défendre le continent, tu seras partie de longs moments. Ne crois-tu pas que cela touchera le bonheur de ma fille?

En effet, lorsqu’il serait au château, Seïlly serait heureuse, mais Blake n’y serait pas indéfiniment, et il aurait sans doute beaucoup de chose à faire même au château, et c’était de même pour la princesse. Et lorsque Blake repartirait, Seïlly ne serait pas la femme la plus heureuse du monde, s’inquiétant toujours pour l’homme de sa vie. Mya était sûre qu’ils n’avaient pas pensé à cela.

-Seïlly est heureuse avec toi, il n’y a pas de doute, mais tu seras beaucoup plus souvent partie qu’ici. Je dois voir à ce que l’homme qui partagera la vie de ma file soit des plus présentes pour elle, et pour ses enfants futurs, ce qui ne sera pas ton cas. Je suis désolé, mais je ne crois pas que cela soit la meilleure idée. De plus, le roi de Béryl m’a fais la même demande hier…

Elle n’avait pas accepté la requête du roi, mais n’avait pas fermé la porte. Il serait mal vu pour elle d’accepter la demande de Blake alors que le roi l’avait fais le premier. Elle n’était pas convaincu que Mathias continuerait sur sa lancé avec sa fille, mais sa Blake n’avait pas à le savoir. Elle faisait cela pour sa fille, pour son bonheur futur. Peut-être les deux jeunes gens ne comprendraient-ils pas sur le coup, mais ils comprendraient plus tard, avec du recul.

-Je ne peux donc pas accepter, pour le bonheur de Seïlly, je suis désolé.

Peut-être que toute les révélations qu’il avait eu ses derniers jours était rapide, peut-être que s’était dur à croire, mais Blake lui, le savait : Il aimait Seïlly, ce n’était pas seulement une croyance, c’était tout simplement la vérité. Cela ne changerait jamais, c’était tracé dans les étoiles. Et il était certain que Blake allait se battre pour gagner sa cause, il en se laisserait pas faire sans agir.

Mya l’avait écouté sans dire un mot, mais Blake avait pressentit qu’il avait dit tout cela en vain. Même si Mya l’appréciait bien, surement qu’elle ne croyait pas que sa fille et lui pouvait être plus que des amis. Elle aurait sans doute peur qu’ils se rendent compte qu’ils ne s’aimaient pas au point qu’il le croyait, mais Blake était convaincu du contraire. Deux personne qui s’entendais si bien, qui se comprenait sans avoir à dire quoi que se soit, ne pouvait qu’être fait pour vivre ensemble. Il y avait un indice pour le jeune homme qui affirmait ce qu’il disait, mais cela, il l’affirmerait en dernier recours. Il regarda la femme devant lui, qui avait fermé les yeux un instant suite à ses paroles. Le cœur du chevalier palpitait à toute allure, même s’il s’attendait à avoir une réponse négative. Mya ouvrit les yeux, déposant un regard qui voulait tout dire sur Blake. Il le savait, mais il n’avait pas terminé de plaider sa cause. Il allait attendre de voir ce qu’elle avait à dire.

Il fut content d’apprendre qu’elle ne doutait pas qu’il pouvait rendre sa fille heureuse, mais il était bien curieux de savoir quelles étaient ses inconvénients auxquelles elle pensait. Si Seïlly prenait Blake pour époux, Mya ne risquait pas de perdre son héritière au bras d’un prince d’un autre royaume, quitte à n’avoir personne pour prendre le trône. Juste cela, c’était un point positif. Y avait-elle pensé? Il ne quitta pas la reine des yeux alors que celle-ci se leva, pour s’approcher de lui. Elle déblatéra qu’il avait été nommé chef par mérite, mais qu’il ne doutait pas encore de ce que cela impliquait. Il savait que c’était une très grande responsabilité, même s’il n’avait pas encore commencé. C’était accaparent, mais il savait qu’il pouvait tout autant prendre soins de la princesse. Elle avait des responsabilités elle aussi, ils n’auraient qu’à les effectuer en même temps.

Le jeune homme par contre dévia le regard de la reine un instant. Sur ce point elle n’avait pas tout à fait tort. Blake serait partie durant de très longs moments, pour arpenter Enkidiev avec ses frères et sœurs d’armes. Et lorsque la guerre serait vraiment commencée, cela serait pire. Mais la reine avait oublié un détail : Épouse ou pas, Seïlly serait inquiète pour lui d’une façon ou d’une autre. Donc en plus de ne pas être parfaitement heureuse dans les bras d’un autre, elle le serait encore moins sachant que Blake risque sa vie ailleurs sur le continent, ou encore outre mer, même s’il ne restait que son meilleur ami. C’était un autre point non?

Convaincu de ce qu’il avançait dans sa tête, il retourna le regard vers Mya, un regard remplis de certitude dans ses sentiments et de ce qu’il voulait vraiment. La reine l’affirmait elle-même : Seïlly était heureuse avec lui, cela ne faisait aucun doute. Comment donc pouvait-elle penser qu’elle le serait d’avantage avec un autre homme, même si ce dernier passait plus de temps avec elle. C’était totalement contradictoire. C’est alors que vint l’allusion à l’autre homme. C’était donc un roi… Le jeune homme sentit son souffle couper de moitié, alors qu’il avait maintenant la certitude qu’il perdrait Seïlly. Pourtant cette dernière lui en aurait parlé si elle avait su qu’elle était réservée à cet homme, avant que Blake ne se fasse rejeter de la sorte par la reine. Elle ne devait sans doute pas être au courant. C’était plus que nul, si la jeune princesse avait un destin tout tracé dont elle n’était même pas au courant, alors qu’en plus qu’elle ne pourrait choisir sa vie futur. Blake serra les dents pour ne pas rien dire qu’il pourrait regretter. Ça ne commencerait pas bien son nouveau rôle. La reine termina donc en disant qu’elle ne pouvait accepter sa demande et qu’elle en était désolée, mais qu’elle faisait cela pour le bonheur de sa fille. Se fut trop. Il resta dans la limite du respect mais il ne pu s’en empêcher.

-Sait-elle au moins que vous l’avez promis à cet homme, un total inconnu alors que vous savez très bien qu’elle n’a pas confiance en lui?

Le jeune homme pris une grande inspiration, ne comprenant pas pourquoi Mya avait agis de la sorte. Elle qui était pourtant une femme généreuse, ne se rendait pas compte de l’impact qui aurait sur Seïlly au bras de cet homme?

-Personnellement, Majesté, je crois qu’il serait meilleur pour elle d’avoir un homme aimant en qui elle peut avoir confiance même s’il peut être un peu absent, qu’un homme qui l’a veut que pour son rang, un pur inconnu qui ne pourrait lui apporter le bonheur convoité.

Avant de dire quoi que se soit qui pourrait être regrettable, Blake décida qu’il était peut-être mieux pour lui de disposer. Il fit un signe de tête à la reine avant de reculer de quelques pas. Avant de lui tourner le dos pour quitter la pièce, il s’adressa une dernière fois à la reine.

-Seïlly n’a pas choisis d’être une princesse, elle est né ainsi et s’y est fais. Elle devrait au moins avoir la chance de choisir avec qui elle désire passer sa vie. Vous êtes une femme généreuse Reine Mya, je suis sûr que son bonheur vous préoccupe autant que moi. Lui faire de la peine est loin de mon intention, elle sait ce qui l’attend en unissant sa vie à la mienne. J’ai été sincère depuis le début, et cela jusqu’au bout. Elle n’aura pas avec moi le malheur d’être mis devant un fait déjà accomplie.

Il savait qu’avec ses paroles, il risquait gros. Mais peut-être serait-ce grâce à cela que la reine comprendrait qu’il était sérieux et que Seïlly méritait ce qu’il y a de meilleur. C’est sur ses paroles qu’il quitta la salle du trône.

La reine avait la certitude d’avoir fait ce qu’il y avait de mieux pour sa fille. Mya avait perdu trop tôt son mari, elle savait donc ce que causait comme émotion la perte d’un être cher. Blake, en acceptant de devenir chevalier, en ayant dit pas plus tard qu’hier le serment des chevaliers, allait risquer sa vie pour le peuple d’Enkidiev. Si jamais il advenait à mourir, Seïlly serait dévasté. La reine croyait qu’en refusant qu’elle devienne son épouse, le chagrin serait moindre si elle perdait un ami qu’un amour. C’était sa vision des choses. Elle n’eu pas l’idée que même si elle refusait cette union, Seï serait toujours amoureuse de ce jeune homme.

Elle eu comme une gifle au visage alors qu’il prit la parole à la suite de son refus. Non, elle ne le savait pas, seulement, la reine ne l’avait pas promis au roi, elle avait accepté qu’il tente sa chance. Mais elle avait trouver bon de dire à Blake que Mathias avait fait cette demande pour trouver une raison de plus de refuser sa propre demande. Si Blake aurait été un prince, elle aurait accepté sans hésité, et même s’il aurait été qu’un simple paysan qui avait l’intention de rester ici, à Émeraude. Mais la situation ici était complètement différente. Elle ne cru pas nécessaire d’éclairé la pensée du jeune homme, oubliant qu’il en parlerait sans doute à la princesse avant qu’elle-même ne puisse le faire.

Elle savait que d’une certaine façon, Blake avait été touché par ses paroles, puisqu’il avait dévié son regard, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il réplique de cette façon. Lui non plus, n’avait pas tout à fait tort. Mais qui dit qu’elle ne trouverait pas le bonheur dans les bras d’un prince, ou du roi de Béryl. Ce dernier était un homme doué d’une douceur inouïe, qu’elle femme pourrait résister à son charme. Même elle avait été tentée. Elle avait toujours la certitude qu’il serait mieux pour elle d’avoir un homme ET aimant ET présent. Cela serait le mieux. N’avait-elle pas compris que nous n’avions pas tout ce que nous voulions dans la vie?

Elle n’avait pas l’intention de répliquer, sa décision étant prise. Blake sembla comprendre puisqu’il inclina la tête avant de reculer de quelques pas. Croyant qu’il partirait, Mya baissa la tête, mais fut surprise d’entendre la voix du jeune homme s’élever à nouveau. Seïlly n’avait certes pas choisit de devenir princesse, mais elle n’aurait pu souhaiter mieux comme vie. Il était vrai que les paroles de Blake vinrent droit au cœur de Mya, mais elle ne le montra que lorsqu’il quitta la pièce. Il avait eu le dont de l’a touché même de façon subtil. Mya n’avait pas eu l’intention de promettre sa fille à un homme sans son consentement, mais il était vrai que cela avait l’air de cela. Seulement, Seïlly devait bien se douter que cette journée arriverait un jour, c’était la destiné de toute princesse, l’avait-elle oublié? Le conseillé entra dans la pièce, annonçant qu’un nouveau venu voulait faire une requête à la reine. Mya refusa, décidant d’y mettre un terme pour aujourd’hui. Elle devait parler à sa fille…

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