Requête de la part de Mathias

Invité

Il y avait exactement deux ans que je parcourais le continent en quête d'une femme à épouser. Depuis la mort de mes parents, qui n'avaient pas eu le temps de préparer mon mariage, j'avais du tout penser moi-même. J'avais choisit des critères plutôt précis, pour trouver la femme qui irait bien à mon bras. Cependant, j'avais finis par constater que mes critères semblaient tout à fait impossibles. Beaucoup de femmes royales, d'autres royaumes, auraient très bien pu faire l'affaire et auraient sans aucun doute fait les choses convenablement, mais toujours une petite chose venait changer mon opinion.

À mon retour à Béryl, j'avais pu constater que j'étais passé au côté d'un royaume, qui, pourtant, aurait du me frapper à la première pensée. Pourquoi l'avais-je oublié? Je n’en avais nullement l'idée. Je m'étais dit que c'était peut-être parce que les Dieux voulaient me faire découvrir la meilleure chose en dernier. Le temps que je me fasse une opinion de tout le monde. Que je me fasse une idée des cultures des autres royaumes. J'avais tout simplement crut que les Dieux en avaient décidé ainsi.

Avant de partir en route vers ma dernière destination, j'avais fait porter une messive à la reine d'Émeraude, Mya de son nom, si je n'abuse. Selon les rois des autres pays, il semblerait que c'était une femme charmante. Je n'allais sans doute pas en douter. De plus, si elle était toujours là, c'était sans doute parce qu'elle gouvernait de manière tout à fait exemplaire, sans cela, le peuple se serait sûrement révolté. Le messager partit, je me permis de demander à mes servantes personnelles de préparer mes effets. Je n'apporterais pas beaucoup, en espérant ramener rapidement, mais sûrement. S'il devait rester plus longtemps, il allait renvoyer son message chez lui, afin que l'on amène ses vêtements.

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Mon voyage n'avait pas été terriblement long, puisque nos royaumes n'étaient pas très distancés. Ce n'était pas le voyage que j'avais du faire lorsque j'étais partit vers Zénor. Long, long, long et encore long. Bref, je ne voudrais pas y retourner de sitôt, sans vouloir offenser les gens de ce pays. Je m'étais présenté au pont-levis, demandant à voir sa majesté la reine d'Émeraude. On m'avait conduit de manière très courtoise jusqu'à la salle du trône, après m'avoir retiré mon cheval pour lui donner les soins nécessaires.

J'étais en compagnie de dames très charmante. Les gens de ce royaume semblaient être tous très bien, ce qui me tira un sourire. Je n'étais jamais venu avant aujourd'hui et comme pour me donner un signe, je me sentais comme chez moi. Une femme près de moi me parla soudainement, sans craindre de me regarder dans les yeux. Cela me surprit, certes, mais avec toutes les légendes concernant Émeraude, cela ne pouvait pas m'étonner plus que cela.

"-Sir, de quel endroit venez-vous?"

"-De Béryl, milady," dis-je sans plus.

Elle ne parla plus, me regardant étrangement. J'ignorai son regard préférant voir devant où je du m'arrêtai pour éviter de me retrouver nez à nez avec une porte. Des soldats me demandèrent d'attendre, tout en me demandant mon nom et de quel endroit je venais :

"- Roi Mathias de Béryl," du-je dire à nouveau.

Mais c'était tout à fait normal, j'étais un étranger et devait me présenter. J'attendis donc.

Ces dernier temps, la reine Mya travaillait d'arrache pied pour terminer toute ces tâches à temps. L'adoubement des chevaliers arrivait à grand pas et cela était beaucoup de préparation et de temps, plsu encore que leur adoubement en écuyer. Cette fois-ci, tous le peuple était inviter à la cérémonie pour voir de leur yeux les prochains défendeurs d'Enkidiev, et malgré toute la fièrter qui l'innondait aujourd'hui, Mya ne pouvait dire le contraire du fait que c'était beaucoup de chose à faire pour une reine sans roi.

Depuis la mort de son mari, il y a de cela maintenant plus de 17 ans, Mya avait gouverner ce royaume avec coeur et dignité et avait fais de son mieux pour rendre le peuple fier d'être Émériens. Elle avait réussi à son plus grand bonheur mais cette tâche n'arrêtait jamais. Elle devait également s'assurer de l'éducation de sa fille Seïlly, refusant que les gouverneantes s'occupe seuls de son enfants. Elle avait été présente pour elle le plus qu'elle avait pu et leur relation ne pouvait être mieux.

Pourtant, aujourd'hui, avec tous ces préparatifs, elle aurait bien aimer la présence de sa fille à ses côtés. Elle avait été l'a chercher dans sa chambre ce matin mais la princesse n'i était pas. Mya ne s'inquiétait pas,elle revniendrait sans doute bientôt. Mais elle aurait quand même du être ici, pour l'importance d'une rencontre.

En effet, Mya avait reçu lissive du roi de Béryl qu'elle na'avait encore jamais rencontrer malgré le peu de distance qui l'es séparait l'un de l'autre. Elle savait que c'était un jeune homme dans la vingtaine ayant succédé à la reine dès l'âge de ses 18 ans. Il était donc jeune mais d'après les dires, il s'occupait bien de son royaume. La reine repris le parchemin sur la table et le relit à nouveau.

Chère Mya, douce reine d'Émeraude,

Je me nomme Mathias, roi de Béryl. Je vous envois cette missive pour vous aviser que sous peu je serai chez vous. J'aimerais avoir un entretien avec vous, afin de parler de chose très sérieuse et voir même urgente pour le royaume qu'est Béryl.

Sincèrement,
Mathias De Béryl.

Qu'est-ce qui pouvait être urgent à se point? Avait-il des problèmes à son coin de pays et lui demander son aide? Elle ne le savait pas mais était bien curieuse de le savoir.

Elle entendit alors des voix de l'autre côté de la porte de la salle de trône. Elle n'alla pas voir de ses propres yeux, une servantes ne lui ayant pas laisser le temps.

-Majesté, le roi de Béryl est ici et désire vous rencontrer.

-Je sais Tatianne, dit au garde de le laisser entrer.

La servante repartit aussitôt et Mya se leva de la table placer à la droite de la salle, attendant que son invité entre.

Invité

Tout en attendant que les portes s’ouvrent devant moi, je ne cessais d'espérer que ma venu ne soit en vint. Je craignais de tout coeur que cet épisode ne soit inutile. Je ne pourrais supporter un nouvel échec, quoique mes pensées fussent fortement exagérées. Même si je ne pouvais prendre la princesse pour épouse je n'allais pas faire tout un drame. Mais si je le pouvais, je tenterais, solennellement, de faire mes preuves et ainsi tenterai de convaincre le coeur de cette douceur que les dieux avaient fait respirer, de m'aimer.

Finalement, les portes s'ouvrirent et on me permit d'entrer. Mon regard parcouru l'immense salle, avant de chercher du regard, la reine. Étonnement, je ne la retrouvai pas assise sur son trône comme la majore partie des rois que j'avais rencontré. Au contraire, elle était debout près d'un bureau mis à l'écart. Je la voyais qui s'approchais, venait vers moi. Mon visage pointu se redressant, prenant mes airs de roi sérieux et mature. Je ne voulais pas mal paraître devant cette radieuse femme. Je pouvais, en effet, confirmer que sa majesté été une femme majestueuse. Si sa fille pouvait tenir d'elle, jamais je ne serai déçu. Et je pensai cela en toute courtoisie.

Rendu à la hauteur de Mya, je mis un genou en terre et me permit de prendre sa main et lui offrir un baise main, marque de respect dans mon pays. J'ose espérer ne pas avoir, ici, gaffé. Je ne connaissais pas toutes les coutumes, donc, je devais me fier au mienne. Une fois se geste fait, doucement je me relevai, en inclinant respectueusement la tête et dit sur un ton doux et très calme :

"-Bien le bonjour, majesté."

Je me devais d'abord de la saluer avant d'entreprendre une quelconque conversation. Et son seulement je devais la saluer, mais aussi la remercier de bien accepter de m'héberger au moins cette nuit. Du moins, c'est ce que je pouvais comprendre. Sinon, alors je m'en irai sans broncher, n'étant pas chez moi.

"-Je tiens, sincèrement, à vous remercier de m'accorder un peu de votre temps."

Je marquai une pause. Je ne savais pas vraiment si je devais tout de suite en venir au fait, ou bien attendre qu'elle me pose les questions. Je décidai d'attendre un petit peu. Ainsi, je lui adressai un radieux sourire.

La reine appreçu les portes de la salle s'ouvrire enfin sur son invité royal. Le roi de Béryl entra alors dans la pièce. Mya ne l'avait encore jamais rencontrer, elle ne savait de lui que son nom, son âge et un peu de son histoire. Son physique était digne des rangs royal, grand, bien bâtit, avec un air royal et les yeux pleins de promesse. La femme se dirigea donc vers lui, sourire au lèvres.

Lorsqu'elle et lui furent assez près, Mathias mis un pied en terre. comme les chevaliers lors de leur adoubement, et lui fit une bise. Mya n'avait jamais exiger de quiconque une attitude de se genre, un peu signe de soumission, mais elle ne détestait pas l'intention ici présente. Elle le regarda se relever, et du, même malgré sans grandeur, relever un peu la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Elle lui souriait toujours.

-Bonjour à vous, roi Mathias de Béryl. Jespère que vous avez fais bonne route.

Vraiment, comme première impression, elle était ravit pour le peuple de Béryl que Mathias soit leur gouverneur. Il avait fier allure et la politesse était de soit. D'après cette impression, il devait être un roi de taille.

-Il n'y a pas de quoi. Le royaume d'Émeraude sera toujours ravit d'accueillir un roi comme vous, mon cher.

Elle répondit à son sourire. Mya était ravit d'être comme elle était, mais parfois, elle aurait aimer avoir le pouvoir d'empathie de sa fille, pouvoir savoir comemnt les gens en sa compagnie se sentait. Elle savait qu'elle avait toujours de par son charme attirer la jante masuline mais était-ce de la magie? Permettait-elle d'en douter.

-Je vous en prit assoyer-vous.

Elle indiqua la table, d'où elle était quelques instants plus tôt et s'approcha de celle-ci. Elle attendit que Mathias ait prit place avant de s'assoir à son tour.

-Alors, que me vaut cette visite. Votre missive a piqué ma curiosité.

Invité

Je n'avais rien encore à reprocher à la reine. Elle avait la bonne attitude. Elle savait regarder dans les yeux d'une personne, et encore, savait regarder dans les yeux d'un roi. Certes, ici, je n'étais pas le plus puissant. D'abord parce que je ne me trouvais pas chez moi, mais aussi parce que la reine d'Émeraude était mon aîné. Je devais prendre exemple sur elle. Mya avait bien des années de plus d'expérience dans le domaine, que moi. Je lui portai donc tout le respect que je lui devais. Je me permis de prendre quelques notes à son sujet. Pas des notes, en fait, je me permis plutôt de l'analyser sur son elle. Jusqu'à présent, elle avait été impéccable. Polie, toujours et souriante tout en étant élégante. En plus d'être très hospitalière. Il en était de même que pour eux. La famille royale d'Émeraude serait sans doute toujours les bien venus à Béryl.

Je lui obéis tout de suite. Bien qu'il me sembla que Mya fut une reine très aimable, je ne me permit pas de tester sa patience. Pas respect, sûrement. Je me dirigeai là où elle me pointa d'un geste habilement délicat, de la main. Je pris place sur la confortable chaise, recouverte d'un coussin moelleux. Tout était confort par ici, décidement. Je ne pouvais m'en plaindre. Je glisseai mes mains sur mes pantalons, afin d'y défaire les plies qui s'y étaient installé, avant de reposer les yeux sur la charmante Mya. Si elle avait été plus jeune, et je ne dis pas cela méchament, peut-être aurais-je eue une plus grande attirance envers elle. Il aurait été bien étrange de voir un jeune roi de mon âge, épouser une femme mure avec déjà une fille. Un sourire coquin, en coin, se dessina sur mon visage à cette pensée plutôt sordidre.

"-En fait, je viens vous demander quelque chose de particulier. Et je comprendrai si vous refusiez..." dis-je sur un ton finalement plus triste. "Je serais vraiment très heureux que vous acceptiez de me donner la main de votre fille", finis-je par déclarer.

Je n'avais pas tourné autour du pot. J'avais tout révéler d'un coup pour ne pas attendre encore plus longtemps. Pour ne rien manquer de la reine, je ne cessai de regarder son magnifique regard, qui me semblait enchanteur.

Personne ne pouvais dire que Mya n'était pas de native curieuse. Et personne ne pouvait affirmer non plus qu'elle n'était pas une reine à caractère ouverte. Elle acceptait d'écouter toutes les suggestions ou les demandes de tous les habitants du royaume, par curiosité mais aussi parce qu'elle ne se croyait pas parfaite. Quelqu'un pouvait avoir une meilleure idée que la sienne et elle ne se le cachait pas. C'était pour cette raison qu'elle avait accepter, en grande partie, de rencontrer le roi de Béryl. Plusieurs de ses confrères royals avait été la pour elle lorsqu'elle en avait eu besoin, comme lors de la mort de son mari, mais elle était loin de se douter de ce qu'il allait lui demander.

En effet, il n'avait pas tourné autour du pot, il savait exactement ce qu'il voulait; la main de Seïlly. Son seulo et unique enfant, qui venait tout juste d'atteindre l'âge adulte. Se fut un choc pour la reine. Elle savait éperdument depuis longtemps que ce moment arriverait, mais maintenant? C'est tout juste si elle avait eu le temps de voir sa fille grandir. Que répondre alors?

-Et bien, je dois vous avouez que je ne m'attendais pas du tout à cette question...

Mya se releva doucement de sa chaise et tourna le dos à Mathias. Pas par manque de respect, mais plutôt par confusion, et cela, il devait surment le comprendre. Ce n'téait pas tout les jours qu'un homme se présentait ici pour demander la main de la princesse. Mais quelques secondes s'écoulère et Mya repris sa place à la table, sachant maintenant quoi répondre.

-Vous savez, je n'ai jamais vraiment pensée à cette opportunité qui fait face à ma fille. Seïlly est mon seul enfant et je crois que au fond de moi, son avenir ici à Émeraude était déjà toute Tracé. Il était évident pour moi qu'elle prendrait ma place sur ce trône.

Elle prit une pose. C'était l'inconvéniant de ne pas avoir eu d'héritier. La roi avait été un peu déçu d'apprendre qu'il avait eu une jolie princesse mais Mya, elle, ne l'échangerait pour rien au monde. Seulement, elle n'avait pas pensé au fait qu'elle n'aurait plus d'enfant, puisque le roi d'émeraude décéda peu de temps après la naissance de Seï.Il était donc clair pour elle que Seïlly serait la prochaine gouvernante d'Émeraude. Mais elle ne pouvais non plus mettre un non catégorique à la demande du roi, puisque c'est ainsi que c'est sensé se produire.

-Je ne vous mets pas une porte close devant votre demande cher Mathias, seulement, j'ai toujours eu comme conviction que je n'opposerai jamais un mari à ma fille. Donc, j'accepte que vous l'a rencontrez pour faire connaisance mais si elle n'est pas en accord, je suis désolé mais ce sera son choix.

Invité

Il ne fallait pas être un sage ou un fou pour deviner que Mya était désapointé. Contrairement aux autres royaume, Émeraude était probablement le seul et unique à n'avoir qu'un enfant pour héritier, dans ce cas-ci héritière. J'allais donc comprendre le fait que Mya voudrait garder sa très chère fille auprès d'elle, afin qu'elle puisse lui succéder plus tard. Pas maintenant, il s'en va de soit. Mya était encore trop belle et jeune pour laisser sa place à sa fille, sans doute insouciente encore. Tout comme moi, d'ailleurs. J'étais jeune et peu soucieux. J'étais, je crois, un bon roi pour mon peuple, mais encore me manquait-il un peu de maturité, bien je fusse capable d'en démontrer beaucoup.

Un sourire amuser, mais respectueux s'afficha sur ma figure. Il était pourtant fort probable que je vienne ici afin de demander la main de la princesse. Ainsi une alliance certaine pourrait être créé entre nos deux royaumes. Et il était évident que dès lors de la naissance de leur premier enfant ou le second dans ce cas-ci, ce dernier serait le légitime futur héritier d'Émeraude. Ainsi, Mya ne pourrait se soucier du siège sur lequel elle trônait présentement. Mais pour cela, un mariage était imminant. Et encore, fallait-il que la princesse soit mise au courant et d'accord. Car d'après sa majesté, la décision finale ne lui revenait pas. Il semblait qu'ici, l'enfant avait droit à son opinion et à son choix. Une chose que je n'avais pas réellement apprit dans mon enfance, malheureusement. Si on m'avait élevé à la manière des Émériens, sans doute ne serais-je pas ici aujourd'hui. Peut-être aurais-je déjà trouvé épouse quelque part. Mais on m'avait apprit à aimé mon rang. Et pour trouver un héritié digne du trône de Béryl, il se devait d'être de sang pure. Sans cela, il serait sans aucun doute considéré comme un battard.

Mon regard ne quitta pas la reine. Elle s'était lever, pensive. Elle réfléchissait et cela parrut sans mal dans ses airs. Je n'étais pas magicien, je ne détenais aucun pouvoir quelconque. Et pourtant, j'arrivai à déchiffrer l'angoisse qui envahissait la merveilleuse Mya. Durant les quelques secondes de silence, pendant que la femme me tournait dos. Je ne pus m'empêcher d'imaginer que je l'aurai toujours, à partir de maintenant, dans mes rêves. J'ose espéré, sans avoir l'air d'un courreur de jupons, que la princesse saura me délivrer de cette image angélique de la reine. C'était comme si on m'avait ensorcelé. Je dus ainsi faire de gros effort pour me contenir et suivre le cours des événements.

Je sortis de ma rêverie que lorsqu'elle me dit qu'elle ne refermerait pas de si-tôt la porte qui s'ouvrait devant cette possibilité. Je remarquai que j'avais perdu un instant de la scène, puisqu'elle était de nouveau assise sur le siège devant moi. Heureusement, rien ne parrut vraiment. J'inclinai doucement la tête, acceptant l'offre que me proposait la reine. Elle me laisserait le temps de rencontrer la princesse, me laissant ainsi le temps de lui prouver que je serais sans doute un mari orpère, généreux et aimant à la fois. Mon sourire ne me quitta pas.

"-Je vous remercie grandement, majesté. En retour, si la princesse accepte de me suivre, je vous promets que lorsque le second fils de notre ligné sera assez mûr, assurera votre succession. J'en fais une promesse!"

Je ne comptais pas plaisanter à ce sujet. Il était hors de question d'envoyer des paroles en l'air, surtout devant une aussi belle femme. Un frisson parcouru mon échine. J'allais devoir sortir si je ne voulais pas succomber au charme de la reine. C'était sans aucun doute, la première fois que je ressentais autant de plaisir, pourrais-je dire, durant une rencontre avec une reine. Je me permis de me dire que j'étais chanceux, puisque je ne pourrais rendre jaloux un roi, n'en ayant plus. Cependant, j'évitai de trop y penser, me concentrant plutôt sur la princesse.

"-Pourriez-vous me suggérer un endroit où je pourrais la rencontrer?" demandai-je très calmement et sans presse.

Être en compagnie de la reine ne me déplaisait pas du tout. Alors si elle me disait que présentement elle ne pouvait venir, je n'en serais aucunement déçu, bien que j'avais hâte de faire sa connaissance. C'était la plus étrange des sensations que je vivais aujourd'hui.

Seïlly avait un grand retard en ce qui attrait à l'aidre des préparatifs avec sa mère. Dès qu'elle eue quitté, elle n'avait pas perdu une seconde et s'était vite dirigé vers... la salle du trône, où, les servantes lui avaient dit, était sa mère. Elle descendit les plusieurs escaliers, passant près, parfois, d'en sauté une. Certain garde la regardait filé comme une flèche lui lançant calmement :

-Fates attention, princesse!

-Où courrez-vous ainsi, votre altesse?

Seïlly leur jetait qu'un bref coup d'oeil en leur disant qu'elle devait rejoindre sa mère le plus tôt possible. Quelle excuse pouvait-elle lui donner, pour pardonner son retard? Lui dire que Blake et elle en était venu au fait et s'était déclaré leur amour? Non, pas maintenant, Blake lui avait dit qu'il allait lui parler de tout cela, le moment venu. Mais Seïlly n'allait pas non plus mentir. Enfin, elle arrivait. Devant elle, les portes de la salle du trône se dessinait. Tout en marchant, d'un pas rapide, elle replaça ses cheveux rapidement, élliminant les mèches non désiré. Elle replaça également le bas de sa robe pour être impéccable. Au moment où elle arriva devant les portes, un garde l'empêcha d'entré. Seïlly fronça les sourcils.

-Je suis en retard, je dois rejoindre ma mère, leur dit-elle.

-Nous savons, mais...

-Il n'y a pas de mais! Je suis en retard et je ne devrais pas l'être. Ouvrez... s'il vous plaît, reprit-elle à la fin.

Elle ne voulait pas jouer les princesse capricieuse, mais elle voulait entrer. Seï' n'avait pas non plus voulu paraître sévère, c'est pourquoi elle avait ajouter un petit s'il vous plaît à la toute fin, tout en battant les sourcils. Le soldat sourit à la princesse et entre-ouvrit la porte la laisser entré et la referma dès qu'elle l'eue traversé.

-Désolé de mon retard, mère... commença-t-elle.

voilà pourquoi le soldat n'avait pas voulu qu'elle entre. Elle regarda l'homme près de sa mère. Ce personnage ne sembla pas être bien plus âgé qu'elle, ni de Blake. Belle homme, cependant. Seïlly cessa de le fixé, se remetant en marche. Elle jeta un regard interrogateur à sa mère la reine, sans afficher de sourire. Qui était-ce donc? Et bien que Seïlly est été la princesse d'Émeraude, elle ne connaissait pas encore tous les rois et reines de tous les peuples. La jeune adulte approcha de la table tranquillement, méfiante. Les étrangers n'étaient pas encore très apprécié chez elle, et encore moins lorsque ces derniers étaient des hommes. Elle évita de trop approcher Mathias, contournant presque la table pour rejoindre sa mère de l'autre côté. Sans doute aurait-elle été se cacher dans sa jupe, mais Seïlly était rendu bien trop grande pour ainsi agir. Elle évita de trop joindre son regard au roi de Béryl, préférant garder ses yeux rivés sur sa mère, attendant des explications. Son mutisme pu très clairement révéler son mal aise et sa crainte.

Invité

Je n'eus même pas le temps d'entendre la suggestion de la reine, qu'une merveilleuse jeune femme pénétra la grande salle du trône. Je me retournai pour voir qui nous interrompait de la sorte, mais lorsque je vis ce magnifique visage d'ange, mon coeur cessa presque de battre. Il était évident que c'était la princesse. Cette jeune adulte ne pouvait qu'être elle. Elle présentait la même beauté que la reine! Je n'eus plus aucun doute, j'étais même certain que s'était elle. Je lui adressai un maigre sourire, suivant ses gestes qui me semblèrent, craintif. Avait-elle peur de moi? Pourtant, je ne représentais rien de menaçant, au courant. Plus doux que moi, cela n'existe pas. Je ne compris en rien le pourquoi de toute cette méfiance à mon égard. Peut-être devrais-je attendre les explications de sa majesté la reine. Ainsi j'y comprendrais plus.

Je me rassieds droit sur la chaise évitant de trop regarder la princesse. J'eus la confirmation de son statut à l'annonce du mot "mère", quelle prononça d'une voix divinement douce. Ici, il n'existait que des anges, des déesses. Seïlly me contourna, elle évitait réellement mon approche. Je ne me pus qu'en être d'avantage intrigué. Que s'était-il passé, avais-je fait quelque chose de mal? Avait-elle pressentit que j'avais peut-être une attirance envers sa mère et elle en était outré? Je n'en avais vraiment aucune idée, disons-le ce fut totalement étrange. J'attendis que quelqu'un parle, sentant un malaise s'installer en moi. Comment pourrais-je tenter de lui plaire, si elle refusait de m'approcher? Ah et puis, n'attendons pas, je devais au moins me présenter, briser la glace, quoi?!

"-Bonjour, princesse, je me nomme Mathias, Mathias roi de Béryl", lui dis-je le plus doucement possible, afin de lui montrer que je ne n'étais aucunement hostile.

J'aurais bien voulu lui offrire, tout comme à sa mère, un baise-main, mais elle ne m'aurait sans doute pas laisser faire. Ma tactique maintenant : rester à distance, l'apprivoisant doucement pour qu'elle ait confiance en moi. D'un autre côté, j'espérais que Mya soit en ma faveur, qu'elle m'aide un peu face à tout ceci.

La reine ne pu dire quoi que ce soit que sa fille Seïlly entra en trombe dans la salle de trône. Certains personnages royaux auraient été indigné par l'attitude de sa fille, ce n'était sans doute pas une façon d'entrer dans cette salle sacré, mais Mya elle, n'en fit rien. Elle connaissait les intention de la jeune femme alors, pourquoi dire quelque chose? Elle ne voulait qu'emplir ses paroles de venirs l'aider, rien de plus. Seulement, c'était plus la réaction de Mathias qu'elle redoutait, et heureusement, il n'eu pas l'air outrer. Au contraire, il avait l'Air émerveiller face à la beauté de Seïlly. Qui ne le serait pas? C'était peut-être par contre une penser de mère mais elle trouvait que sa jeune fille Seïlly était D'une beauté inouïe. Bref, d'après l'air du roi de Béryl, elle n'était pas la seule a pensé de même.

Seïlly s'approcha, méfiante, vers la reine d'Émeraude. Son comportement n'étonna guère Mya. Elle était comme ça depuis tellement lontemps, et malgré le fait qu'elle aurait voulu que cette peur se dissipe au fil des années, elle ne pouvais en vouloir à sa fille. Seulement, Mathias lui, n'était pas au courant de son aventure. Mya regarda le jeune homme alors que Seïlly était à ses côtés. Elle avait toujours le sourire aux lèvres, espérant ainsi montrer à sa fille qu'elle avait confiance en lui.

Avant de pouvoir faire elle même la présentation, Mathias s'adressa à la princesse d'une voix douce et non autoritaire. Mya lui offrit un sourire, le remerciant de ne pas précipiter les chose. Malgré son ignorance, il faisait attention, c'était une noble qualité qui lui donnait en quelques sortes des points.

La femme alla doucement enlacer sa main dans celle de sa fille, voulant la mettre en confience.

-Voici donc ma fille, Seïlly d'Émeraude. Le roi Mathias est venu ici pour te rencontrer.

Elle regarda Seïlly, essayant de l'apaiser. Elle ne voulait pas expliquer la réaction de Seï' à Mathias, elle devait le faire elle-même. Se serait une façon de comprendre qu'elle lui faisait confiance.

Il ne tenta rien dans sa direction, ce qui donna un point au roi de Béryl. Il continuait de lui sourire, alors qu'elle elle sentait quelque chose d'étrange au fond de elle-même. Elle sentit une certaine passion, une douceur, des sentiments qu'elle ressentait déjà présentement, mais envers Blake. Près de sa mère, elle jetait de bref coup d'oeil à Mathias, évitant de trop longtemps le regarder. Il devait très certainement se doutait que quelque chose clochait chez Seïlly. Son ignorance devant ce dernier n'était pas normale, surtout de la part de la princesse. Tout de même la jeune princesse finit par le regarder un peu plus sûrement lorsqu'elle constata que sa mère lui faisait confiance. Néanmoins, elle n'était pas complètement certaine des intensions du roi. Il se présenta, d'une voix douce, calme et disons le très charmante. Seïlly, selon les airs du roi, s'attendait à une voix plus rauque et dure, malgré qu'il soit beau. Elle lui adressa finalement un petit sourire et un petit geste de la tête en signe de salutation, mais ne parla pas pour autant. Sa mère le fit à sa place. Mya présenta sa fille au Bérylois, pour finalement se tourner vers elle et lui dire que Mathias avait souhaité la rencontrer.

-Moi? fit Seïlly à la fois surprise et prise de court.

Le regard de sa mère finit par réussir à l'apaiser un peu. Il ne fallait pas oublier que la reine détenait elle aussi quelques pouvoirs, étant elle-même descendante des Elfes. Ainsi, elle avait le don d'apaiser la détresse de sa fille. Seïlly remonta légèrement les épaules pour prendre une posture digne d'une princesse et tout en hochant la tête à la positive, elle reprit plus calmement :

-Ce serait un honneur... de faire votre connaissance, Majesté.

Majesté? C'était étrange de parler ainsi, alors qu'en temps normal c'était elle qui se faisait appelé ainsi. Et pour sa mère, elle disait soit maman ou mère tout simplement. M'enfin, bref. Elle sourit à Mathias , attendant la suite des choses. Toutefois, son esprit vogua, discrètement, vers Blake. Elle avait déjà hâte de le revoir.

Invité

Je fus grandement enchanté de finalement recontrer la radieuse princesse d'Émeraude. Tout le monde avait dit vrai à leur propos. Le peuple Émerien était gouverné par de charmante personne, autant physiquement que psychologiquement. Mon sourire resta bien ancré sur mon visage, mais s'agrandit devant la réaction de Seïlly. Elle semblait surprise de savoir que je tenais à faire sa connaissance. Ne s'attendait-elle pas un jour à vivre quelque chose de semblable. Je fus tout de même amuser de la voir agir de la sorte. Je ne la quittai pas des yeux, préférant surveiller toutes ses réactions possible. Bien qu'elle ne semblait toujours pas très aise en ma compagnie, j'avais l'impression qu'elle était déjà moins nerveuse de ma présence. Et tout cela, seulement en regardant les intenses yeux de sa mère. J'avais une étonnante impression que ces personnages n'étaient pas comme les autres. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre et il ne fallait pas être aveugle ou magicien pour comprendre la grande complicité qui régné ici. Et je ne parlais pas seulement de la reine et de la princesse. Après tout c'était d'Émeraude que l'on parlait! LE royaume légendaire.

Finalement, Seïlly acquiesa devant ma viste me disant qu'elle était honnoré de faire ma connaissance. Si seulement elle pouvait se douter du combien j'étais heureux d'enfin la rencontrer. C'était la dernière chance maintenant que j'avais de pouvoir épouser une femme dont la main n'avait pas encore été offerte. Ainsi, cela me permettrait d'avoir des enfants de sangs purs, plutôt que... Bref, je préfère ne pas trop y penser. Après tout, rien n'était encore gagné, il me restait encore à gagner le coeur de la princesse, si elle voulait bien de moi. Pourquoi ne voudrait-elle pas de moi? Je suis un homme bon. Je suis aimant. Je suis doux et calme. Très à l'écoute. Je serais le mari idéale pour une princesse qui cherchait de telle qualité chez un homme. Je devais à tout pris lui montrer le meilleur de moi-même, bien que je ne devais pas non plus cacher mes défauts. Après tout, je souhaite qu'elle m'aime tel que je suis et non seulement pour mon bon côté.

Je jetai un regard à Mya, qui démontrait toute ma gratitude de me laisser tenter ma chance avec son unique fille. Je lui adressai également un sourire, un sourire qui la remerciait du fond du coeur et qui à la fois voulu promettre qu'il ferrait très attention à elle. Suite à cette échange silencieux, tout en espérant que la reine est tout comprit, je me concentrai désormais sur la princesse, sans pour autant laisser Mya très loin... Étrange.

"-Princesse, j'ai entendu beaucoup de bien à votre sujet et je serais très heureux d'être votre cavalier pour la fête de ce soir, si vous acceptez bien entendu."

Je ne voulais en aucun cas précipité les choses. Je devais suivre son rythme, mais pour tout dire, je devais m'avouer être heureux d'être un cran plus haut placer qu'elle la hierarchie sociale. Car normalement, une princesse ne pouvait refuser la requête d'un roi. Certes, je ne ferrais aucune scène devant un refus, n'étant pas vraiment mon genre, mais tout de même.

"-Nous pourrions très certainement faire plus ample connaissance. Vous pourriez me faire découvrir la bonté que dégage ce royaume tout à fait spectaculaire."

Je me levai de ma chaise, afin d'être plus imposant... Non je ne devais pas être plus imposant. Ce n'était pas le but de ma visite. Pour avoir l'air le plus sympathique possible pour la princesse, je lui souris, un sourire tout à fait charmant. Du moins, j'espérai qu'il ressemble à un sourire charmant. Je lui tendis une main, calmement. Si elle acceptait de la prendre, c'était parce qu'elle acceptait de me donner ma chance, ce qui serait sans aucun doute l'une des meilleures choses qui me soit arrivé depuis quelques jours maintenant.

Seïlly semblait se détendre un peu face à la compagnie du roi. Heureusement d'ailleur, sinon, comment aurait-elle pu honoré ses paroles si SEïlly refusait de le rencontrer? Mya avait la certitude qu'il était un homme bon, sans pouvoir se l'expliquer. C'était quelque chose qu'elle ressentait au fond d'elle-même, et surment que Seïlly, grâce à son pouvoir d'empathie, ressentirait que Mathias ne lui voulais aucun mal.

Elle retourna le regard vers le roi, souriant à son tour, répondant ainsi à son remerciment silencieux. Mathias tourna ensuite le regard vers Seïlly, l'invitant de se fait meme à la soirée organiser pour couronner l'adoubement des chevaliers se passant le soir même. C'était une bonne idée. Seulement, si cette soirée voulait avoir lui, la reine devait terminer les préparatifs qu'elle était en train de paufiner juste avant l'Arriver du roi de Béryl. Lui laissant terminer son invitation, la reine se permis alors de prendre la parole.

-En parlant de cette soirée, si vous voulez y assister, je dois terminer quelques préparatifs de dernières minutes. Pourquoi n'en profiteriez pas pour visiter le château ensemble?

Elle regarda sa jeune princesse. Elle ne voulais pas l'a mettre dans une sorte d'embuscade. Elle avait le pouvoir de dire non si elle n'en avait pas envie. Mais une visite du château serait un bon moyen pour elle d'en connaître d'avantage sur les intention du jeune homme. Et puis, elle ne serait jamais complêtement seul avec lui, puisqu'il y avait des gardes partouts dans le château lorsqu'une image royal d'un autre royaume se présentait. Et c'était encore plus vrai avec la cérémonie qui se préparait. Elle questionna donc Seï du regard, voulant savoir ce que la jeune femme en pensait avant de retourner à ses occupation et ainsi laisser Seïlly avec Mathias.

Elle avait du mal à concevoir tout ce que lui disait Mathias. Et bien qu'elle ne ressentait aucune hostilité venant de sa part, elle avait l'impression qu'il jouait un double jeu. Malheureusement, elle ne pouvait vraiment l'affirmer au risque de se tromper, ce qui pourrait être très offusquant pour ce dernier. Les gens parlaient-ils vraiment autant d'elle? Après tout, elle n'était qu'une princesse, à peu près comme les autres. Les choses auraient peut-être été différente si c'était elle qui avait gouverné le royaume, mais ce rôle ne lui avait pas encore été attribué elle n'était pas encore prête à prendre le contrôle. En bref, toutes les belles prouesses qu'on lui avait dédié ne revenait sans doute pas à elle, mais à sa mère. Certes, elle n'avait jamais comis d'horribles acts, ce qui aurait été plutôt inhabituel vu son tempérament d'un extrême pacifisme. Enfin bref.

La demande qui s'en suivit la fit déglutir, silencieuse. Elle jeta un petit coup d'oeil à sa très chère maman, qui semblait d'accord au fait que je l'accompagne. Seïlly aurait très bien prit un air découragé, mais puisque c'était un roi et qu'il était ici l'invité, à quoi cela l'amènerait-elle de refuser? Elle força un sourire et de sa voix toute mélodieuse répondit :

-Volontier, votre majesté. Ce serait un honneur.

Heureusement qu'elle avait eue toutes ces années à pratiquer ses airs de gaiteté. Sans cela, il aurait été fort évident qu'elle n'était pas en parfait accord avec sa demande. Et comme pour satisfaire le roi, la reine proposa de quitter tout de suite pour que Seïlly puisse faire visiter le chateau à leur hôte, alors qu'elle elle terminerait les derniers préparatifs pour ce soir. Seïlly évita de faire les gros yeux et alla prendre la main que lui tendait Mathias, d'un élégant geste.

-À ce soir, mère, prononça-t-elle le plus détendu qu'elle pu.

Avec Mathias, elle quitta la salle du trône, en route pour faire découvrir ce somptueux palais légendaire.

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