Chambre de Seïlly

Après les évènements passés, la petite princesse n'avait plus voulu sortir de l'enceinte du château, ni du château et pas même de sa chambre. Les servantes avaient tenté de la faire sortir lui promettant de ne jamais la quitter, mais elle avait toujours refusé. Les dames avaient alors laisser tomber se disant qu'elle sortirait lorsqu'elle serait prête. Tous les matins, elles devaient venir lui porter son déjeuner et lui faire prendre son bain dans sa chambre, dans une petite bassine. Suite à cela, elles la peignèrent et l'habillèrent dans l'espérance de la voir sortir. Malheureusement, Seïlly continuait de passer ses journées entières dans sa chambre à jouer avec ses jouets.

La princesse était assise dans son lit, sous les couvertures et s'amusait avec ses poupées de chiffon. Elle imaginait des scènes plus belles que ce qu'elle avait pu voir. En fait, elle imaginait des histoires concernant une princesse et un prince qui se retrouvait, qui vivait un bel amour. Un jour ce serait elle qui vivrait ce genre d'histoire, puisqu'en temps que princesse elle était destinée à épouser un prince. Certes, elle n'y pensait pas encore vraiment, mais enfin. Elle tourna la tête, voyant par la fenêtre un magnifique ciel bleu. Elle délaissa ses poupées et alla vers la fenêtre. D'abord elle observa le dehors à quelques pieds de la fenêtre et craintive elle s'approcha tranquillement, jetant des regards furtifs un peu partout. En fait, elle avait peur de revoir les deux hommes. Et si l'un d'eux arrivait jusqu'ici? Un frisson parcouru son corps et après avoir jeté un petit coup d'oeil dehors elle s'était précipité dans son lit se couchant sous les couvertures.

À passer ses journées enfermées, la jeune enfant commençait à perdre ses couloirs. Son humeur devenait plus morose et plus elle se refermait sur elle-même. Seïlly entendit alors la porte ouvrir. Elle sortit sa tête de sous la couverture et vit une servante qui entrait. La fillette ne lui adressa même pas le petit sourire qu'elle avait l'habitude d'offrir à n'importe qui. La dame vint déposer le repas de la fillette sur une table, s'inclina puis repartit en sachant que Seïlly ne voudrait pas discuter, parler de ses inquiétudes profondes.

La princesse ressortit de son lit et s'approcha de la nourriture. Elle s'installa sur la chaise puis se mit à manger sans grande appétit. Sa mère lui avait obligé à manger quelque chose, cela même si elle n'avait pas faim. Elle lui avait dit que si elle se négligeait ainsi, elle finirait par tomber malade et les choses seraient encore plus graves que maintenant. Alors Seïlly l'avait écouté et réussissait à avaler quelques fruits. Un soupire franchi ses lèvres, alors qu'elle appuyait son coude sur la table et mangeait très tranquillement.

Cela faisait maintenant quelques jours que l'attaques entre les deux hommes s'étaient produit dans la forêt et qui avait traumatisé Seïlly et Blake. Mya leurs avaient à tout les deux parler, fait ce qu'elle pouvaient mais malheureusment, cela n'avait pas l'air d'avoir eu grand succès. La reine, devant prendre ses responsabilités vis-à-vis le peuple, elle avait donc prier les servantes d'aller leur rendre visite le plus souvent possible, essayant d'égayer leur esprit quelques peu. Mais les servantes venait la voir chacune leur tour expliquant leurs échecs.

Ce matin par contre, se que lui dit la servante inquiéta encore plus la reine. Sa fille n'avait même pas d'aigner lui sourire, comme elle le faisait toujours. Mya soupira, et interrompit la rencontre qu'elle avait présentement avec le conseillé du royaume voisin, la remmettant à plus tard dans la journée. Elle remercia la servante et partie d'un pas rapide vers les appartements royaux.

Elle arriva devant la porte de la chambre de sa fille et l'ouvrit tout doucement, pour ne pas l'effrayer. Elle était assise en train de mancher la nourriture que la servant venait de lui apporter. Elle mangeait, c'était déjà un bon signe, mais Mya s'ennuyait de sa fille joyeuse et enjouée. Elle entra dans la pièce et referma la porte derrière elle.

-Bonjour ma petite princesse, dit-elle d'une voix douce.

Elle se rapprocha de la table, replia sa robe derrière elle et s'assoya par terre, au coté de sa fille. Elle essayait de passer le plus de temps avec elle mais ses responsabilité l'obligeait souvent d'être ailleur. Aujourd'hui, par contre, elle avait décider de passer tout le temps qu'il faudrait pour aider sa fille et la revoir sourire comme avant.Elle lui offrit un beau sourire.

-Aujourd'hui, je suis à ton entière disposition madmoiselle. Qu'est-ce qui te tenterait de faire?

Seïlly ne releva même pas la tête pour voir sa mère qui entrait. En fait, elle savait déjà que c'était elle, pour l'avoir perçu quelques secondes avant qu'elle n'entre. La princesse roulait, du bout de son index, une fraise qui ne demandait qu'à être dégusté encore une fois. Mais la fillette n'en avait plus envie désormais. Elle mâchait lassement la bouchée qu'elle avait prise un peu avant l'arrivé de sa mère, la reine. Seïlly releva finalement les yeux sur celle qui lui avait donné la vie et lui adressa un minuscule sourire. Cette dernière vint s'asseoir près de sa fille.

-Bonjour, maman... dit-elle à mi-voix.

La petite princesse qui était de nature bavarde ne l'était pas à ce moment-ci. Elle parlait de manière minimale. Elle ne disait rien pour rien. Quand sa mère lui dit qu'elle était à l'entière disposition de sa fille, Seïlly n'eue que ce petit sourire manquant toujours d'émotion. Certes, elle était contente de voir sa mère, mais son entrain avait disparu, sa mère ne ferait que s'ennuyer auprès d'elle aujourd'hui. La petite Seïlly hocha légèrement les épaules à la question de la reine. Qu'est-ce qui la tenterait? Un lit douillet et des oursons en peluche qui la réconforterait, en plus d'une maman qui lui raconterait une histoire calme.

-Une histoire, dit-elle simplement.

Seïlly quitta la table sur laquelle reposaient toujours plusieurs fruits frais, mais elle n'avait plus faim. Elle se dirigea vers une bibliothèque et choisit un livre au hasard. Un livre d'histoire bien entendu! Et qui racontait de belles choses, évidement. La fillette alla alors à son lit, où elle grimpa et s'installa sous ses douces couvertures. Elle déposa le livre sur ses genoux, attendant que sa mère vienne à elle pour débuter la lecture.

(h.j. excuse moi du retard ma cotte)

Seïlly commença à inquiété de plus en plus sa mère. Son comportement inquiéta Mya au plus au point. Elle qui était si joyeuse et si enjouée, elle qui adorait parler pendant des heures avec sa mère et son meilleur ami, n’était plus que souvenir. Mya avait espéré qu’en passant du temps privilégié avec elle, elle retrouverait le sourire, pourtant ce n’était pas le cas. Elle dû donc ce contenter d’un simple petit bonjour de la part da sa chère fille adorée.

Elle leva le bras pour atteindre la nuque de la petite princesse et lui joua lentement dans les cheveux, attendant une réponse de sa part. Seï’ avait la peau plus pâle qu’à l’habitude et la reine espéra qu’elle lui demande d’aller se promener dehors pour qu’elle prenne un peu de soleil. Mya faisait son gros possible pour comprendre sa fille mais elle n’avait jamais assisté à quelque chose de la sorte, n’en avait jamais vécu. Elle ne comprenait donc pas ni ne trouva quoi faire pour l’a réconforter, pour retrouver sa petite fille. Une chose était sûre par contre, elle serait toujours là pour elle.

La petite princesse décida qu’elle voulait entendre une histoire de la part de sa maman. Cela faisait en effet très longtemps que la reine ne s’était pas assise dans le lit de sa petite princesse pour lui raconter les contes avec lesquelles elle avait grandit. La femme lui offrit donc un beau sourire et se releva pour laisser passer sa fille pour qu’elle puisse allez chercher l’histoire de son choix. Elle suivit les geste de Seï’ du regard et alla l’a rejoindre à ses côtés pour s’installer. Elle passa un bras derrière les épaules de la fillette pour aller chercher le livre et l’ouvrir devant la petite. Se livre contenait des images colorées et magnifiques, avec lesquelles ont pouvaient facilement laisser aller notre imagination. Mya alla déposer un baisé sur la tête se la princesse et débuta sa lecture.

-Il était une fois, dans un royaume lointains, vivait une jeune princesse entourée de gens qu’elle aimait….

Seïlly était resté sagement dans son lit, les jambes étendues à attendre que Mya la rejoindre pour débuter l'histoire. La petite demi elfe regardait la couverture du libre en attendant, l'esprit complètement vide, ou presque. En fait, elle faisait de gros effort pour ne pas penser à ses choses malsaines qu'elle avait pu ressentir quelques jours plus tôt, enfin. Finalement sa mère vint s'installer près d'elle. Mya, la reine, passa un bras autour de sa fille, afin de l'avoir contre elle et aussi pour pouvoir tenir le livre. Seïlly profita de ce doux confort pour se coller contre sa mère. Elle avait beau ne pas être bavarde et pas très enjoué, restait qu'elle était bien affectueuse. Il y avait au moins ça de positif! Alors, bien blottit contre sa très chère maman, Seïlly écouta attentivement l'histoire qu'avait débuté Mya.

-Il était une fois, dans un royaume lointain, vivait une jeune princesse entourée de gens qu’elle aimait….

Seïlly ne parla pas, elle écoutait. Bien qu'elle aurait pu tenter de faire la lecture avec sa mère, l'envie n'y était pas. Elle désirait plus que tout, que Mya poursuivre. Donc, elle se colla d'avantage contre la reine, posa la tête contre elle, donnant l'impression qu'elle allait tombé dans les bras de Morphée sous peu. Mais ce n'était qu'une illusion, puisque Seïlly c'était simplement installé d'une manière qui lui était confortable.

[HJ: Désolé du petit poste Neutral

]

La jeune femme sentit sa petite fille se blottir d'avantage sur elle, ce qui l'a fit sourire. L'afefction que Seïlly faisait preuve habituellement envers la reine n'avait pas l'air d'avoir diminuer, heureusement. Mya essayait de faire de son mieux, pour élevé sa fille seule. Depuis la mort de son père, la reine n'avait pas baissé les bras. Si la mort de son mari l'avait grandement toucher, seulement elle ne pouvait abbandonné ainsi sa fille, trop jeune alors pour comprendre l'étendu des dégâts que pouvais causé la perte du roi. Elle était heureuse de voir grandir ainsi sa fille, en beauté et en sagesse, et espérait à l'interieur d'elle-même qu'elle y était un peu pour quelque chose. Abaissant le regard vers la petite tête châtaine, elle déposa un doux et léger baisser sur celle-ci.

Soupirant doucement, Mya voulait maintenant essayer de faire comprendre que tout comme lle, elle vivait quelque chose de difficile mais qu'elle ne pouvait abbandonné son entourage. Des gens avait besoin d'elle, Blake, els servantes, sa mère...Elle devait retrouver le moral pour égayer à nouveau la vie au château, mais pour ça, Mya devait le lui faire comprendre. Et elle cru alors avoir une idée.

Sa fille avait prit un livre totalement au hasard, sans regarder le moindre du monde le titre. Elle avait tellement d'histoire remplit de magie dans sa bibliothèque personnelle qu'il lui était encore impossible de toute les avoirs entendus. Et, posant un bref regard sur la princesse, Mya vit bien qu'elle ne se donnerait pas la peine d'essayer de lire avec elle, alors pourquoi pas?

Reprenant son livre, elle tourna la page doucement.

-Elle était encore toute petite, ignorante face à bien des épreuves de la vie, mais tous les gens autour d'elle l'appréciait grandement. Les servantes, l'adorait, exécutant le moindre de ses désirs sans se faire prier. Après tout, cela leurs faisaient grand plaisir.

Voulant faire encore plus réelle, Mya retourna une seconde page.

-Elle avait même un grand ami qui résidait au château même, avec qui heure de plaisir et de jeu ne se faisait pas rare. Ils devinrent même rapidement les meilleures amis du monde.

La reine redéposa son regard un bref moment sur sa fille avant de continuer.

-Sa mère, la reine en était fière, et tous et chacun de son royaume était prêt à faire tout ce qu'ils avait comme pouvoir pour protégé cette petite fille. Mais un jour, voulant s'amuser comme à son hagbitude, la princesse et son ami partir en forêt, quittant l'enceinte du château qui était si sécurisante. Ils voulaient explorer le monde, apprendre ce qui ce pasait autour. Qui pouvais leur reprocher d'ailleur! Ce ne sont que des enfants après tout.

Tournant de nouveau la page du livre, Mya garda une respiration calme et sereine, pour apaiser la souffrance de sa fille.

-Malheureusement, ils vécurent une expérience de vie, rare mais présente dans se monde, qu'ils auraient mieux fais de vivre que bien plus tard. L'ami de la princesse eu du mal à s'en remettre mais au fil des jours, voyant que la princesse n'allait toujours pas mieux, fit de son mieux pour essayer de lui remonter le moral. L'attitude de la princesse inquiétait tout le monde de son entourage, son ami, les servantes, mais surtout sa mère, qui ce faisait beaucoup de soucis pour sa fille.

Loin de la l'intention de Mya de refaire revivre l'expérience douloureuse à sa fille, la raison pour l'aquelle elle n'avait pas donner de détails.

-La reine fit de son mieux pour passer son temps avec la petite princesse mais les gens du toyaume avait également besoin d'elle. La petite princesse, malgré toute la peine et la peur qu'elle vivait, devait comprendre que les gens n'avait non seulement besoin de sa mère, mais d'elle également, pour que le royaume retrouve la gaité d'avant. Voyant toute l'inqiétude qu'elle donnait à son entourage, la petite fille montra alors tout son courage pour faire de ce monde un monde meilleur, et un jour, pu resourire de nouveau. Cette petite princesse, c'Est toi ma chérie.

Mya déposa le bouqin à ses côtés pour relever de sa main amintenant libre le menton de sa petite fille, l'obligeant ainsi à la regarder.

-Je ne te dit pas que ce que tu as vécu ne compte pas, et seul le temps peut guérir ce genre de douleur. Seulement, te voir ainsi fait souffrir ds gens autours de toi. Tu nous manque Seï.

Elle lui offrit un petit sourire, doux.

(jespère que je me reprend pour mon retard!)

Seïlly était loin de se douter de ce qu'allait faire sa mère, pour tenter de la convaincre de se rependre. C'est donc avec attention qu'elle écouta l'histoire que lui racontait la reine. Mais Seïlly finit par froncer les sourcils, trouvant que l'histoire ressemblait de plus en plus à la sienne. Certes, les détails n'étaient pas de mise, mais c'était tout de même ce qui lui était arrivé à Blake et elle, que Mya racontait. La petite princesse resta tout de même attentive, curieuse de connaître la fin. Est-ce que finalement la princesse se serait remise de cette mésaventure? La était la question. La fin ne tarda donc pas à arriver. Comme toutes les histoires de princesse, cela n'avait pas le choix de bien se terminer.

La jeune enfant n'eue d'autre choix que de lever les yeux sur sa mère qui lui offrait un doux sourire. Seïlly, malgré son jeune âge, avait l'impression de s'être fait avoir par sa mère. Bien sûr, ce n'était pas une plaisanterie très grave, au contraire, sa mère avait ainsi agit pour lui remonter le morale et lui faire savoir que des choses terribles pouvaient arriver, que c'était ainsi que la vie était faite, mais que malgré tout, il ne fallait pas cesser de vivre pour autant. Seïlly prit une grande inspiration, puis expira. Elle plongea son adorable regard bleu dans celui de sa mère et s'efforça de faire un sourire. Un sourire qui se voulait cette fois plus sincère.

-Je ne serai pas obliger d'aller au village? demanda-t-elle, cependant.

Seïlly était prête à faire des efforts pour ne plus faire de peine à sa mère, aux servantes et à Blake. Mais elle ne voulait plus remettre les pieds en dehors de l'enceinte du château. Elle avait encore trop peur pour cela. Mais chaque chose en son temps. Ses petites mains se posèrent sur la main de sa mère, qu'elle sera doucement, espérant une réponse positive.

-Je vais pouvoir jouer dans le jardin, je n'ai pas besoin d'aller au village, hein, maman? C'est vrai?... continua-t-elle de dire craintive.

Lorsque Mya vit enfin un sourire sincère de la part de sa fille, pas un très grand sourire c erte, mais tout de même présent, cela réchauffa le coeur de la reine. Elle avait bien compris le message de l'histoire alors. Mya était fioère de sa fille. Éventuellement, elle fera une très bonne reine. Mais pour l'instant, elel n'était qu'une enfant, elle avait droit de vivre son enfance pleinement comme n''importe qu'elle autres enfin...Enfin prèsque! Mais Mya s'éforcait toujours pour que ca soit le cas.

La question de sa petite princesse n'étonna guère la reine. Une chose en son temps! Il était déjà bien qu'elle puisse penser jouer à nouveau dans la cours, alors pourquoi ce presser!

-Bien sûr que c'est vrai ma chéri. Tu retournera au village avec moi lorsque tu te sentira prête. Rien ne presse non?

La reine voulait être présente lors de la pemière ballade au village de sa fille. Cela lui redonnera peut-être la confiance qu'elle avait auparavant, ou du moins un peu de courage. Mya sourit gentillement à sa fille avant d'aller déposer un doux baiser sur son front.

-Mais pour l'instant, je connais quelqu'un qui s'inquiète surment autant que moi de ton état, et qui ce sens quelque peu coupable de ce qui est arriver et qui aimerait bien retrouver sa meilleure amie. Tu vois de qui je parle?

Tout en disant ces paroels, elle glissa sa mains dans les cheveux de sa fille. Elle ne voulait pas l'obliger à faire quoi que ce soit, seulement peut-être de commencer à interagir. Mais elle ne l'en obligerait aucunement.

-Si tu ne veux pas quitter ta chambre je comprendrais pour l'instant, mais cela lui ferait êut-être du bien de te revoir sourire.

Seïlly fut vite soulager de savoir qu'elle ne serait pas forcé d'aller au village. En fait, elle n'avait plus envie du tout d'y remettre les pieds. Jamais, se disait-elle. Elle hocha donc la tête, à l'affirmation de sa mère, non cela ne pressait pas, et pas du tout d'ailleurs! Mais Seïlly n'en dit rien, préférant laisser voir son petit côté optimiste à sa mère, la reine, plutôt que son côté pessimiste. La petite princesse pencha doucement le front vers sa mère qui y déposa un doux baiser, ce qui rassura la fillette encore plus.

Ce qui suivit mit Seïlly un peu triste, voir mal à l'aise. Elle avait complètement oublié Blake! Sa maman avait raison, il devait très certainement s'ennuyer d'elle! Pour la première fois de sa jeune vie, Seïlly se sentit très égoïste de n'avoir pensé qu'à elle. Elle fit la moue, triste d'avoir ainsi agit. Comment avait-elle pu l'oublier! Pauvre Blake! Elle devait à tout prit aller le voir, elle n'avait pas le choix. Elle devait aller lui dire qu'elle était désolée. Un nouveau sourire surprit le visage de Seïlly. Elle savait qu'elle n'était pas obliger de quitter sa chambre maintenant, et elle se sentait encore très craintive à l'idée de sortir, mais juste le fait de penser à Blake lui redonnait du courage. Après tout, il avait sut la protéger contre les monstres, alors pourquoi elle, pour une fois, ne démontrerait pas un petit peu de courage pour lui?

Seïlly regarda sa mère un moment et alla vite lui déposer un baiser sur la joue avant de sauter en bas de son lit. Vêtu d'une petite robe rose, qu'elle adorait, la fillette se précipita vers la porte de sa chambre. Toute fois, elle s'arrêta un instant puis se retourna pour voir sa mère :

-Merci, maman. On se revoit tout à l'heure!

Puis Seïlly ouvrit doucement la porte, prit quelques secondes pour regarder dans le couloir, personne à l'horizon. Tranquillement, elle sortit, puis marcha, toujours craintivement, vers là où elle croyait peut-être retrouver Blake...

[Elle est partit!]

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Seïlly était assise devant son bureau qui faisait face à la fenêtre de sa chambre. Plume à la main, elle écrivait toutes ses pensées. C'était un peu comme un journal. Elle pouvait écrire tout ce qui lui passait pas la tête. Aujourd'hui, elle faisait part de quelque chose de nouveau. Elle venait tout juste d'avoir dix huit ans, elle était maintenant une femme. Jeune, mais quand même une femme. Bientôt, elle devrait trouver homme à son bras pour préparer son futur règne. Soit à la mort de sa mère, soit lorsque sa mère déciderait qu'il était temps que sa fille devienne reine. Et à ce moment, elle devrait avoir à ses côtés un homme qui lui assurerait une continuité à la descendance...

« Cher Journal,

Aujourd'hui, j'ai finalement atteinte l'âge mur. 18 ans, ai-je. Jamais avant aujourd'hui je n'avais réaliser que mon monde allait changer. Car aujourd'hui, une nouvelle aventure commence pour moi. Une aventure à laquelle pourtant je m'étais préparer enfant, puisque c'était ma destiné. Et pourtant, je ne me sens aucunement pêtre à l'accomplissement futur de cette tâche. Épouser un prince... Je ne sais pas si j'y arriverai, surtout parce que ...»

On frappa soudain à la porte et le réflexe de Seïlly fut de vite refermer le livre dans lequel elle écrivait. Elle se retourna vivement pour voir qui se trouvait là. Et elle ne fut pas surprise d'y voir une servante entré.

-Pardonnez-moi princesse, je ne croyais pas que vous étiez déjà levez. Je venais porter votre nouvelle garde-robe.

-Ce n'est rien, Milaine, entrer, dit-elle doucement.

La princesse quitta sa chaise et alla à la rencontre de Milaine qui fut suivit de plusieurs autres femmes. Dans leur bras, elles portaient des robes de toutes les sortes. Brillante, terne, bouffit, lisse, de satin, de cotton, de lin, etc. ... C'était en effet, une toute nouvelle garde-robe. Elles déposèrent le tout sur son lit avant de vider la grande armoire des anciens vêtements, et la remplir des nouveaux.

-Désirez-vous en mettre une immédiatement, votre altesse? demanda Milaine, alors que les femmes quittèrent la pièce.

-Très certainement.

Elle fit le tour et les regarda une à une, avant de choisir la celle qu'elle préférait. Une longue robe, très simple, au coleur doré. Elle la mit, avec l'aide de la servante qui serra son corset et l'ajusta correctement. Seïlly pu alors se regarder dans la glace. Son regard brillait de mille feu. Elle trouva qu'elle lui allait merveilleusement bien! Elle était magnifique.

-J'ai vraiment l'air d'une princesse, dit-elle heureuse du résulta. Merci, Milaine!

Milaine quitta la pièce après avoir sagement coiffé la princesse qui était tout à fait irrésistible. Elle-même finit par quitter sa somptueuse chambre.

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Ils n'avaient pas été tellement bavard, mais cela lui importait peu. Elle était avec lui c'était tout ce qui comptait. Lorsqu'ils franchirent la grandre porte du chateau, Blake voulu quitter Seïlly afin qu'elle puisse aller se changer calmement. Mais Seïlly reffusa pertinement qu'il parte maintenant. Qui pouvait reffuser quelque chose à cette merveilleuse princesse d'Émeraude? Lorsqu'il eu accepté de monter avec elle, Seïlly sourit et le tira jusqu'en haut, dans les appartements royaux. Ceux réservé aux membre de la famille royal. Rare était ceux qui pouvait y venir. Mais Seïlly n'avait jamais vraiment reffuser que Blake n'y vienne pas. Devant la porte, Seïlly posa la main sur la pogné et l'ouvrit entrant par la même occasion.

-Aller, entre, invita-t-elle.

La chambre était différente sur certain point, évidement. Les draperies étaient très coloré, de mauve et de vert. En soit était le matériel principal. Tout était soigneusement rangé. Bien que lorsqu'elle était enfant, donc très peu ordonné, Seïlly avait sut faire preuve de bon sens et avait finit par apprendre à ranger. Voilà maintenant ce que cela donnait. Une chambre étincellante.

Seïlly fit un tour sur elle-même, les bras légèrement écarté et :

-Eh bien... Hm... Assieds-toi, je reviens, lui dit-elle.

Seïlly fouilla dans sa garde-robe et en ressortit une nouvelle robe. Cette dernière était moins époustoufflante que la première, mais elle était tout de même très jolie. Elle était de couleur crème, avec des filaments doré qui, lorsqu'elle marchait, ou bougeait, flottait à ses mouvements. Une fois le vêtement entre ses mains, elle prit une porte qui menait à sa salle de bain privé. Elle s'y changea rapidement, réalisant qu'il lui manquait quelque chose. Elle décida d'attendre. Elle attacha sa longue chevelure et ressortit. Cependant, Seïlly ressortit avec les mains sur les épaules, tenant ainsi la robe pour qu'elle ne tombe. Elle regarda Blake :

-Habituellement une servante m'aide... dit-elle presque gêné. Hmm... Accepterais-tu de m'aider? lui demanda-t-elle.

Elle avança tranquillement vers lui, lui tournant maintenant le dos. Le dos de la jeune femme était pratiquement nu, ainsi que ses épaules. D'une main, elle poussa ses cheveux d'un même côté, laissant tout l'espace nécessaire à Blake pour lui attacher son corset. S'il acceptait bien sûr de l'attacher.

Malgré tout ce qui venait de se passer, Seïlly n'avait pas l'air troubler. Peut-être s'inquiétait-il pour iren finalement?! Elle ne revint pas sur le sujet et avait toujours un magnifique sourire aux lèvre alors...c'était peut-être seulement lui qui se faisait des ides. Depuis l'histoire de Darko et son frère, même si le temps défilait, Seïlly avait encore quelques petites rétissence et il était normal pour lui de faire attention à cela. Peut-être ne craignait-elle plus les hommes, ou du moins lui en particulier...

Malgré sa rétissance, Seï le convaincu de la suivre jusqu'à sa chambre. Elle avait l'air de vouloir passer le plus de temps avec lui, et il ne pouvais lui refuser cette demande, le voulant également. Il l'a suivit donc jusqu'en haut de la tour, où se situait les appartements royaux. Il était souvent venue ici et s'était maintenant une habitude, seulement cela faisait tout de même un bout de temps qu'il n'y avait pas mis les pied.

Seï l'invita à entrer dans la pièce et c'est ce qu'il fit sans un mot.Il fut par contre surpris de la netteté de la chambre, ce qui n'était pas comme ça dans ses souvenirs. Il faut croire qu'en grandissant, les gens s'assagissait. Lui-même, sa chambre étant étonnament en ordre, c'était important d'être discipliner dans l'ordre des chevaliers d'émeraude et la propreté en faisait partie. Ce devait être le même cas pour la famille royal.

Blake prena place sur le coin du lit, regardant Seïlly fouiller dans sa garde robe pleine à craquer de rob de toute sorte. Il n'était même pas sur qu'elle arriverait à toutes les porter dans sa vie futur. La jeune femme piqua vers la salle de bain privé avec une robe sous le bras, laissant le jeune homme seul dans la chambre. Il regarda autour de lui et apreçu sur le bureau une sorte de journal. Un journal intime? Peut-être bien. Blake était curieux mais se maîtrisa et resta assis à sa plce. Il entendit alors un déclic de la la porte à sa gauche et Seïlly en ressortit, la robe mise mais flottante au niveau de la poitrine, qu'elle retenait à deux mains. Blake se leva, une légère teinte rosé au joue.

-Oui bien sûr.

Elle se mis dos à lui, la robe était ouverte jusqu'a ses reins. Il eu soudain l'envie de passer son doigts dans son dos, doucement, pour sentir sa douceur mais secoua la tête pour effacer ses pensées de sa tête. Il entreprit les cordes du corset entre ses doigts et commenca à lâcer.

-Tu m'avertie si c'est trop serrer...disons que je ne suis pas expert en la matière...

Doucement mais surment, le corset se faisait lâcer et il cru si prendre quand même bien. L'odeur des cheveux de Seï lui venait au narines, une douce odeur sucré qu'il aimait tant. Il devait se concentrer sur se qu'il faisait pour ne pas laisser ses pensées prendre le dessus. Ce n'était pas le temps.

-Et voila j'ai terminer. Pas trop le souffle couper?

Les pensées de Seïlly étaient terriblement mélangées. Elle sentait un torrent d'émotion qui embarquait les uns sur les autres à chaque fois qu'elle le voyait et pensait à lui. Était-ce un simple ami? Voulait-elle qu'il soit un simple ami? Dans le cas contraire, elle craignait que cela ne soit impossible vu son rang. La joie, le plaisir, l'amour, l'amitié, le confort, la crainte, la tristesse. Tout se chamboulait. Comment savoir si tout cela provenait d'elle-même? Maître Maiara lui avait apprit à reconnaître ses sentiments de ceux des autres, mais en sa compagnie, elle finissait pas perdre ses moyens et n'arrivait plus à rien. Donc, il était difficile de connaître ses propres sentiments alors qu’elle ignorait lesquels ils étaient...

Seïlly se sentait un tantinet confuse. Elle aurait très bien pu faire appelle à une servante pour qu'elle vienne lui donner un coup de main, mais elle ne l'avait pas fait parce qu'elle... En fait, elle ne le savait pas très bien elle-même. Au fond, peut-être cherchait-elle un moyen d'attirer l'attention de Blake, sans nécessairement être concrète. C'était encore à découvrir. La jeune femme ferma les yeux, sentant le travail délicat qu'entreprenait le chevalier, à lasser le corset.

-Je suis certaine que tu feras un très beau travail, dit-elle pour l'encourager.

Ses longs cheveux passant par dessus son épaule, Seïlly y plongea les mains, laissant Blake faire le travaille qu'elle lui avait demandé. Avec ses doigts, elle démêlait ses cheveux encore humides, afin qu'ils soient plus soyeux une fois sec. Un frisson grimpa tout le long du dos de la princesse pour prendre fin à sa nuque. Avait-elle sentit son touché, où était-ce simplement, l'excitation (façon de parler, au fait!)? Elle inspira, mais du s'arrêter net. Le corset était assez serrer, comme il se devait en effet. Et porter ce genre de chose lui empêchait toujours de respirer comme elle le désirait vraiment. Blake termina.

-Non, c'est parfait ainsi, dit-elle doucement tout en se retournant.

Puisqu'elle était plus petite que Blake, ses yeux n'arrivèrent pas aux siens, ils arrivèrent légèrement plus haut que ses lèvres. Seïlly les regarda quelques secondes, elles étaient à porter de lèvres. Mais elle se retint par respect pour lui et pour elle par la même occasion, puis leva la tête pour contempler ses merveilleux yeux.

-Merci, murmura-t-elle.

Blake agissait comme une aimant avec elle. Il était aujourd'hui difficile de se tenir loin de lui. Et on aurait dit que tout cela était encore plus dur depuis qu'il lui avait dit que jamais il ne la remplacerait, dans l'écurie. Seïlly baissa les yeux, très doucement, s'avança vers lui, déposant ses mains délicates sur son torse. Son visage de nouveau remonter et du rose désormais sur les joues. Elle ne savait que dire devant cette pulsion étrange. Et elle savait que cela ne pouvait aller plus loin, mais si elle reculait maintenant, le malaise de tout à l'heure reviendrait certainement. Elle ferma les yeux, abaissa la tête et alla coller son front contre Blake, sans brusquerie.

-Blake, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire... dit-elle toujours sur un ton de voix très doux.

Elle se décolla alors de son ami, allant s'asseoir sur son lit. Comment lui dire tout cela. Voulait-elle vraiment lui en parler? Pourtant, jamais elle ne lui avait caché quoi que ce soit. Pourquoi ce serait-il différent aujourd'hui? Sans doute parce que cela pourrait-il être un peu plus embarrassant. Ou peut-être parce que ne voulait pas faire de peine à Blake. Seïlly passa ses mains sur son visage, comme pour chasser sa peine et son angoisse, avant de se laisser tomber sur le dos, sur le matelas. Sa respiration s'était accélérée, par nervosité. Comment le lui dire? Elle tourna la tête, de manière à pouvoir le voir.

-Je... Je ne cesse d'y penser, je... ARG! grogna-t-elle.

Elle n'avait pas honte, au contraire! Mais elle craignait tant en l'impossibilité de la chose que ça lui était terriblement difficile de faire cet avoeux! Seïlly évita de nouveau le regard du jeune homme, regardant désormais le plafond, sans ne plus parler, cherchant les bons mots pour le lui dire.

Ayant terminé, le chevalier lâcha à regret les cordons du corset pour les ramener vers lui. Il ne croyait pas que cette sorte de vêtement soit vraiment confortable chez une femme puisque même si elle lui avait affirmé que tout était bien fait, il voyait bien que les inspirations ne se faisaient pas complètement. Pourtant, elle avait l’air sincère. Elle avait l’air habituer à ce genre de chose. Ça ne serait sûrement pas son cas à lui!

Lorsqu’elle se retourna vers lui, le jeune homme lui sourit comme à son habitude, seulement cette fois, il ne lui souriait pas pour les mêmes raisons. Il cru, pendant les secondes qui s’étaient écoulé lors du laçage, comprendre enfin ce qu’il ressentait. C’était la voix de sa mère qui était revenu en lui, à ce moment précis alors qu’il avait cru oublier cette voix. Pourtant, il l’avait reconnu sans même douter.

**Lorsque ton cœur sera perdu, lorsque malgré toute la belle vie que tu vivra, mieux que la nôtre j’en suis convaincu, tu sauras à ce moment même qu’il te manque quelque chose. Laisse aller tes émotions et lorsque tu sourira à la bonne personne, tu sauras que c’est de cette présence qu’il te manquait…**

C’était des paroles qu’elles lui avaient dite juste avant de mourir de l’épidémie qui avait ravagé son village de naissance lorsqu’il eu à peine 5 ans. À cet âge, il ne compris pas, mais aujourd’hui c’était complètement différent.

Seïlly colla ses mains sur la poitrine de Blake et, même s’il le voulait, il fut incapable d’aller les chercher des siennes. Maintenant qu’il avait compris que sa vie ne pouvait pas être parfaite sans elle, il devait maintenant trouver le moyen de lui dire. Comment réagirait-elle à cette déclaration? Pourrait-il perdre sa meilleure amie si elle ne ressentait pas la même chose que lui? Il était difficile de savoir ce qu’elle ressentait puisque depuis toujours, ils agissaient ainsi l’un envers l’autre. C’était peut-être que de l’amitié qui émanait d’elle. Valait-il la peine de perdre cette si belle complicité pour le rendre heureux? Blake n’avait jamais pensé vraiment à son propre bonheur. Mais si, croyant aider dans leurs bonheur à eux, il entachait cela à cause de se que lui voulait? Mais si il n’essayait pas, il ne le saurait jamais…

Ses bras répondirent enfin mais en retard puisque avant même qu’il puisse enlacer la jeune femme, elle quitta son torse pour se diriger vers son lit. Elle aussi avait l’air perdu mais il ne savait pourquoi. Même si elle lui disait clairement qu’elle ne savait plus que faire, la raison de cela n’était pas elle très évidente. Il voudrait bien l’aider, mais elle devait parler avant. Il garda donc le silence et resta debout au coin du lit.

Seïlly se laissa tomber sur le dos, l’air désemparer. C’a avait l’air vraiment important pour elle pour qu’elle réagisse de cette façon. Blake s’assit donc sur le coin du lit, voulant écouter se qu’elle avait à dire. Et lorsqu’elle lança sa phrase, il cru comprendre. Elle était maintenant une femme d’âge mature et les responsabilités se feront beaucoup plus présente. Ou bien c’était encore à la guerre qu’elle pensait. Ils s’en étaient parlé un peu plus tôt dans la grange et elle avait toujours eu une crainte face à cela. Oui c’était sûrement sa.

-Arrête de t’inquiéter Seï. Tu sais très bien que je reviendrai le plus souvent possible. Dit moi donc se qui te tracasse à se point si ce n’est pas sa…

Il était pratiquement convaincu de son affaire, mais si jamais il se trompait… Des idées filaient dans sa tête. Si elle s’inquiétait toujours de le perdre, c’est à se moment là qu’il lui dirait que cela n’arriverait jamais.

Il s'assit sur le lit, non loin de lui, tout en lui disant d'arrêter de s'inquiéter, qu'il allait revenir le plus souvent qu'il le pouvait. Seïlly comprit tout de suite qu'il pensait à la guerre. Jamais elle ne pourrait totalement se calmer devant ces futur bataille, mais elle n'avait pas le choix de se faire à cette idée. Et elle était sur que Blake, malgré le danger, allait toujours revenir. Du moins, elle cherchait à se convaincre le plus possible. Mais enfin, ce n'était pas ce qui lui causait tout ce mal en ce moment même. Ô non! Pas du tout même. Bien qu'elle conaissait le caractère de Blake, et que jamais il n'oserait sonder son coeur, Seïlly espéra pendant un moment qu'il le fasse. Cela aurait pu être beaucoup plus facile. Quoique, avec tout se chamboulement en elle, au contraire, il aurai pu comprendre bien d'autre chose. Finalement, elle remercia les dieux d'avoir créer Blake ainsi.

La princesse garda le silence un moment, sans pour autant perdre du regard ce jeune homme qu'elle connaissait depuis si longtemps maintenant. Elle se redressa, se mit à genoux sur le lit, tout près de Blake, pour être à sa hauteur le plus possible. Les mots défilaient dans son esprit, ce n'était pas ça qui manquait. Cependant, il lui manquait du courage. Elle tenta une nouvelle respiration qui ne pu être complète, puis :

-Je te crois lorsque tu me dis que tu reviendras. Je sais que tu le feras. Ce n'est pas vraiment ça qui me tracasse, finit-elle par avouer.

Ce n'était pas ce qu'elle voulait dire, mais au moins Blake pouvait retirer cette idée de sa tête et essayer de penser à autre chose. Maintenant il fallait passer aux choses sérieuses. Encore fallait-il que les mots puissent traverser sa bouche. Jusqu'à maintenant, il avait sut regarder Blake dans les yeux, mais maintenant elle évitait son regard.

-Tout à l'heure, dans l'écurie, je t'ai... je t'ai dis quelque chose... réussit-elle à articuler. Tout était vrai, sauf... sauf une partit... que j'aurais pu ne... ne pas dire... continua-t-elle.

Sa voix commençait à trembler. Pourquoi était-ce si difficile de le lui dire. Seïlly eue alors une idée. Elle n'allait pas le lui dire. Elle se leva rapidement, s'approchant de son bureau sur lequel reposait un livre à la couverture sombre. Ce livre était son journal, celui dans lequel elle marquait tout sans retenu. Elle le prit d'une main hésitante, puis d'un hochement sec de la tête se convaincu. Elle alla le serrer contre son coeur tout en s'approcha de Blake avant de lui tendre.

-Lit, s'il te plaît, demanda-t-elle. À chaque page où tu trouvera une plume blanche... Suite à cela, elle remonta sur le lit et alla se faufiler sous la couverture, n'osant plus ouvrir la bouche. Même si maintenant elle était une adulte, ce comportement fut plutôt enfantin.

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1ère page :

J'ai fait un rêve cette nuit, un rêve que je n'avais jamais encore fait. J'ignore ce que cela pouvait bien dire. La forêt était sombre, j'avais peur. Il me semblait voir des ombres courir autour de moi. Évidement de terrible souvenir sont remonter en moi et je craignais de revivre ce désastreux passage de ma vie. Et comme pour combler le tout, je le vis. Cet être effroyable. Alors qu'il voulu s'approcher de moi, une personne le saisit par derrière et l'empêcha de m'approcher. Je ne vis pas la suite des choses, cependant, lorsque le voile noir tomba à mes pieds, derrière celui-ci je retrouvai Blake décorait d'une étrange lumière blanche, douce et réconfortante. En m'approchant de lui, je sentis une chaleur rassurante émaner de son corps. Il me prit dans ses bras et me jura que plus jamais rien ne se passerait. Je me sentait bien contre lui. Ce n'était pas le bien-être que je ressentais réellement, hors de mes rêves. C'était un bien-être tout à fait différent. Seuls les Dieux connaîssent le véritable sentiment qui m'avait habité à ce moment là.

2e page :

Encore cette nuit. J'ai fait ce rêve. Non, je n'ai pas rêvé que je me faisais attaqué. J'ai à nouveau rêvé de Blake. Toujours auréolé de cette magnifque lumière chaude. Il m'avait rejoint tout près de la rivière là où nous aimions allé enfant. Je me souviens avoir passé de merveilleux moment avec lui, dans le passer. Cette nuit, dans mon rêve, j'avais l'impression de revivre ces instants de bonheur mais de manière plus intense cette fois. Je me retrouvant très souvent collé contre lui. J'étais si bien. Nos regardes ne faisaient que se croisé, un sourire nous échangions. C'était calme et toujours très satisfaisant. Je sentais que j'étais heureuse.

3e page :

Je réalise finalement que tous les soirs je le rencontre. Il est toujours plus beau à mes yeux. Toujours plus grand. Toujours plus fort...

[4e page... 24e page]

25e page

Cher Journal,

Aujourd'hui, j'ai finalement atteinte l'âge mur. 18 ans, ai-je. Jamais avant aujourd'hui je n'avais réaliser que mon monde allait changer. Car aujourd'hui, une nouvelle aventure commence pour moi. Une aventure à laquelle pourtant je m'étais préparer enfant, puisque c'était ma destiné. Et pourtant, je ne me sens aucunement pêtre à l'accomplissement futur de cette tâche. Épouser un prince... Je ne sais pas si j'y arriverai, surtout parce que ...

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Seïlly avait complètement oublié qu'elle n'avait pas terminé cette partie de son journal. Elle avait été iterrompu par les servantes qui étaient entré pour venir changer sa garde-robe et tout et tout. Mais elle espérait tout de même que Blake comprendrait que ce journal ne parlait que de lui, des rêves que Seïlly faisait depuis maintenant un mois et même encore, elle n'avait pas tout marqué la dedans.

Seïlly garda le silence. Elle avait l'air songeuse. Était-il si dans le champs que ca? Qu'est -ce qui pouvait tant la troubler alors? Elle ne se laissait pas si facilement avoir à l'habitude..Elle était une joie de vivre pour quiconque était en sa présence alors comment pouvait-elle être si...il ne trouvait même pas le mot pour désigner comment elle avait l'air de se sentir. Il ne savait quoi faire dans ses moments là, puisqu'il n'en avait jamais vécu.

Elle se rapprocha alors de lui, se mit à genous sur le lit pour être à sa hauteur. Blake ressentit à nouveau le serrement au ventre qu'il avait eu dans l'écurie un peu plus tôt mais en comprenait maintenant la signification. C'est ce que les gens veulent dire quand ils parlent de ressentir des papillons dans le ventre à la vue de quelqu'un de spécial. Il avait l'habitude de l,avoir si près de lui, mais ce n'était pas pour lui dans le mêm contexte. Ce qu'il ressentait maintenant, il aurait voulu que jamais ne s'envole.

Seïlly avait confiance en lui, elle venait de le lui dire. Mais pourquoi alors avait-elle tant de difficulté à lui parler de se qu'elel ressentait maintenant. Quoi que Blake pouvait bien parler, il ne faisait pas mieux qu'elle. Elle cherchait peut-être seulement les bons mots pour lui dire. Il redoutait une seule chose; qu'elel lui annonce son mariage prochain avec un prince d'un royaume avoisinant. Son coeur mangerait un méchant coup. C'était peut-être ça qu'elle voulait lui dire. Il avait par contre de la difficulté à imaginer - Ma mm;ere ma trouver un prince...je me marie à la fin de la saison des pluies...nous ne pourrons plus nous voir aussi souvents...voudrais-tu être près de moi à se moment la....- Non, il ne voulait pas y penser! C'était trop dur.

La jeune femme essaya donc de faire une phrase complête. D.éjà, les premiers mots enleverre ses pensée monstrueuse alors qu'elle parlait de l'écurie. Elle n'avait pas mentionner quelque chose de désastreus alors il n'y avait pas à s'inquiété à se sujet. Mais il avait beau repasser ses paroles dans sa mémoires, il ne voyait pas ce qui pouvais ne pas avoir été dit. Formidable? Exeptionnel? Un super ami? Non il ne voyait pas du tout.

Il regarda Seï se lever rapidement et se diriger vers le bureau sur lequel reposait se qu'il avait cru un peu plus tôt être son journal intime. Elle alla le prendre et revint avec lui serrer contre sa poitrine. Il l'a regardait d'un air songeur. Il fut encore plus étonner lorsqu'elle lui tendit et lui demandait de le lire. Si c'était son journal, il saurait surment des choses qu'elle n'avait osée dire à personne, ni à sa mèr et ni à lui...Tous le monde avait ses secrets, c'était normal. Elle s'ouvrait à lui en entier en lui faisant lire cela, si c'était bien son journal.

Il entreprit donc comme demander de lire le journal où il voyait des plumes blanches. Il ne se doutait pas de découvrir se genre de révélation...

[...]

Blake venait de terminer sa lecture, le coeur emballer. Il avait ici la confirmation qu'elle ressentait la même chose que lui, enfin il espérait que ce n'était pas seulement un sentiment qu'elle ressentait en rêve. Il aimerait bien savoir la suite de la dernière page qu'elle n'avait pas terminer mais il aimait bien se créée son propre sénario. Il tourna donc le regard vers Seï, qui était cacher sous ses couvertures, comme elle faisait plus jeune. Cela arracha un sourire au chevalier. Il savait maintenant qu'il pouvait ce lancer, clarifier maintenant ses sentiments face à elle. Il ne prit même pas la peine de la découvrir, elle le ferait d'elle même. De toute façon, il savait qu'elle l'écouterait.

-Tu sais Seïlly, ma mère est venu dans mes pensée aujourd'hui. Ce matin, à l'écurie avant que tu arrives, j'étais justement en questionnement. Je trouvais qu'il manquait quelque chose dans ma vie, mais je ne savait quoi...

Il déposa le journal sur le lit, encore emplie d'émotion qu'il lui avait fait naître en le lisant.Il avala sa salive. Même s'il avait pratiquement la confirmation qu'il ne serait pas rejetter, c'était tout de même quelque chose à dire. Il comprenait maintenant son hésitation.

- Plus tard, ici même, la voix de ma mère m'a éclairer. Juste avant de mourrir, elle m'a dit: Lorsque ton cœur sera perdu, lorsque malgré toute la belle vie que tu vivra, tu sauras à ce moment même qu’il te manque quelque chose. Laisse aller tes émotions et lorsque tu sourira à la bonne personne, tu sauras que c’est de cette présence qu’il te manquait…

Il se rappelait maintenant ses paroles par coeur. Et pour une fois, c'était la meilleure occasion pour la citer.

-Elle avait raison, et j'ai découvert aujourd'hui la personne qui me manquait. Elel était toujours près de moi tout ce temps, mais je ne la voyait pas comme je l'a voit aujourd'hui.

Voyant que Seï ne sortait toujours pas des couvertures, Blake prit son courage à deux main et doucement, alla abbaisser la couverture pour au moins appercevoir son visage.

-Tu as toujours été ma meilleure amie et je t'es dis d'inombrable fois que je ne me verrait pas ne pas t'avoir dans ma vie, mais aujourd'hui ses paroles ont encore plus d'importance car la partie manquante dans ma vie, c'est de t'avoir toi, à mes côtés, mais pas en tant que meilleure amie...

(m'a te laisser parler un peu l0ol)

Seïlly, sous les couvertures, resta silencieuse tout le long de la lecture de Blake. Plus il avançait, plus la nervosité était présente en elle. Il allait bientôt comprendre tous ses tracas. Cependant, allait-il comprendre que cet amour qu'elle éprouvait pour lui n'allait pas pouvoir durer? Allait-il réaliser que Seïlly était une princesse et qu'à cause de son rang, ils ne pourraient être ensemble. Même si ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait. La jeune femme ferma les yeux, pour éviter un contact quelconque du regard avec ce dernier. Puis, la voix de Blake monta jusqu'à ses oreilles très attentives. Il avait terminé...

Il parlait de sa mère et d'une chose qu'elle lui avait dite juste avant de succomber à la maladie qui l'avait ravagé. Seïlly se répéta la citation qu'il venait de lui révéler : " Lorsque ton cœur sera perdu, lorsque malgré toute la belle vie que tu vivra, tu sauras à ce moment même qu’il te manque quelque chose. Laisse aller tes émotions et lorsque tu sourira à la bonne personne, tu sauras que c’est cette présence qu’il te manquait…" C'était tout à fait comme ça que Seïlly se sentait en ce moment. Elle avait si bien vécu depuis sa naissance et aujourd'hui elle avait l'impression qu'il manquait quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Et ce quelqu'un était sans aucun doute Blake!

La princesse fut alors un peu plus curieuse. Le chevalier disait qu'il avait finalement trouvé cette personne qui lui manquait. Cette personne qu'il voyait autrement avant et qu'aujourd'hui s'était différent. Seïlly eue qu’un minuscule doute. Parlait-il vraiment d'elle, ou parlait-il d'une autre femme? Elle était pratiquement certaine de connaître la réponse, mais il n'avait pas encore été clair.

Elle sentit le matelas bouger sous elle. Blake bougeait donc, il approchait même. Puis Oup! la couverture descendit révélant son visage surprit, mais gardant un petit sourire timide, en coin. Le tout vint combler le coeur de Seïlly. Elle regardait les yeux de Blake, elle pouvait sentir toute la sincérité de ses paroles. Doucement, elle se redressant, appuyant son dos à la tête de lit fait en bois massif.

-Si cela peut te rassurer, je ne souhaite pas non plus t'avoir comme simple meilleur ami, Blake, dit-elle enfin heureuse que les choses soient éclairé. Depuis quelques temps, chaque fois que je te vois, mon coeur bat plus fort et j'ai souvent du faire des efforts pour cacher mon sentiment. Je craignais que les autres ne le voit...

Seïlly baissa un moment les yeux. Elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle avait honte d'éprouver des sentiments pour lui.

-Je ne sais pas ce que ma mère dira... murmura-t-elle en relevant la tête.

La reine était une femme gentille, sans aucun doute. Mais accepterait-elle de mettre de côté quelques règles pour le bonheur de sa fille? Seïlly se permit dans douter.

-Tu comprends? fit-elle en relevant des yeux amoureux sur lui.

seïlly se redressa sur le lit, pour aller s'installer le dos sur la tête de lit et enfin, le regarda dans les yeux. Ces paroles par contre ne rassura pas Blak`; il n'avait nullement besoin d'être rassuré. Il avait très bien compris par le journal qu'elle était ses sentiments. Il ne doutait donc pas qu'elle ressentait la même chose que lui. Mais pourquoi ne voulait-elle pas que les autres le voit? Même lui n'en avait eu aucune idée...

Avait-elle honte d'aimer un homme qui n'était pas un prince? Pourtant, être chevalier d'Émeraude c'était déjà un bon rang. Il n,était pas de sang royal mais avait tout de même de bonne manière et un bon gagibie. Si elle avait honte, elle avait sans doute une raison, mais lui ne voyait pas laquel. Si les rôle était inverser, se ne serit pas son rang qui lui dirait qui aimer et qui ne pas aimer. Bref, c'était sa vision a lui.

Il détourna le regard, pensant à la honte qu'elle pourrait ressentir, si c'était bien ce qu'elle ressentait. Comment pouvait-elle aimer quelqu'un en qui elle ne voyait pas de potentile amoureux, c'était quelque peu stupide!

-Je ne sais pa ce que ma mère dira...

Sa mère! C,était donc sa? Pourquoi s'inquiétait-elle pour sa? Mya l'aimait bien, elle le connaissait depuis son arriver ici. Si quelque savait qu'il serait l'homme le plus prévenant pour Seï c'était bien la reine! Mais Blake compris le sens des paroles de la jeune femme. Mya était la reine d'Émeraude. Elle se devait de faire respecter le code écrit pour ce rang. Donc, trouver un homme de ligner royal pour Seïlly faisait partie de ses lois. Comment allait-il faire alors?

-Oui je comprend.

Blake avanca dans le lit pour être juste à côté de Seïlly. Il avait sa petite idée en tête.

-Seïlly d'Émeraude. Dit moi que c'est bien se que toi tu veux, et je m'arrangerai avec la reine, fais-moi confiance. Je veux seulement ta certitude.

(un peu moins long mais je me reprendrai!)

Elle avait craint de ne pas avoir été assez clair avec Blake, mais il semblait avoir comprit le plus gros de la chose, ce qui lui évita d'embarquer dans une tonne d'explication. Il était vrai que lui et elle n'avait jamais vraiment eux le déplaisir de sans cesse se donner des explications, parce que depuis longtemps ils se comprenaient tous les deux, avec un minumum d'information. Comment n'auraient-ils pas pu un jour se retrouver ensemble, unie à jamais? Ils étaient fait l'un pour l'autre, c'était certain! Sans quoi, elle ne ressentirait pas ce qu'elle ressent, non?

La princesse d'Émeraude ne quitta pas le "futur prince d'Émeraude", des yeux. À cette instant, elle ignorait si elle devait se coller à lui, ou si elle devait être gêner et rester là où elle était, sans bouger. Elle opta pour la seconde idée, juste le temps de démêler les choses. Elle ne voulait rien brusquer non plus. Elle l'écouta, cependant. Bien qu'elle ne voulu pas le faire attendre, Seïlly du prendre quelques seconde de réflexion avant de lui donner une réponse. Elle ne voulait pas nuir la relation qu'elle entretenait avec sa mère, à cause de cela. Elle ne voulait pas non plus nuire à la réputation de la famille royale à cause de l'amour qu'elle éprouvait pour le chevalier. Mais elle finit par se convaincre que Blake était un chevalier, donc apte à pouvoir l'épouser! Son rang était assez bien élever dans le rang social, et ainsi personne ne pourrait négativer leur relation. Du moins, elle voulait absolument le croire. Donc, certaine de son choix à vouloir passer le restant de ses merveilleux jour en sa compagnie, elle répondit!

-Certainement, c'est ce que je veux! Rien au monde ne pourra y changer cela! affirma-t-elle très sûr de son choix.

Un choix qui était très important pour beaucoup de chose. Heureusement, elle ne pensa pas tout de suite au risque que comportait d'épouser un chevalier. Car dans les grands temps de guerre, Blake risquerait de la quitter elle et peut-être des enfants futurs. Mais comme dit ci-haut, heureusement, elle n'y pensa pas maintenant. Elle allait revoir ces choses et en temps et lieux, pas avant!

Et comme pour confirmer, clore toute la chose, elle décida de faire un premier pas! Sourire aux lèvres, elle répéta le geste qu'elle avait, plus tôt, fait à l'écurie. Sauf qu'au lieu de vouloir aller poser ses lèvres sur la joue de Blake, elle s'avança plutôt vers ses lèvres à lui. À peine était-elle rendu à son niveau, qu'un déclic à la porte se fit entendre et Milaine, la servante et dame de compagnie de Seïlly ouvrit la porte. Seïlly surprise replit place aussitôt, gêné.

-Oh... fit simplement Milaine. Hm... Eh bien, je crois que je vais vous laisser, finit-elle en reculant et refermant la porte par la même occasion.

Seïlly regarda Blake, ne sachant plus vraiment comment réagir.

Seïlly avait réfléchit quelques instants avant de donner sa réponse, ce ui était tout à fais normal. Pour quelqu'un d'autre, peut-être cela aurait été un signe d'Hésitation venant de sa part. Pour Blake, c'était plutôt un signe d'attachement envers la reine. Il savait très bien que Seï ne voulait pas brimer leur relation mais il était certain que ce qu'il avait en tête ne le ferait pas du tout. Elle n'avait pas à s'inquiété et, au fond d'elle, elle devait le savoir.

Il lui offrit son clin d'oeil face à sa réponse, ravit de l'entendre. Il était très heurex de savoir que sa vie, il allait la passer avec qu'elle, qu'il n'aurait pas besoin de la voir en compagnie d'un autre homme, ce qui lui aurait déchirer le coeur. Mais il ne fallait pas ce donner trop d'espoir, bien qu'il avait confiance en lui-même, peut-être le plan ne fonctionnera pas non plus. Mais il e pouvait être que confiant face à la situation. Qui oserait, sauf coeur mauvais, empêcher une si belle relation! Certainement pas Mya d'Émeraude.

Blake resta silencieux, ne sachant que dire ni que faire maintenant. C,était quand même la première fois qu'il était dans cette situation, non mauvaise mains bien inconnu. Quel geste devait-il faire, devait-il tout de suite commencer les choses, ou prendre le temps..Il se dit qu'au moment voulu, les choses se passerait sans doute tout seul.

-Ravit de te l'entendre dire...Tu ne peux pas savoir ce que sa me fais...

En fait, peu^t-être que oui. Après tout, elle ressentait la même chose que lui, et son pouvoir devait l'aider un peu à deviner. Mais depuis tellement longtemps qu'il y avait ce vide en lui qui était maintenant pratiquement combler, c'était un très grand soulagement. Rien autour maintenant n'existait, les idées de la cérémonie, l'adoubement officiel, l'annonce du chef, la guerre futur....rien ne venait entraver dans se merveilleux moment de bonheur, pour l'instant en tout cas.

Il vit alors Seï bouger de sa place. Comme il l'avait penser, lorsque le moment venu arriverait, cela défilerait tout seul, et bien le moment était arriver...Enfin c'est ce qu'il croyait. Avant même qu'ils puissent s'approcher d'avantage l'un de l'autre, la porte s'ouvrit, Seï repirt sa plce initial et Blake se leva du lit, les mains derrière le dos.

-Oh... fit simplement Milaine. Hm... Eh bien, je crois que je vais vous laisser, finit-elle en reculant et refermant la porte par la même occasion.

Le chevalier eu la me^me réaction que la princesse, il tourna son regard vers elle, ne disant mot. Mais devant la situation, Blake étant un joyeux luron, il ne pu s'emêcher alors de rire.

-Et bien...Elle à du rester aussi surprise que nous!

Il se réinstalla sur le lit, toujours un peu plus près que sa belle.

-Mais bon, elle devra s'habituer non?

Il alla prendre sa main dans la sienne et lui frotta le dessus de son pouce.

Quelle malaise ressentit soudainement la princesse. Elle ne s'attendait pas du tout à voir surgir Milaine. Avait-elle quelque chose de prévu avec cette dernière? Était-ce pour cette raison qu'elle était venu à sa chambre? Et si cela avait été le cas, n'aurait-elle pas frappé à la porte avant d'entrer? Enfin, il était inutile de trop se questionner, de toute manière tout était passé. Et Seïlly était certaine que sa dame de compagnie n'allait pas aller rapporter son geste à la reine. Il ne fallait pas du moins.

Une fois que la porte fut refermé, Blake la regarda, debout près d'elle, et se mit à rire. Devait-elle le suivre dans cette démarche illarante? Il fallait avouer que, en effet, cela avait été bien drôle! Seïlly sourit avant de rire à son tour. Aussi surprise qu'eux? Probablement! Seïlly cessa tranquillement de rire en suivant Blake du regard alors qu'il retrouvait sa place près d'elle sur le lit. Devait-elle retenter l'expérience et essayer de l'embrasser de nouveau ou bien devait-elle rester sage et attendre que tout se révèle au grand jour? La princesse décida de ne rien retenter pour ne pas prendre la chance d'être de nouveau découverte!

Ses yeux se posèrent sur la main de Blake, alors qu'il prenait la sienne. Seïlly eue un mince sourire, tout en regardant le mouvement du pouce de son cher chevalier. Comme il le disait, les gens allaient devoir s'habituer à les voir ensemble. Car il n'en serait pas autrement!

-Oui, je suis du même avis que toi, dit-elle heureuse.

Mais Seïlly n'osait plus faire quoi que ce soit pour le moment. Tant et aussi longtemps qu'elle n'aurait pas l'approbation de sa mère, elle ne s'aventurerait plus trop loin. Elle craignait déjà avoir franchit une ligne qu'elle n'aurait pas du, alors...

-Hm... Quand iras-tu voir ma mère? demanda-t-elle curieuse et à la fois impatiente.

Si tout ce passait comme il le souhaitait, les servantes et même les habitants de tout le royaume devra s'habituer de voir leur princesse aux bras d'un chevalier et non d'un peronnage royal. Blake ne croyait pas que cela allait être un défi en son genre. Les chevalier était des être loyaux et digne et les gens le savait. Et puis, il n'était pas rare de voir Seïlly et Blake ensemble un peu partout, les gens les voyait depuis longtemps et le jeune homme ne croyait pas en choquer quelques uns. Sauf peut-être ceux qui était à cheval sur les traditions. Bref, on verra bien.

Rien de plus ne se passa entre lui et la jeune femme. Aucun mouvement avant courreur, rien du tout. Il ne s'en plaignit pas. Seï devait sansd doute avoir la crainte d'être à nouveau surpris et de son avis, il devrait sans doute attendre avant d'entreprendre autre chose. La reine devait être mit au courant avant tout. Blake réfléchissait, bien que son plan était déjà pratiquement toute fait dans sa tête. Rien de bien compliquer, seulement la vérité sortirait de sa bouche. La reine allait surment comprendre. Elle voulait sans doute voir sa fille heureuse, qu'elle mère ne le voudrait pas?

Blake releva le regard vers la princesse au son de sa voix. Quand? Le plus rapidement possible. Maintenant qu'il savait ses sentiments, et qu'il avait la confirmation que c'était réciproque, il ne voulait pas presser les choses mais il ne voulait non plus perdre du temps précieux avec Seï. Déjà que lorsqu'il partirait en guerre, les moments seraient de plus en plus rare...

-Et bien le plus rapidement possible...Je crois même que j'irai dès cette après midi. Elle n'a pas d'entretient à ce que tu sache?

Peut-être la reine sera-t-elle occupé mais si ce n'était pas le cas, Blake en profiterait.

Lorsque Blake termina sa phrase, elle réalisa soudainement qu'elle avait fait faux bond à sa mère. Seïlly lui avait dit qu'elle viendrait l'aider pour la célébration et au lieu de cela elle était resté longtemps avec Blake! Non qu'elle le regrettait, au contraire, mais si elle ne pouvait être fiable envers sa mère, alors envers le peuple, qu'en serait-il? Seïlly bondit hors du lit aussitôt, mais relentit à la même vitesse. Avant de partir à toute jambe, elle devait des explications à Blake pour ne pas qu'il s'inquiète de la situation, et de l'émotion de remord, soudain de la jeune adulte.

-Heu... Non, aucun entretien, mais elle a besoin de moi, enfin, je crois. Je lui avais dit que je l'aiderais pour les préparatifs et je suis encore ici... lui dit-elle plus calme.

Elle contourna le lit pour aller en direction de la porte, sans toutefois s'y diriger immédiatement. Elle n'allait pas quitter ainsi, elle allait oublier les bonnes manièrs sans cela. Un sourire ravissant aux lèvres, elle tendit la main à Blake, afin qu'il la prenne pour qu'il puisse se relever.

-Est-ce que tu m'en voudras que je te quitte pour aller la rejoindre? lui demanda-t-elle.

Elle était presque certaine qu'il ne lui en voudrait pas et c'était pour cette raison qu'elle avait emprunter un ton plutôt coquet, au lieu de sérieux. Seïlly poussa une mèche de cheveux, allant la reconduire derrière son oreille, continuant d'observer le beau visage de son "prince charmant", ou plutôt son preu chevalier! Quelle ironie, ici. Seïlly se fit même sourire à cette simple pensée. Elle trouvait, pour elle, son prince, alors qu'en fait c'était un chevalier. Quelle différence alors y trouvait-elle? Bref, aucune importance, Blake était et resterait ce qu'il était. Un homme tout à fait extraordinaire!

[Désolé, petit poste XD ]

Que ne fut pas la surprise de voir Seïlly se relever de la sorte, sans dire mot. Blake resta la, assis sur le lit, n'ayant nullement eu le temps de rien faire. Il fallait croire que la question demander avait quelque chose de plus important pour elle. Peut-être avait-elle oublier une réunion très importante cet après midi en compagniede sa mère et qu'elle l'avait complètement oublier qui sais?

Blake resta assis sur le lit mais se retourna pour être face à la jeune femme qui avait ralentit l'allure. Il s'était a peine tromper. Pas d'entretien mais beaucoup de préparation. La cérémonie d'adoubement aarivait à grand pas, tout le monde avait hate d'y être. Plus impatient encore, Blake avait bien hâte de découvrir l'identité de celui qui mennera les troupe au combat. Peut importe qui cela sera, il serait heureux, mais il e pouvait affirmer qu'il n'aurait pas une pointe de déception en lui...

Sortant de ses pensée, le jeune homme remarque que Seï lui tendait la main pour ainsi quitter sa place sur le lit. Sourire au lèvre, il l'a prit sans toute fois ne pas pensée que les rôle ici étaient inverser. Il faillit dire une remarque comique à se sujet mais n'en fit rien. Contrairement à son jeune âge, Blake avait acquis beaucoup de maturité mais sans toute fois laisser aller son sens de l'humour. Pourtant, ici, à cet instant, il se dit que cela ne vallait pas la peine.

Le jeune homme futurement chevalier leva les yeux aux ciel à la question de sa belle. Elle le connaissait, et il ne doutait point qu'elle connaissait déjà la réponse à cette question, mais puisqu'elle lui avait demander...

-Bien sur que non princesse. Ta mère à besoin de toi. Vas-y.

Il lui souria, la trouvant craquante avec se ton de voix et ses yeux là. Il s'approcha un peu d'elle et alla déposer un baiser sur son front, seul endroit qu'il pouvait atteindre de ses lèvres sans avoir besoin de se pencher.

-Si je veux enfin devenir chevalier, les préparations doivent être terminer. à deux sa va toujours plus vite!

Il ne pouvait changer son lui-jeune complêtement après tout. C'était peut-être un peu immature de montrer tant de précipitement comme une enfant attendant le jour de son anniversaire mais elle le connaissait comme ça et elle l'aimait tout de même alors pourquoi changer?

Blake était un ange! Elle n'aurait pas pu rêvé mieux qu'homme. En fait, elle n'avait jamais à un autre homme, puisque Blake était sans cesse dans ses pensées. Elle ferma les yeux au baiser de son tendre, appréciant ce geste, qui pourtant ne fut pas le premier. Mais aujourd'hui, c'était le premier qui voulait dire autre chose. Enfin. Elle les ouvrit de nouveau, pour regarder le jeune homme, qui lui disait que s'il voulait enfin devenir chevalier, il fallait que les préparatifs soient finaliser. Et à deux les choses avançaient toujours plus vite, et à ce sujet, Blake avait entièrement raison. Elle n'allait pas s'obstiner à ce propos.

Seïlly sourit d'avantage. Elle voyait son excitation face à cela et elle ne pouvait que le comprendre! Il aurait enfin son statut de chevalier d'Émeraude. Il ferrait partit de l'histoire! Elle ne passa donc aucun commentaire devant son agitation, même qu'au fond, elle-même en ressentait, ce qui était probablement causé pas sa faute! Mais bref.

-Je te verrai tout à l'heure, promit! lui promit-elle.

Seïlly ouvrit la porte, mais avant de la traverser elle jeta un dernier regard à Blake.

-Ne tarde pas trop ici, les soldats pourraient croire bien des choses... dit-elle sur un ton amuseur.

Puis elle quitta le Blake qu'elle aimait tant pour aller rejoindre sa mère. Au passage, elle demanda à quelques personnes où pourrait être la reine et tous lui répondirent qu'elle était à la salle du trône. Seïlly s'y dirigea alors.

» Chambre de Blake