Grotte d'Amerthys

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Cette grotte servait de chambre à l'empereur. Il avait demandé à quelques-uns de ses sujets de lui construire un nid où il serait à l'aise et confortable pour se reposer et réfléchir. Amerthys n'était pas fou, il voyait bien que les ses guerriers commençaient à s'ennuyer. Toutefois, son armée d'insecte n'était pas encore complète. Il devait encore évalué la force physique de ses pions pour ne pas faire la même erreur de ses ascendants.

Amerthys alla s'asseoir sur une chaise en bois, recouvert d'un coussin rouge sang. Il déposa ses coudes sur la table de pierre, qui lui servait de bureau. Le jeune Empereur soupira, puis après quelques secondes déroula un long parchemin. Sur ce papier était dessinée grossièrement une carte du monde. Grâce à ses esclaves oiseau, Amerthys avait pu avoir un plan du continent voisin et ainsi pourrait apprendre à attaqué sans trop de problème.

-Je pourrais toujours envoyer tous mes soldats d'un seul coup...

Mais encore, fallait-il que ses enfants hybrides puissent être assez vieux et assez expérimenter pour ne pas fuir devant les soldats. De plus, à force de faire combattre ses meilleurs, il finissait toujours par en perdre quelques-uns.

-Ils ne sont tout simplement pas près. Et je n'enverrai pas mes guerriers noirs maintenant. Je ne doute pas de leur capacité, au contraire... Cependant, ils ont en chacun d'eux un côté qui pourraient les faire plié.

Tout comme lui d'ailleurs. Amerthys avait toujours craint de mettre les pieds sur Enkidiev, de peur de ressentir un peu de compassion face à ses semblables humains. Il eut un frisson désagréable à cette simple pensé. Il décida de continuer à trouver une meilleure tactique, se remémorant les histoires d'Amecareth...

Invité

Après quelques heures à réfléchir au comment il allait lancer la première attaque sur Émeraude, Amerthys finit par se lasser. Ce n'était certes pas les idées qui manquait, mais toutes ses idées requéraient des insectes matures et des guerriers d'un niveau plus élèvé encore! C'est pourquoi il préférait attendre avant de poursuivre ses plans.

Le seigneur noir roula le papier, puis se leva de sa chaise de pierre. Il se dirigea vers une tablette et y déposa le parchemin où avait été dessinée une carte complète d'Enkidiev. Il soupira, puis finit par sortir de la grotte qui lui servait de chambre. Amerthys avait comme idée, en ce moment, d'aller voir les femelles et les enfants se trouvant à la pouponnière.

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L'alvéole de l'empereur, celle qui lui servait de chambre, de lieu de repos, était bien différente de celle de ses soldats. D'abord, la pièce était beaucoup plus volumineuse et sans doute bien plus confortable aussi, étant donné les petits caprices humains d'Amerthys. L'empereur possédait un assez beau décor, rouge et noir, mais quand même agréable a observer. La pièce ressemblait beaucoup à l'alvéole royale, celle qui servait de salle d'audience. Cependant, ici, au lieu de la grosse chaise creusé à même la pierre, c'était un lit. Ce lit était recouvert d'une couche de plumes très confortable et recouvert de drap de soie, doux et soyeux. C'était un lit digne des plus grands rois. Ce qui soit dit en passant, était Amerthys, un grand roi. Il y avait également une table en bois, qui lui servait de bureau, puisque c'était ici, souvent qu'il s'isolait pour préparer ses attaques futures. Son ameublement était très limité cependant. N'ayant pas beaucoup de bois ici, la construction de meuble était très difficile. Néanmoins, on avait pu lui en offrir quelques-uns. Bref.

Amerthys avait, depuis un moment, l'intention de conduire la belle dame ici. Un lieu calme et où il pourrait discuter de chose sérieuse avec elle. Il permit a Leïla de franchir la porte d'abord et lorsque l'empereur suivit, il constata que des femelles se trouvaient la. Amert' leur fit signe de disposer, il n'avait pas besoin d'elle présentement. Désormais dans la grande pièce, Amerthys s'assit sur son lit et demanda gentiment à Leïla de faire de même. Sans la quitter du regard, Amerthys se dit qu'il devait finalement se lancer...

-Que pensez-vous de moi, chère? demanda-t-il se mettant de nouveau a tourner au tour du pot. Et soyez sincère, c'est très important. Et ne craignez rien...

Peu importe la réponse, Amerthys n'avait pas l'intention de la punir pour quoi que ce soit. Au contraire, il voulait surtout voir jusqu'où elle irait.

Bien que je sus parfaitement où l'empereur m'amenait, je préféra ne pas trop y penser. J'ignorais où il voulait en venir; m'offrir l'accès de sa chambre, une seule fois même, était très étonnant. Oh! je savais où elle se trouvait, évidemment, mais personne n'y avait accès sauf....eh bien sauf les femelles, comme je m'en aperçut après être entré dans la pièce. Mon coeur se pinça un instant, ne voulant absolument pas penser à ce que l'empereur leur faisait. Elles pouvaient ou non le vouloir, ça me dégoutait tout de même, malgré ce que je ressentais pour mon séduisant empereur. Bref. Pour me changer les idées, j'observai les alentours, étonnée par la beauté et le confort de la pièce. Je mis rapidement fin à mon observation lorsque l'empereur prit place sur son lit, m'invitant à faire de même. J'hésitai. Devai-je prendre place près de lui? Sur son lit? Certes il m'avait invité à le faire, mais tout de même. Toutefois, je m'exécutai, m'asseyant gracieusement sur le rebord du lit. Je croisai les genoux puis posai mes mains sur ceux-ci, la tête tourner vers l'homme près de moi. Sa voix résonna alors dans mes oreilles, déclenchant mes petits frissons. Ce que je pensai de lui? Je me figeai instantanément, le regard suspicieux. Blaguait-il? Ou voulait-il vraiment savoir ce que je pensais de lui? Hésitant de nouveau, je mordillai légèrement mes lèvres, sans toutefois détourner le regard du sien - je savais qu'il détestait lorsqu'on détournait le regard. L'ombre d'un sourire étira mes lèvres:

''Pour être franche, mon seigneur, mon opinion vous concernant à bien changer dans la dernière heure!''

avouais-je en reprenant mon sérieux. Cette fois, mon sourire s'attrista. Une fraction de seconde, certes, mais traitre. Je détournai un peu le regard pour fixer un point invisible derrière l'épaule de l'être qu'était mon empereur. Je pinçai les lèvres, puis le regardai de nouveau, les sourcils légèrement froncés.

''Contrairement à ce que j'ai pu penser antérieurement, je crois sincèrement que vous pouvez être - que vous êtes - un homme bon. Attentif envers vos...sujets. Bien que votre carapace empêche toute trace de gentillesse, votre coeur en est rempli, j'en suis sur...''

Ou essayai-je de m'en persuadé? De croire qu'Amerthys était un homme possédant - contrairement à tout ce que nous pouvions penser - un coeur? Son attitude envers moi le démontrait, j'étais certaine que l'empereur pouvait être gentil.

''Je dois avouer, mon seigneur...que je vous apprécie bien. ''

Bien n'était pas le mot. Beaucoup aurait parfaitement convenu, mais de quoi aurais-je eu l'air? Bref. Cette phrase, je l'avais à peine murmurer, espérant que l'autre ne l'entende pas. Étais-ce possible? J'en doutais fort. S'il savait ce que je ressentais envers lui, il était évident qu'il entendrait mes paroles, aussi basses fussent-elles. De nouveau, mes joues rosirent un peu et je détournai derechef le regard, incapable de ne pas me sentir mal à l'aise face à mes avoeux. Je ne comprenais pas ce qui me forçais à être aussi franche envers lui. Certes il m'avait demander de l'être, mais tout de même, il n'était pas obliger de savoir que je l'appréciais. Peut-être parce que je croyais, tout au fond de moi, qu'il en fut ainsi pour lui? Que mes émotions étaient réciproques? Toutefois, était-il possible que l'empereur aimât quelqu'un? Je veux dire, vraiment aimé quelqu'un, d'un amour passionné et sincère? Un amour que seuls les humains d'Enkidiev pouvaient ressentir? Cette question me blessa trop; je préférai la chasser de mon esprit et de regarder de nouveau l'empereur, attendant patiement, quoi que nerveusement, sa réaction. Et s'il me riait en plein visage? Ça non plus, je préférai ne pas y penser!

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Amerthys n’était pas fou, il savait que la question qu’il posait pouvait faire peur à certaine personne. Mais il se doutait bien que Leïla allait y répondre et le plus franchement possible. Il était tout de même curieux de connaître les pensées de la belle jeune hybride. Il attendit, sans la presser qu’elle se décide à s’installer près de lui et qu’elle prenne la parole. Ce qui ne tarda pas tant que ça finalement. La manière dont elle débuta encouragea Amerthys à la laisser continué, du moins, si le reste était assez positif, du moins c’est ainsi que le prit l’empereur, mais un doute s’installa alors dans sa tête devant la mine déconfite soudaine de la conseillère. Finalement, Amerthys aurait-il le courage de l’entendre s’exprimer?! Il se dit que oui, il devait savoir. Car non seulement il devait améliorer la relation entre ses soldats, mais également la sienne avec ses sujets. Ceux-ci ne devaient donc pas craindre de s’exprimer… du moins ne devait pas craindre Amerthys lorsqu’il était calme et ouvert d’esprit, comme en ce moment.

Un petit sourire apparut sur le visage de l’empereur. Lui un homme bon? Était-ce un compliment? Sans l’ombre de doute, s’en était un! Mais pour un être comme lui était-ce une bonne chose? Il laissait voir à Leïla sa vrai nature, pour une bonne raison… Toute fois, pourrait-il être toujours ainsi devant tous ses autres sujets? Là était la question. Il ne discuta pas les propos de cette dernière, préférant l’écouter jusqu’à la fin. Ensuite, si elle le lui permettait, peut-être qu’Amerthys s’exprimerait à son tour et peut-être lui ferrait-il quelques aveux sincère. La dernière phrase, aussi basse fut-elle dite, de Leïla lui confirma très vite sa bonne décision qu’il avait eut…

Amerthys garda un moment le silence, passant les doigts sous son menton l’air pensif. Il avait détourné le regard, pensant à si c’était une bonne chose de s’ouvrir ouvertement à cette belle dame. Pourrait-il un jour le regretter? Il ne le croyait pas vraiment, mais Amerthys était un empereur assez craintif après tout.

-Je suis heureux de connaître vos pensées… dit-il sans la regarder.

Il resta encore un moment silencieux. Après quelques temps, il tourna doucement la tête pour regarder à nouveau Leïla, toujours en silence, mais lui adressa un petit sourire… mystérieux. Il se leva du lit, tourna en rond encore un moment, tout ça sans parler, pour finalement :

-J’ai quelque chose à vous proposer, Leïla, dit-il se retournant vivement vers elle. Si vous êtes d’accord, j’aimerais vous accorder un poste plus haut que celui de simple conseillère… Et je serais bien triste de vous savoir le refuser.

Cette fois-ci, Amerthys allait vraiment se mettre à terre devant Leïla. Il s’approcha d’elle, se mit à genoux devant elle et lui prit doucement les mains, faisant attention de ne pas trop la brusquer non plus.

-Il y a longtemps que je cherche une femme pour gouverner l’empire avec moi. Et jamais je n’ai sut trouver la bonne. Jamais je n’ai sut m’ouvrir autant à une autre femme qu’à vous, Leïla. Acceptez, je vous pris, de devenir mon impératrice, ma reine… déclara-t-il alors, les yeux pétillants d’admiration pour elle.

Peut-être en mettait-il trop, mais jamais il n’avait été aussi sincère. Toute fois, il espérait qu’elle ne le prenne pas pour un fou.

Il était là, assit à quelques centimètres de moi, le regard détourné, frottant le dessous de son menton. Pensif. J'angoissais. Pourquoi cela lui prenait-il autant de temps à répondre? Quelques instants à peine c'était écoulé, alors que j'eux l'impression que des heures avaient passée, avant qu'il ne parle. Ces paroles me déçurent un tantinet; «Je suis heureux de connaître vos pensées...» fut tout ce qu'il trouva à dire. Ah bon? Et ça m'apportait quoi, à moi? Pas grand chose! Bon, je sautais vite au conclusion, mais j'étais tellement anxieuse que ça devenait de l'impatience. C'est alors que l'Empereur tourna la tête vers moi, me souriant mystérieusement, avant de se lever. L'entretien était déjà fini? La déception me monta à la gorge, mais elle redescendit aussi rapidement lorsqu'en fait, je réalisai que Amerthys tournait en rond, comme s'il était...nerveux? Étais-ce possible? Soudain, sa voix me fit légèrement sursauté, de même que lorsqu'il se tourna abruptement vers moi. Quelque chose à me proposer? Un poste plus haut que conseillère? À quoi cela rimait-il à la fin? Les gestes de l'homme m'estomaquèrent; s'approchant de moi, il mit un genou au sol et prit mes mains dans les siennes, doucement. Mon coeur s'emballa, mes mains devinrent aussi froide que de la glace alors que ma nuque se couvrait d'une sueur froide. Je fixai mon regard dans le sien, les lèvres pincées, la respiration coupée. La tournure des choses me mirent légèrement...mal à l'aise. Du moins au tout début. L'empereur voulait-il simplement une reine, ou bien m'aimait-il vraiment? C'était quelque chose d'assez difficile à déterminer.

''Serais-ce....Une déclaration d'amour, mon seigneur?Ou simplement une récompense pour mon excellent travaille?''

J'avais, inconsciement, approcher mon visage du sien, murmurant mes questions sans me défaire de son regard. Mon visage avait prit un air légèrement moqueur, quoique flatté, bien sur. Mais, tant que je ne saurai pas la réponse, je ne démontrerai jamais mes vrais émotions. Au fond de moi, je voulais lui hurler que j'acceptais de devenir SA reine, je voulais m'accrocher à son cou et pouvoir le prendre contre moi, assouvir ma soif d'affection que mon côté humain désirait tant. Mais je résistai. Je ne devais pas. Pas maintenant.

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Il était assez évident de dire qu'elle ne s'attendait pas à cela et Amerthys devait avouer qu'il était tout à fait normal qu'elle ait un doute face à cette demande. Cherchait-il seulement à avoir une reine, ou l'aimait-il? La question lui fut posée. Amerthys eut alors un sourire un peu plus grand, que devait-il lui répondre pour qu'elle accepte de gouverner à ses côtés? Il ne voulait pas lui mentir non plus. Il la regarda encore un moment, dans les yeux, toujours en l'admirant en silence. Comme il la trouvait belle. Comme il la trouvait intelligente! Comme... Elle ferait une reine parfaite pour le royaume. Elle était, d'une manière, son contraire et ceci allait sûrement aider. Ses yeux quittèrent ceux de la belle, desendant, sans subtilité, à ses lèvres qui s'était rapproché de lui. Il remonta son regard, tout en levant une main pour aller caresser la joue de Leïla.

-Peut-être bien... les deux... mumura-t-il.

Doucement, sans aucune agressivité, il tira le visage de Leïla vers le sien, tout en avançant lui aussi. Amerthys frôla ses lèvres aux celles de la conseillère sans, toute fois, les embrasser. En fait, il ne faisait que... l'agacer, sans vouloir être méchant. Si elle acceptait de devenir l'impératrice de l'Empire Noire, alors tout serait bien différent, mais pour le moment, Leïla n'était pas une femme qu'il pouvait forcé à l'aimer comme les femelles avec qui il devait à tout prit féconder des soldats insectes. Bien sûr ces dernières étaient, en fait, très honorer d'assouvir les fantasmes de leur empereur, mais tout de même. Amerthys ne voulait pas que Leïla devienne ce genre de personnage. Il voulait qu'elle soit importante, que jamais elle ne soit forcer de lui faire plaisir, qu'elle vienne vers lui parce qu'elle en avait envie et non par obligation.

-Vous êtes importante pour moi, Leïla. Et je ne voudrais pour rien au monde vous perdre... continua-t-il de murmurer tendrement.

Amerthys avait prit le temps de frôler sa joue avec la sienne pour aller murmurer ces mots à son oreille. Sa main qui l'avait, quelques secondes plus tôt, caresser avait quitter la joue pour descendre sur son épale, où il avait légèrement retirer le vêtement, pour finalement aller déposer ses lèvres à cet endroit, tout en se dirigeant délicatement vers son cou, toujours déposant de tendre baiser. Comment allait-elle réagir, il n'en avait aucune idée, mais... il ne chercha pas non plus à deviner.

Je remarquai le petit aller-retour du regard d'Amerthys, mais n'y portai aucune attention; seul sa réponse m'importait. J'osais espérer qu'il avouât m'aimer, bien que cela était un peu...disons propable. Mais bon. J'aperçus la main de l'empereur se lever, la sentit se poser sur ma joue, déclenchant de nouveaux des frissons sur mon corps entier. Je fermai un court instant les yeux, profitant de ce contact si aprécier, bien qu'il fut anodin. Je le regardais de nouveau lorsqu'il prit la parole. Les deux? Interessant... Je ne pipai mot, me contentant de le regarder, alors qu'il approchait mon visage du sien, tout en allant à ma rencontre. Je ne résistai pas. Finalement, ses lèvres frôlèrent les miennes, sans appuyées. Simplement...comme une légère brise. Je voulus l'embrasser pour de bon, irrité par le petit jeu de l'homme, mais je me devais d'être patiente. Je restai donc immobile, le ceur battant, le souffle court. Ses lèvres s'éloignèrent des mes lèvres, sa joue se colla contre la mienne et sa voix, douce, tendre, empli mes oreilles. Étais-je aussi importante qu'il le disait? Cela voulait-il dire qu'il...m'aimait? Trop de question se bousculaient dans ma tête, trop d'émotion à la fois, je paniquais presque devant cette situation anormale et totalement inconnu. Le silence pesa sur nous, alors qu'Amerthys embrassait mon épaule, dirigeant ses lèvres vers mon cou, faisant redoubler mes frissons. Ma respiration devint légèrement plus rapide, bien que je restai immobile, comme...pétrifiée. Mais s'en fut trop, je craquai. Prenant doucement le visage d'Amerthys entre mes mains, je relevai son visage et plantai mes yeux dans les siens.

''Vous n'avez pas besoin de me torturez pour avoir une réponse, mon seigneur!''

soufflais-je avec amusement, néanmoins sérieuse. Je penchai légèrement la tête et allai poséer mes lèvres sur celles de l'empereur, consciente que mon geste était un tantinet effronté. Ce fut un baiser plutôt bref, mais très révélateur.

''Comment pourrais-je refuser ce poste, mon Roi? Comment puis-je simplement refuser de devenir votre Reine?''

continuais-je doucement, mes lèvres à quelques centimètres des siennes. Bon, je n'avais pas la certitude qu'il m'aimait, mais je pourrais bien me passer de cela si c'était pour vivre aux côtés de l'empereur. D'être sienne le restant de mes jours. Lui et moi, pour la vie; jusqu'à ce qu'il en ai assez de moi et m'envoi comme déjeuner aux dragons. Bon, un peu macabre, mais tout de même! Pour l'instant, ce qui comptait était le présent; tout les deux, sans rien ni personnes d'autres. J'offris à mon futur époux un tendre sourire, le regard pétillant. Tout cela tournait en vrai compte de fée, après tout! Lorsque nous aurions conquis Enkidiev, tout sera parfait!

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Finalement, peut-être réagirait-elle au contraire de ce qu'aurait souhaiter Amerthys, mais il ne pouvait lui en vouloir. Elle avait alors prit son visage entre ses mains si douces et avait planté son regard dans celui de l'empereur. Un large sourire étira à ce moment les lèvres de l'empereur. La torturer? Loin de là était son idée! Il cherchait tout simplement à la conquérir, à avoir son coeur et il se faisait plus que doux avec elle. Et on devait savoir que ce n'était pas seulement par plaisir, mais également par... amour, peut-être. Qu'était-ce donc l'amour au juste? Chez les tanieths, comment pouvait-on le trouver, le déterminer? Bref. Au contraire de ce qu'aurait pu penser Amert' ce fut Leïla qui l'acheva! C'est elle qui vint vers lui pour embrasser ses lèvres. Ce fut court, mais très plaisant!

Il souriait toujours, satisfait. Elle acceptait de devenir la souveraine de l'empire noir! Amerthys avait déposé ses mains sur les épaules de Leïla et les caressa doucement, peut-être avait-il quelque chose de plus en tête, mais il ne devait en aucun cas pressé sa belle. Ce n'était pas parce qu'elle avait finalement accepté le "poste" qu'il devait abuser d'elle ou quoi que ce soit. Il devrait assouvir sa soif d'affection plus tard, lorsqu'elle le lui permettrait. Une main remonta lentement jusqu'à la nuque de la future impératrice, qu'il finit par tirer vers lui et ce fut alors son tour à embrasser Leïla avec une passion non connu chez les hommes insectes. Cette passion ne pourrait être connu que par des humains, ou plutôt ceux ayant le coeur d'un humain, comme s'était le cas chez les deux personnages. Ce baiser, Amerthys le fit durer plus longtemps que le premier.

-Dès demain, vous serez mienne... chuchota-t-il finalement, cessant ces langoureux baiser.

L'empereur continua de caresser sa nuque avec de plus en plus d'envie, mais encore là, il fit de gros effort pour ne pas trop se laisser aller.

(Hj: Désolé, petit poste...)

L'empereur semblait réellement heureux que j'eusse accepté de devenir l'impératrice. Mais entre être et sembler, il y avait une grosse différence. Je tentai toutefois de ne pas y penser, me disant que l'empereur, mon futur époux, m'aimait. L'impression d'avoir des papillons dans l'estomac, de sentir mon coeur près à exploser était tout nouveau pour moi, mais j'adorais ces sensations. J'avais le sentiment d'être humaine, pour une fois. c'étais si bon d'etre soi-même, de ne plus se cacher derrière se masque de marbre que tout le monde arborait ici, sur le continent, pour cacher leurs émotions. C'était un sentiment puissant de liberté, j'avais presque l'impression de voler, d'être sur un petit nuage. Je sentis contre ma nuque la main de l'empereur et, peu de temps après, nos lèvres se rencontrèrent en un véritable baiser. Je répondis avec joie à cette échange physique, nouant légèrement mes bras autour du cou de l'homme. Nos corps se rapprochèrent légèrement; il mit fin au baiser. Demain? L'excitation grimpa rapidement dans mon corps et des frissons parcoururent mon corps. Toutefois, n'étais-ce pas un peu trop tot? Non, rien n'était trop tot pour nous. Je plongeai de nouveau dans les iris de l'empereur, maintenant hésitante. Ce que je sentais en l'empereur me pertubait, me mettait, disons, mal à l'aise un peu. Aussitôt, l'image des femmes, ici-même, dans la chambre de l'empereur, m'apparut et mon corps se raidit un peu. Je dénouai mes bras, les laissant mollement retomber sur mes genoux dans un geste gracieux. Le fait, qui me frappa soudain, qu'il ai eu des relations avec ses sujets me répugnait. Surtout que là, j'étais parfaitement consciente de ce qu'il désirait, de ce qui le rendait si fébrile. N'avait-il pas été habitué à assouvir ses fantasmes dès qu'il le désirait? Et moi, je n'étais pas, de ce côté là, la femme qu'il lui fallait. Et s'il allait voir ailleurs? Bien que nous soyons unis, cela ne l'empêcherait-il pas d'aller batifoler avec les autres? À ces sombres pensées, mes sourcils se froncèrent, alors que je farfouillais l'intérieur des iris de l'homme, comme si j'y cherchais des réponses. Mon coeur se serra violemment et je dus détourner le regard pour ne rien laisser paraître.

''Alors, je devrais aller trouver une tenue approprié...Ce ne sera pas tâche facile, donc autant m'y mettre tout de suite...''

murmurais-je en me levant lentement, évitant soigneusement son regard. Étais-je en train de faire une erreur en décidant d'unir ma vie à celle de l'empereur? Étais-je en train de me diriger vers un avenir douloureux, un avenir que je ne méritais pas? Peut-être qu'il en serait autrement, peut-être que l'empereur serait un époux exemplair - une grosse part de moi voulait bien y croire. Mais si ce n'était pas la cas, que deviendrais-je alors? À ça non plus, je ne voulais pas y penser. Devais-je fermer les yeux sur mes angoisses? Et faire comme si de rien était - si jamais toutes mes pensées se révélaient être vraies - ? Je n'en savais absolument rien et cela m'angoissa davantage. Mon estomac se tordit avec violence, je mordai fortement l'intérieur de mes joues pour ne pas laisser paraître ma souffrance.

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Amerthys n'était pas si fou que ça. Il voyait bien que soudainement Leïla était... tracassé. Mais pourquoi? Avait-il fait quelque chose qu'il n'aurait pas du faire? Avait-il été trop brusque avec elle? Avait-il été trop loin dans ses gestes? Pourtant il ne lui avait rien fait, il ne l'avait même pas forcé à faire quoi que ce soit, alors pourquoi se sentait-elle, du moins semblait-elle soudainement... triste? Amerthys la regarda en silence, essayant de comprendre pourquoi cette soudaine humeur. Malheureusement, elle se leva. Amerthys fit de même, il se redressa pour pouvoir être a meilleur auteur devant elle. Elle parlait d'aller trouver une tenue pour les futures noces. Ceci le fit sourire légèrement, mais Leïla disait cela sans trop d'enthousiasme. L'empereur prit soigneusement le bras de Leïla et la fit pivoter légèrement pour qu'elle soit face à lui.

-Quelque chose ne va pas? Vous me semblez... hésitante soudainement. Y aurait-il quelque chose que vous auriez oublié de me dire? Je vous avais pourtant demandé d'être sincère envers moi, de me dire comment vous me trouviez. Si cela vous chagrine tant d'unir votre vie à la mienne...

Amerthys marqua une pause. Il prit également une mine plus triste à son tour.

-Je comprendrai si vous refusiez. Je suis un être ignoble... Et il faut croire que jamais cela ne changera... s'affligea-t-il dans un soupire.

Amerthys relâcha doucement le bras de Leïla et se laissa choir sur son lit douillet. Il baissa, pour la première fois, pitoyablement la tête, soumis devant son malheureux destin d'Empereur solitaire. Finalement, ses pères, hommes oiseaux, avaient peut-être raison. Un Empereur n'était bon qu'à procréer des êtres aussi insensibles que lui, bien que lui ressentait une certaine sensibilité Enfin bon, c'était assez compliqué. Il joint ses mains l'une à l'autre, sans savoir quoi ajouter. Il croyait avoir enfin trouvé une femme prête à lui donner son coeur, mais les agissements de Leïla mettait en doute son étrange bonheur d'avoir enfin pu être lui.

En le regardant, je savais que je ne pouvais lui résister, que je me devais d'être forte, pour lui. J'avais besoin de lui, et je le savais. Maintenant que j'avais l'opportunité d'être sienne, je ne pouvais refuser. Nous étions fait l'un pour l'autre, j'en étais certaine. Bien que cela puisse paraître bien étrange! Les paroles de l'empereur me firent mal et je pris conscience que mon attitude le chagrinait. J'avais été franche envers lui, seulement, ce qui me préoccupait là, en ce moment, m'était apparut brusquement, bien après. Je secouai doucement la tête, sans pour autant parler. Que dire? Amer' n'était pas un être ignoble, il était seulement guider par ses pulsions. Malgré cela, je l'aimais. Le voyant baisser la tête, je m'approchai de lui et reprit son visage entre mes mains pour qu'il me regarde.

''Je n'y crois pas, mon seigneur. Vous n'êtes pas ignoble...''

murmurais-je en caressant doucement ses joues de mes pouces. Laissant le silence s'installer entre nous pendant un petit moment, je lui offrit un petit sourire.

''Seulement...C'est...Eh bien...''

commençais-je en bafouillant, les sourcils légèrement froncés. J'ignorais comment aborder le sujet, tentant de trouver les mots justes. Je me redressai légèrement, dégageant le visage d'Amer de mes mains, qui retombèrent le long de mon corps. Je pris une grande inspiration et ferma les yeux.

''Ce qu'il y a, c'est ces autres femmes. Je suis consciente de ce qu'elles vous apporte et j'ai peur de ne pas être à la hauteur de cela. J'ai peur de ne plus être aussi importante pour vous, alors. Je ne supporterai pas que vous me rejetiez parce que vous vous serez lasser de moi, mon seigneur.''

lançais-je doucement, la voix légèrement tremblante, les yeux toujours clos. Je n'osais pas le regarder. Pourtant, il le faudrait bien, un jour ou l'autre. Retenant ma respiration, j'ouvris lentement les paupières pour contempler l'empereur, guettant une réaction quelconque de sa part. J'étais presque certaine qu'il me rirait au visage, ou pire, qu'il avouât que j'eus raison. Mes doigts se serrèrent une deux poings solides, mes jointures blanchirent même tant je les serrai avec force dans les plis de ma robe.

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Amerthys ne comprenait pas. Pourquoi Leïla semblait-elle avoir changé de décision. Après s'être assit sur le bord de son lit et s'être rabaissé, il n'attendait plus qu'une réponse de la part de la douce femme hybride qu'était la conseillère et peut-être bientôt l'impératrice... si elle ne se désistait pas. Elle vint prendre le visage de l'empereur dans ses mains, cette fois ce fut Amerthys qui fut forcé de regarder Leïla. Cette dernière prétendait qu'il n'était pas un être ignoble. Pourtant c'est ce que devait être un empereur. M'enfin. Amerthys supporta le silence lourd qui pesait entre eux. Avait-elle finit ou chercherait-elle à ajouter quelque chose? Il continua de la regarder doucement, en silence alors qu'elle caressait, de ses pouces, les joues de son maître.

Leïla semblait mal. Si elle n'arrivait pas à dire ce qui la tracassait, comment le futur couple pourrait-il bien aller? Amerthys ne voulait surtout pas déplaire à Leïla, il ferrait tout pour qu'elle soit heureuse. Si un jour elle venait à lui demander de décrocher les astres lumineux du ciel, Amert' monterait à dos de dragon et volerait jusqu'à ceux-ci pour lui rapporter une étoile! Il attendit alors qu'elle s'exprime clairement. Ce qui suivit le fit froncé ses sourcils à son tour. Quelles autres femmes? Il n'en avait aucune autre. Qui voyait des impératrices? Comment pourrait-il se lasser de Leïla? Elle était une hybride exquise! Amerthys finit par comprendre de quoi parlait Leïla. Il prit tout de même un air surprit. il devait faire comprendre à sa futur femme à quoi servait ces autres femmes.

-Elles sont là seulement pour mettre au monde les soldats de mon armé. Elles ne sont rien pour moi...

Là, Amerthys s'était peut-être un peu mal exprimé. Mais ce qu'il cherchait à lui dire, c'était que ces femelles ne servaient à rien d'autre qu'à la procréation de d'autre soldat insecte. Elles n'étaient pas là pour le satisfaire, du moins pas toute! Lorsqu'il cherchait à assouvir ses pulsions, certes il avait du avoir des relations d'extase avec l'une d'entre elle, mais c'était parce qu'il n'avait pas trouvé autre femme. LA femme! Amert' alla prendre les mains de Leï'.

-Si vous ne désirez plus que j'ai d'autre relation avec ces femmes, je n'en aurai plus. Mais vous devrez m'aider à monter une armé... Et je doute que ce soit facile pour vous de porter sans cesse mes enfants... Et peut-être ne voudriez-vous pas tous les envoyer sur le champ de bataille... dit-il doucement afin de lui expliquer ce à quoi servait le plus souvent les femelles. Je ne vous cacherai pas qu'il m'ait arrivé, parfois, de m'extasier avec l'une d'entre elle... Mais c'est parce que vous n'étiez pas là... Je vous promet, Leïla de ne jamais me retrouver ailleurs que dans vos bras à ces moments là...

Amerthys était sincère, plus que jamais d'ailleurs! Elle caressa ses dessus de mains avec ses pouces en espérant qu'elle comprenne.

Je me sentis soudainement idiote. Pas à cause de mes paroles, loin de là, mais pour les avoir dites. Que m'avait-il donc prit de dire cela à l'empereur? C'était purement humain et intolérable. C'était une faiblesse totalement inacceptable, honteuse presque. Aucunes autres femmes - ici - n'auraient ressentit ces choses-là. Elle aurait volontier oublier l'infidélité de l'empereur si c'était pour devenir l'Impératrice...SA femme. Pourquoi n'en fesais-je donc pas autant? J'étais une tanieth, après tout. J'avais été élevé ici. Je ne devrais donc pas avoir de sentiment comme cela. Pourtant c'était le cas. Parce que, tout au fond de moi, véritablement, j'étais humaine. Une proie facile pour toutes sortes de sentiments indésirables. M'enfin! J'observai l'empereur s'assir sur son lit, la tête basse, alors que je parlais comme une idiote. L'air surpris de l'empereur ne fit qu'aggraver mon sentiment de honte et de gêne - mes joues virèrent légèrement au rose. Il prit alors la parole, doucement, maladroit. Elles n'étaient rien pour lui? Bonne nouvelle...dans un sens. Car, de l'autre, il considérait les êtres qu'il concevait avec ces femmes nullement comme ses enfants, mais seulement comme des soldats. Cela me fit frissonner violemment. Comment pouvait-il seulement penser envoyer ses enfants à la guerre? Comment ne pouvait-il pas les aimer? Cette prise de conscience me choqua...un peu. C'était peut-être aussi une bonne chose....En serait-il autrement avec nos enfants? Le contact des mains de l'empereur sur les miennes me tirèrent de mes réflexions et je posai mon regard sur le sien, les sourcils légèrement froncés. Lorsqu'il reprit la parole, mon visage devint légèrement livide. Il était certain que je ne voulais pas qu'il batifole avec ces autres femmes! Mais, d'un autre côté, je ne voulais pas servir de mère porteuse et d'envoyer mes enfants droit à la mort. Déchirée entre deux choix, je gardai le silence, pesant le pour et le contre de l'ultimatum que m'offrait mon futur époux. Il était évident que la deuxième option, toutefois, était à rejetée. Je ne voulais pas considéré, à l'instar de l'empereur, mes enfants - nos enfants - comme des soldats bons qu'à être tuer. Il en était hors de question!

Il parut soudain évident que je cherchais des problèmes là où il y en avait pas! Après tout, si l'empereur n'aimait pas les autres femmes, qu'elles n'étaient rien pour lui, qu'avais-je donc à dire là-dessus? Rien, bien entendu! Mais, c'était encore mon faible côté humain qui me faisait réagir comme ça. J'étais jalouse de devoir partager l'empereur avec les autres, rien de plus. En prenant conscience de cela, je poussai un profond soupir d'irritation - destinée à moi-même, évidemment - puis je levai un instant les yeux au plafond avant de regarder de nouveau l'empereur.

''J'ai réagi comme une parfaite idiote! soupirais-je en grimaçant légèrement, dégoûter par mon attitude. En vrai petite humaine capricieuse! Je vous prierais de m'en excuser, mon seigneur.''

Avec un léger sourire, je passai mes bras autour du cou de l'homme, me penchant vers lui, puis j'approchai mon visage du sien pour aller l'embrasser. Longuement.

Invité

Amerthys ne lui en voulait pas vraiment. Son comportement était, certes, différent de celui de bien des tanieths, mais tout comme lui, Leïla avait des sentiments bien différent des insectes au sang purs. Ne l’avait-elle pas remarqué depuis le début de leur discussion? N’avait-elle pas vu que derrière cette carapace sauvage se cachait un empereur plutôt charmant et doux? Comme n’importe quel roi du monde, Amerthys avait des obligations et l’une d’entre elle était bien sûr de mettre sur pied une armée pour protéger son peuple… Bien qu’ici c’était plus d’aller conquérir les autres peuples, mais tout de même. Il n’est pas évident du tout de trouver des soldats qui accepteraient de s’en prendre au continent d’à côté. C’est pourquoi Amerthys avait du prendre les choses en main, comme l’avait fait ses ancêtres avant lui. Toutefois, s’il lui était possible de recruter des êtres d’ailleurs, il le ferait sans hésitation, à condition qu’ils lui soient loyaux. Car l’Empereur refuserait quiconque dans ses rangs qui ne le respecte pas ou qui voudrait lui prendre sa place! Bref. Pour le moment, il n’avait pas le choix de concevoir avec des femelles.

Le puissant hybride eut un petit sourire devant les paroles de Leïla. Pour lui, elle n’avait rien d’une idiote, elle était inquiète tout simplement. Et qui ne le serait pas devant un empereur? Et son sourire prit d’avantage d’envergure lorsqu’elle se disait être une petite humaine capricieuse! C’était peut-être le cas, mais Amerth’ ne passa aucun commentaire. Il préféra répondre tendrement au baiser que lui offrait la belle, la tendre et la douce Leïla. Celle pour qui son cœur avait finalement décidé de battre. Car avant aujourd’hui, aucune autre hybride, quel quelle soit, n’avait sut combler le cœur de pierre de l’empereur. Leïla devait s’en sentir tout à fait honoré!

-Ma douce, ne craignez rien… c’est à vous que j’appartiendrai… dit-il entre deux baisers.

Amerthys déposa ses mains sur les hanches de la conseillère, bientôt impératrice. Il décida d’aller caresser le bas de son dos, ajoutant d’avantage d’ardeur à ses baisers qui devinrent par la même occasion plus langoureux, ce qui rendait peu à peu fou l’empereur qui ne saurait résister plus longtemps à cette envie folle qu’il avait de … dévorer sa tendre.

Les paroles de l'empereur, souffler entre deux baisers, me plurent, m'emplissant d'une fierté méritée et appréciée. Il était mien. Du moins, le serait bientôt. Non, je n'avais rien à craindre...Absolument rien. Après tout, j'allais avoir l'empereur comme époux, je serai l'impératrice de ce continent - j'avais encore de la difficulté à l'imagine ça, et, bien sur, cela n'avait eu aucune influence sur mon choix. Je n'avais jamais désiré être l'impératrice de ce continent. Seulement être la femme de l'empereur, celle qu'il aimait. J'eus l'impression que mon cerveau se liquifia - de même que mon corps - lorsque l'empereur répondit à mon baiser, y mettant davantage d'ardeur, alors que ses mains se faisaient insistantes sur mon corps. Mon coeur s'emballa, mon souffle se heurta, alors que nos lèvres restèrent soudées, se moulant parfaitement en de langoureux baisers. Je sentais bien l'impatience de l'empereur, pour l'éprouver moi aussi, alors que mon corps brûlait sous ses mains. Que faire? J'étais déchirée entre le désir puissant que j'éprouvais envers mon futur époux et entre mon côté rationnelle, raisonnable. Étais-ce prudent d'aller aussi loin? N'étais-ce pas trop tôt? Pour moi, s'entend, car cela ne posait aucun problème pour l'empereur, j'en étais certaine. Étais-je réellement prête à passé à cette étape, là, maintenant? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, perdant rapidement, toutefois, leur intérêt alors que je perdais la tête - effet évident que m'inspirait Amerthys. J'avais tant de diffculté à être concentrée, réfléchie lorsque nous étions aussi près l'un de l'autre. Je tentai de retrouver mes esprits, en vain. Il aurait pour cela fallut que je m'éloigne de l'empereur, que je mette un terme à nos baisers. Hors, je ne le voulais pas. J'aimais le plaisir que me procurait le corps de l'empereur contre le mien, le battement irrégulier que mon coeur faisait alors qu'il s'affolait. Je resserrai mon étreintre autour de Amer', fourrageant légèrement dans sa sombre chevelure alors que je pressais davantage mon corps au sien - du moins autant que ma position me le permettait, étant toujours debout, la tête légèrement penché vers lui. Il était si grand que, lorsqu'il était assit et moi debout, je ne le dépassais que très peu. Ce n'était pas raisonnable que ce nous nous apprêtions à faire, j'en avais conscience. Mais je ne voulais pas être raisonnable; je voulais déjouer les règles, rebellé mon esprit trop rationnelle. Je voulais être guidée par mes pulsions, par mes désirs, quels qu'ils fussent. Trop peu consciente de ce que je faisais, j'avais à peine remarquée que j'étais à bout de souffle. J'écartai un peu mon visage de celui d'Amerthys, posant mon front contre le sien, gardant toutefois mes lèvres tout près des siennes, juste pour respirer un peu de nouveau. Je m'aperçus alors que je tremblais. C'était très léger, certes, mais je le vis. Étais-ce de peur ou de désir? Les deux peut-être? Quoi qu'il en était, j'espérai que Amer' ne s'en rendrait pas compte.

Invité

La légère pression que Leïla émit sur son corps excitait d'avantage l'empereur qui la désirait plus que tout maintenant! Ce n'était pas parce qu'elle allait devenir sa reine qui faisait en sorte qu'il la voulait tant de la sorte. Puisqu'il aurait pu profiter de n'importe quelle femelle qu'il y avait. Seulement, il l'adorait si fort, qu'il voulait déjà pouvoir l'avoir pour lui. Ses mains devinrent de plus en plus insistante, allant même jusqu'à caresser les fesses de Leï'. Toutefois, elle finit par mettre fin au baiser, en posant son front sur le siens. Amert' plongeant son regard flamboyant dans celui de la belle hybride au coeur tendre. Un sourire éclairait son visage sombre, mais heureux. Néanmoins, il avait l'impression d'être bien trop insistant pour la conseillère, faisait-il bien? Pourtant, elle avait l'air aussi désireuse que lui, non?

L'Empereur tira doucement Leïla afin qu'elle vienne s'asseoir près de lui. Rendu là, il ne lui laissa pas plus de temps pour reprendre son souffle, qu'il se jeta de nouveau sur ses lèvres, mettant une pression sur elle afin qu'elle s'allonge doucement sur le matelas de plume. Amerthys se positionna de manière à avoir son corps à moitié par dessus elle. Il passa l'une de ses mains griffues dans les cheveux très pâle de la future impératrice tout en relevant les yeux pour la regarder et lui sourire, encore. Quelques secondes passèrent, puis il dirigea ses lèvres vers le cou de sa belle. Tout en embrassant cette partie sensible du corps, il fit descendre tranquillement sa main entre les cuisses de Leïla, la caressant tout simplement, pour le moment.

-Comme je vous aimes... susurra-t-il tout en poursuivant son petit jeu dans le cou de Leï'.

Le regard de l'empereur, flamboyant, presque fiévreux, n'atisat en aucun cas le feu qui brûlait en moi. Il l'augmenta, au contraire. Mordillant mes lèvres, je gardai mes yeux droit dans les siens, tout sourire. Il semblait heureux...et s'il l'était, je l'étais aussi, ça allait de soit! M'enfin! Le bel empereur me tira vers lui, de façon à ce que je prenne place près de lui, et quelques secondes plus tard, ses lèvres entraient de nouveau en contact avec les miennes, douces, délicieuses. Mon coeur reprit ses battements féroces dans ma poitrine, allant même jusqu'à causer quelque douleur dans mes côtes, alors qu'Amer m'enjoignais à m'étendre. Ce que je fis sans hésiter, l'amenant avec moi dans un même mouvement. Je fus étonné du confort incroyable du lit, mais je ne m'y attardai pas vraiment, pressant davantage le corps de l'homme contre le mien alors que je l'emprissonnais dans mes bras. Mon corps, déjà fébrile, continuait de vibrer sous ses mains caressantes et audacieuses, me faisant frémir. Je sentis sa main caresser mes cheveux et ses lèvres quittèrent les miennes. Légèrement surprise, je le regardai; il m'observait aussi, me souriant. Je ne pus m'empêcher de lui retourner son sourire, toutefois désireuse qu'il reprenne ce qu'il avait entreprit, avide d'explorer davantage cette nouveauté plaisante. À mon grand soulagement, il s'éxécuta, embrassant mon cou, alors que sa main explorait mes cuisses. Inconsicement, je penchai la tête, lui offrant davantage mon cou, écartant aussi les jambes tout en resserrant mon emprise autour de lui.

''Pas autant que moi, je vous aimes...''

soufflais-je, très bas, haletante. Mes mains se glissèrent lentement sous le vêtement de l'homme, glacée et douce, légèrement hésitante peut-être, alors qu'elles exploraient le corps parfait de l'homme, possesseur de mon coeur. Tout ceci démontrait que même nous pouvions être autre chose que ce que nous laissions voir. Je m'extasiais de voir un autre visage, passionné et bon, de l'empereur, que j'avais toujours cru...méchant. D'une certaine manière, évidemment, puisqu'il avait été froid, tout simplement, avec moi. Cinglant aussi. Mais pas violent. Bref. J'adorais, non j'aimais, l'homme que je tenais contre mon corps. Plus que jamais. Comment put-il en être autrement, d'ailleurs?

''Ne me faites pas attendre, mon amour...Je vous en prie...''

Invité

Au début, Leïla avait semblé hésitante devant les avances de l'empereur. À un point tel que Amerthys avait hésité, pendant un moment, à franchir cette nouvelle frontière avec elle. Après tout, il venait tout juste de lui ouvrir son coeur et lui offrir de tendre aveux, peut-être ne voulait-elle pas vraiment aller plus loin. Cependant, tout changea assez rapidement. Amerthys avait devancé les choses, s'étant dit que si elle le repoussait il l'attendrait. Mais au contraire de ce qu'il avait pu penser, Leïla s'était laissé aller assez vite, au bonheur de l'empereur. Amerthys se colla d'avantage au corps parfait de la belle hybride, juste là, sous lui. Il lui dévora le cou avec une sensualité hors du commun, comme il ne l'avait jamais fait. Sa main caressante glissait doucement sur la cuisse, bien que plus cela allait, plus elle remontait vers le haut... Amerthys cherchait à faire plaisir à cette femme. Il voulait enfin pouvoir satisfaire un être du sexe opposé. Car il savait que les femelles ne ressentaient rien. Certes elles se sentaient fière d'avoir pour elle leur empereur, mais... enfin. Aujourd'hui ça allait être quelque chose de nouveau. Car non seulement se serait lui qui jouirait de tout cela, mais Leïla pourrait très certainement participé tout comme lui!

Il entendit sa voix, une voix mélodieuse et délicieuse à entendre, qui lui disait qu'elle l'aimait. Amerthys se sentit d'avantage exciter face à ses mots. C'était une sensation bien étrange, nouvelle, mais pas désagréable du tout! Ses lèvres étaient toujours présentes sur le cou bien en évidence de Leïla, tranquillement il se rendit vers sa poitrine... Il délaissa sa cuisse, pour aller tirer le haut du vêtement de la conseillère, bien que ce n'était pas la meilleure façon de la dénuder. Mais tout de même, il tenta d'aller embrasser cette partie plutôt intime, mais voyant que cela ne portait pas ses fruits, il se redressa au dessus de Leï' qui lui disait alors de ne pas la faire attendre! Oh! Quelle idée! Il était aussi impatient qu'elle d'enfin pouvoir lui offrir ses petits plaisirs.

Donc, une fois redressé, avec plus "d'agressivité", il finit par retirer le haut de tunique de sa futur épouse. Alors là, il pu découvrir une partie très agréable de Leïla. Amerthys l'observa un moment, les yeux brillants. Il la trouvait si belle! Comment avait-il pu attendre aussi longtemps avant de la prendre pour épouse?! Elle avait toujours été près de lui, elle l'avait toujours soutenu, lui avait toujours proposer de bonnes idées et c'était aujourd'hui seulement qu'il... Enfin. Finit les questions, il se rua sur elle, tel un animal en chaleur, bien que ses mouvements ardu étaient étonnement... plutôt doux. Il reprit d'assaut ses lèvres au goût savoureux, puis entreprit de se défaire de sa chemise, révélant son corps bien entretenu. Ce n'était pas parce qu'il était empereur et qu'il ne faisait pas la guerre que cela l'empêchait de s'entraîner! Bref.

Plus ça allait, plus il voulait sentir sa peau chaude sur lui. Plus il voulait la sentir vibrer sous ses mains! Amerthys devint alors plus qu'insistant. Il défit carrément Leï' de ses vêtements qu'il laissa tomber sur le sol froid de sa chambre. Quand à lui, il ne perdit pas plus de temps et se défit de ce qu'il lui restait sur le corps. Ainsi, leur peau nu purent entrer en contact l'une avec l'autre. Violement, mais non méchamment, Amerthys écarta les jambes de la future impératrice afin de lui montrer une toute nouvelle manière de démontrer son affection pour une autre personne. Ces donc doucement, tout en l'embrassant, qu'il pénétra son intimité en elle, surveillant des signes de sa part qui pourrait le faire arrêter, avant qu'il n'aille trop loin.

-Tout ira bien... murmura-t-il pour ne pas l'inquiété, tout en poussant légèrement plus loin...

Ses baisers, ses caresses….Tout a me faire perdre la tête! Particulièrement la main, douce, habile, de l’homme, tout près de ma partie sensible. Vint ensuite les lèvres d’Amer vers ma poitrine, tentant du même fait de la dévoiler. Voyant que ce n’était pas aussi facile qu’il l’espérait, un vague sourire étira mes lèvres, intriguée de savoir comment il s’y prendrait. Il se redressa donc au-dessus de moi et, rapidement, presque agressivement, il me débarrassa de mon corsage. Étrangement, je me sentais gênée d’ainsi lui révéler mon corps et le rose me monta légèrement au joue, alors qu’il me contemplait, les yeux brillants. Puis, soudainement, sauvagement, il se jeta sur moi, reprenant mes lèvres en otage tout en tentant de se défaire de ses propres vêtements. Aussi avide que lui, je l’y aidai à s’en débarrasser, caressant de nouveau son corps si parfait de mes mains davantage «experte». Il s’en prit ensuite à mes vêtements, qu’il jeta sans ménagement plus loin, me dénudant tout autant que lui. Nos corps nus entrèrent en contact l’un avec l’autre, provoquant une série de frisson de plaisir qui ébranla mon corps. Je renouai mes bras autour de son torse pendant qu’il écartait plutôt brusquement, impatiemment même, mes cuisses.

‘’Oh!’’

soufflais-je, surprise, les yeux légèrement écarquillés, alors que je le sentais entrer dans mon corps frissonnant. Mes ongles s’enfoncèrent dans la peau de l’homme, mon corps se cambra sou la douleur, infime comparé mon plaisir, que me provoqua ce geste. ‘’Tout ira bien…’’ la voix, douce, de l’empereur, résonna dans mon oreille alors qu’il exerçait une légère pression, m’arrachant un gémissement inattendue que je tentai d’étouffer. Mes paupières se fermèrent et mes lèvres se pincèrent tandis que je tentais de reprendre mon souffle, desserrant la pression que mes doigts exerçaient contre le dos de mon futur époux. J'ouvris ensuite les yeux pour contempler le visage de l'homme auquel je m'abandonnais toute entière. Tout était si nouveau pour moi, et tellement effrayant! J'ignorais tout à fait comment m'y prendre et j'avais...eh bien peut-être un peu peur d'avoir l'air ridicule. Toutefois, malgré ma peur, je décidai de laisser mon instinct prendre le dessus. Je souris à mon futur époux puis m'emparai de nouveau de ces lèvres, l'embrassant plus fougueusement...signe que tout allait bien, qu'il n'avait pas à s'inquiéter pour moi.

Invité

Il était doux et tendre avec elle. Étant donné qu'elle semblait être devant sa première expérience, et bien que ce n'aurait pas été la première, il aurait probablement été doux de toute manière. Amerthys eut un mince sourire devant les réactions de Leï'. Il était adorable de la voir ainsi. Et Amert' se sentit très bien lorsqu'il l'entendit gémir. Il se doutait bien que cette première fois n'était peut-être pas aussi facile à passé, mais tout irait bien, comme il le lui avait promit. Soudainement, l'empereur se mit à serrer les dents sous la pression qu'exerçait Leïla, ses ongles entrant dans la peau de son dos. Au lieu de la faire cessé, à cause du mal, Amerthys ne fit qu'amplifier, toujours sans presse, ses mouvements. C'est comme si son désir devant cela s'était amplifié!

Amerthys n'était aussi insensible qu'on pouvait le prétendre. Il sentait que Leïla n'était pas complètement à l'aise. Sans doute à cause de son inexpérience. Mais Amert' n'était pas la pour la juger sur ce qu'elle n'avait pas encore l'habitude de faire. C'était comme de lancer un guerrier débutant à la guerre. Ses chances de réussir, de survit, étaient minimes par son manque d'expérience. S'il se serait suffisamment entraîné, il accomplirait sans problème sa tâche. Leïla apprendrait à force de faire et de refaire. Et plus le temps avancerait, plus elle trouverait le moyen de satisfaire d'avantage son époux qui n'était pas de tout repos!

L'empereur continuait de s'exécuter, donnant de petits coups de plus en plus dures et secs. Il faisait tout cela, sans lâcher ses lèvres au goût fabuleuses! Leïla était si belle, que les choses ne durèrent pas aussi longtemps qu'il aurait bien voulu le souhaiter. Amerthys avait eut beau avoir plusieurs relations, mais jamais encore avec une femme d'une telle beauté! Il n'avait donc pas pu résister face à son énorme plaisir et en quelques minutes, il laissa échapper sa substance qui servait à fertiliser ses femmes, qui dans ce cas-ci était SA femme. Il laissa s'échapper tout cela dans un gémissement de satisfaction et d'adoration. Il resta encore un moment, bien profond, ayant cessé de bouger. Toute fois, il finit par se relever, et prendre place près de sa belle. Il s'installa de côté, pour voir Leï'. Il lui souriait tendrement. Amerthys prit la peine de remonter une couverture de soie sur leur deux corps, puis passa une main sur le doux visage de Leïla, la caressant.

-Tu as bien fait... complimenta-t-il dans un susurrement, tout en allant frôler son nez contre l'oreille de Leïla.

Ce n'était pas le meilleur des compliments, mais bon, c'était tout de même un bon compliment venant de la part de l'empereur. Et si elle se demandait ce qu'elle avait fait de si bien, eh bien, Amerthys allait lui répondre qu'elle avait réussit à le combler. En fait, elle le comblait entièrement de ce côté. Jusqu'à présent, Amerthys ne regrettait aucunement son choix!

L'amplification des mouvements de mon futur époux m'étonnèrent, mais je ne m'y opposai nullement. Même que, inconsciement peut-être, j'écartai davantage les jambes, comme pour lui facilité la tâche, le désirant toujours plus profondément en moi. Le fait de le sentir en moi était une sensation étrange, et pourtant tellement plaisante! De même que sentir son corps peser sur moi, ses lèvres délicieuses embrassées les miennes, alors qu'il me possédait. Mes bras quittèrent son corps et je serrai l'edredon autour de moi avec force, alors que ses coups de bassins se faisaient plus durs et plus secs, m'arrachant nombreux gémissements toujours étouffées, bien qu'audible, par les lèvres de l'empereur. Aussi étrange fut ce moment, il n'en resta pas moins le plus merveilleux. Il fut, toutefois, plus court...trop court. C'est dans un ultime coup de rein, accompagné d'un râlement magnifique à mes oreilles, que la sève de l'empereur s'écoula en moi, alors que mon corps se cambrait de nouveau.

''Seigneur!'' gémis-je malgré moi, dans un souffle, haletante, alors qu'Amerthys restait au-dessus de moi, immobile. Lorsqu'il se retira de mon corps, un grand sentiment de vide s'empara de moi, me désarçonnant. Je sentis la soie de l'édredon sur mon corps, alors que mon futur époux nous en habrillait doucement, et je tournai la tête vers lui, le visage grave, les sourcils légèrement froncés. Son sourire tendre m'ébranla un peu, mais je lui retournai son sourire avant qu'il ne prenne la parole, son nez caressant mon oreille. Son compliment m'intimida un peu, car je ne le trouvais pas vraiment justificier. Après tout, qu'avais-je fait? À part gémir, par grand chose! Je me tournai sur le flanc aussi, hissé sur un coude, la tête appuyée dans le creux de ma paume.

''Et qu'ai-je fais de bien, dis-moi?''

susurrais-je à mon tour en m'emparant de sa main pour y déposer un léger baiser, sans détourner mon regard du sien. Dans ce léger silence, j'entendais mon coeur battre à tout rompre et j'eus peur, pendant une fraction de seconde, que Amerthys ne l'entende...Bien que cela fut presque impossible. Toutefois, au but d'une seconde, je voulus qu'il l'entende, qu'il puisse savoir que mon coeur ne battait que pour lui, désormais. Ainsi donc, doucement, je portai la main de l'empereur contre mon coeur, bercée par les battements de se dernier. Sans mot dire, reposant ma tête contre l'oreiller, j'observai sa réaction, espérant qu'il comprenne sans que j'ai à parler.

Invité

Bien qu'il s'attendait plutôt à un petit sourire et du qu'elle se colle d'avantage à lui, Amerthys s'était préparer devant la question de la jeune femme. Qu'avait-elle fait de bien, elle avait le droit de se poser la question. C'est donc l'empereur qui eut un petit sourire coquin. Il posa un instant les yeux sur la main que venait de lui prendre Leïla qui y déposa par la même occasion un baiser. Elle était adorable, merveilleuse! Il sentit alors le coeur de sa douce battre contre ses doigts, alors qu'elle avait le temps de coller sa main contre sa poitrine. Amerthys se sentit très honoré de faire ainsi battre un coeur. Avec des yeux remplit d'amour pour cette magnifique Leïla, il finit par répondre, très calmement :

-Tu as sut me combler, amplement...

Leur tête déposer sur l'oreiller, Amerthys la regardait droit dans les yeux, imaginant déjà sa nouvelle vie auprès d'elle. Et toutes les choses qu'ils allaient accomplir ensemble. Maintenant que Leïla serait impératrice, elle aurait elle aussi beaucoup de pouvoir. En fait, en aurait d'avantage pour certaine chose, puisque Amerthys restait tout de même le tout puissant de ces terres noires. Bref.

-Saurais-je à mon tour te combler, le reste de tes jours? demanda-t-il sans vraiment attendre de réponse.

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Reine. Impératrice. Tel était ce que j'étais devenu, il y a six ans de cela. Je partageais ma vie à l'empereur d'Irianeth; Amerthys. Je partageais ma vie avec l'homme que j'aimais, celui qui faisait vivre mon coeur. Je ne me faisais pas tout à fait à ma nouvelle vie, pas même après toutes ces années. Je ne m'imaginais pas Impératrice d'Iirianeth, ni femme d'Amerthys. C'était comme un rêve qui ne s'évanouissait pas. Mais j'étais heureuse. Réellement. C'était l'important. Malheureusement, il devait bien y avoir un petit hic; je n'arrivais pas à donner d'héritier à mon tendre époux. Je n'y comprenais rien et c'était frustrant. Comment pouvais-je être une bonne femme pour l'empereur si je ne pouvais pas lui donner d'enfants? La honte! C'est pour cette raison que j'errais, l'âme en peine, devant la fenêtre de notre chambre. Le temps était sombre, tout comme mon tempérament, et j'avais l'impression que, comme moi, le ciel était près de verser des larmes.

''Je dois être forte. Je dois être forte.''

Ne cessais-je de me répéter en me postant devant la fenêtre, les épaules affaissées. J'enfouis mon visage entre mes mains, inspirant à fond. Qu'est-ce qui clochait avec moi? Pourquoi n'étais-je pas capable de porter en moi une autre vie? Car il était certain que le problème venait de moi; l'empereur avait mit enceintes bien des femelles avant que je n'entre comme femme dans sa vie. Désemparée, possédée par le désespoir, je n'avais plus les idées très clair. Je me perchai par la fenêtre, laissant le vent rafraîchir mon visage et mes idées. Je fermai les yeux, profitant de cette douce caresse presque réconfortante. J'ouvris ensuite les yeux et contemplai le paysage terne qui s'étendait au loin. Mon royaume. Mes terres. Du moins, pour l'instant. Peut-être l'empereur déciderait-il de se trouver une autre épouse qui pouvait lui donner des enfants... Je ne voulais pas y penser. Jamais il n'oserait faire ça...Du moins, je l'espérais. Mais savait-on jamais...

Invité

Amethys avait quitté la plage, ressentant une infime satisfaction. Il avait hâte de voir ses chevaliers partir en guerre. Il avait hâte d'enfin pouvoir exercer tout son pouvoir sur ses subalterne!... Marchant en direction de sa grotte personnel, la plus grande de toute, Amerthys ressentit un senitment étrange au fond de lui... Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier? Il traversa les longs couloirs illuminés par des pierres brillantes puis finit par pénétrer la pièce.

Là, Amerthys aperçu sa douce et aimante Leïla au bord de la fenêtre. Bien qu'ici, sur le continent, les sujets n'étaient pas très souriant, Leïla semblait encore moins souriante et heureuse qu'à l'habitude. L'empereur avait-il fait quelque chose pour déplaire à cette dernière? Avait-il fait quelque chose de mal? Il eu un léger mouvement de la tête pour ne pas trop y penser, pour ne pas trop vite sauter au conclusion plutôt! Doucement il s'approcha de celle qui lui avait voler son, soit disant, coeur et déposa des mains chaleureuse sur ses épaules.

-Je te sens bien malheureuse, ma tendre. Quelque chose ne va pas? demanda-t-il la voix douce.

Il était encore étonnant de voir que Amerthys était doux avec Leïla alors qu'avec tous les autres, il restait dure et indifférent. Il était vrai cependant que Amerthys n'entretenait pas les mêmes rapport avec Leïla et les autres. M'enfin, bref.

[Désolé, petite poste... Neutral

]