Essait #2

Je sentis peu à peu l'approche de Drazick derrière moi. Je sentais les vibrations de ses pas sur mes écailles. C'était un don que m'avait octroyé ma famille lézard. Les vibrations, j'arrivais à les sentir sur ma peau écaillée. Je pouvais prévenir l'arrivé de n'importe qui ou de n'importe quoi. Mais Drazick me sembla encore plus présent. Ce fut étrange, mais je me dis tout simplement que ses vibrations devaient être plus puissante vu son statu de chef... Bref, je n’en avais aucune idée. Je détournai alors les yeux lorsqu'il fut à ma hauteur. Je le regardai avec un petit sourire en coin. Au fond de lui, je pouvais sentir quelque chose que je ne pouvais comprendre. Un sentiment... la déception, peut-être, mais je ne compris pas pourquoi. Et de toute manière ce qu'il ressentait ne me concernait pas. De toute manière j'étais quasi certaine qu'il me l'aurait fait remarqué si je lui avais demandé ce qui se passait avec lui.

"-Oui, je le suis!" lui dis-je avec beaucoup plus d'assurance que la dernière fois.

J'ignorai sa remarque concernant mon absence. Je savais que dorénavant, je ne pourrai plus prendre autant de temps pour moi, mais cela m’importait peu. J'avais eue suffisamment de temps pour réfléchir à tout, mais vraiment, à tout! Je reculai, m'éloignant ainsi de Drazick, tout en dégainant mes deux épées jusqu'ici agrippé à mon dos.

"-Choisissez votre arme, Chef!" m'exprimant cette fois avec une certaine arrogance.

J'ignorais ce qui me prenait. C'était peut-être le sang versé sur mes mains qui me rendaient si sombre. Et pourtant, je n'avais pas l'impression d'avoir tellement changé, j'avais simplement créé une nouvelle image de moi, une image parfaite, qui allait en dérouter plus d'un, j'en étais sur! Cette nouvelle partie de moi allait être une arme, mon arme fatale! Je fis tournoyer mes épées entre mes mains attendant que Drazick se place et choisisse son arme de combat.

En tant que chef, sa réponse lui plus aplement. Elle avait prit tant de temps avant de revenir, si elle n'aurait pas été prête, alors l'aurait-elle été un jour? Drazick en doutait. Seulement, en tant que lui-même, bien qu'il ne se connaissait pas bien lui-même, cela lui fit un peu peur. Il avait le mandat de la former comme les siens. Seulement, à la différence d'eux, Bella n'avait eu que quelque jours de pratique au lieu de quelque années. Serait-elle rpête au combat lors du moment ultime?

Elle ne fit aucun commentaire sur son absence mais en l'a sondant, Draz savait qu'elle avait compris et qu'il lui serait inutile de le lui réprimender. En l'a sondant, il percu quelque chse de différent en elle, et il crut que ce fut l'envie....Une envie de mort et de souffrance comme il y avait ici, sur Irianeth. Lors de sa première recontre avec elle, il avait été surpris de ne pâs retoruver cette soif en elle, puisque tout habitants sur ce continent sauf les insectes primitif en rêvait. Seulement, aujourd'hui, il fut encore plus surpris de la ressentir...

Bella eu un mouvement de recul et dégaina deux épée accrocher à son dos. Elle qui avait de la difficulté à n'en manier qu'une suele l'autre jour, voulais se battre maintenant avec deux? Cela était pratiquement impossoble qu'en quelques jours à peine, elle savait les maîtriser. Drack était songeur, mais lorsqu'elle lui dit de choisir son arme, cela résonna comme un défit au oreille de l'hybride. Son regard ce voilà alors et il ce mit en position d'attaque. Il n'avait jamais pu résister à un défit, et il détestait perdre. Était-ce donc une bonne chose aujourd'hui?

Drazick resta ainsi, en position de combat, mais pourtant sans armes à la main. Il voulait voir comment elle se débrouillait aec ses épée, qu'elle faisait trounoyer avec asser d'agilité pour une débutante. Elle resterait sand doute surprise qu'il de dégaine aucune arme mais elle n'avait pas à s'inquiété pour cela, sa se fera le moment venu.

-Montre moi ce que tu sais faire, dit-il dans une sorte de grondement sourd.

Bien que je connaisse tous les êtres vivant sur ce continent ou presque, cela ne voulait pas dire que je connaissais le caractère de chacun. Néanmoins, si je me fiais à ce que j'avais pu voir et entendre, Drazick était un chef plutôt... non pas arrogant, je dirais attentif, mais surtout prêt à prendre n'importe quel défit. Si ce n'était pas le cas, il ne le démontrait pas très bien. Je fis cessé le tournoiement d'épée que j'avais moi-même provoqué, puis me concentrai sur Drazick qui ne sortait aucune arme. Je fronçai légèrement les sourcils, puis eue un haussement d'épaule... Toute fois, j'avais un doute. Je doutais qu'il n'use de son fouet. J'étais quasi persuadé qu'il allait en abuser, puisqu'il m'avait avoué, quelques jours plutôt, aimé grandement cette arme peu commune. Je ne l'avais jamais vu le manipuler, mais je me dis que je devais faire encore plus attention. Je devrais laisser aller mon instinct...

"-Comme vous voulez," crachai-je, non pas avec méchanceté... mais avec... dédain? Non. Avec indifférence, voilà!

Tenant deux épées, une dans chaque main, j'avais plus de chance d'attaquer, sans laisser le temps à mon adversaire de se défendre, peut-être. Je pouvais frapper à droite et à gauche, un à tour de l'autre ou en même temps. Drazick n'avait qu'à bien se tenir désormais! L'épée dans ma main droit se remit à tournoyer très, très rapidement dans ma main. Je posai mes yeux dessus tout en aillant un mystérieux sourire aux lèvres. Sans crier garde, je levai la main gauche afin d'abattre mon épée immobile sur Drazick, mais à peine arrivais-je tout près de l'épaule de mon chef, je fis sèchement arrêter, de nouveau, le tournoiement de l'épée qui rapidement se dirigea vers Drazick, en biais vers sa gorge, à sa gauche, tandis que l'épée qui avait servit de distraction fit un tour dans ma main et d'un mouvement sec se dirigeait vers le ventre de mon adversaire.

Je connaissais mes origines pour avoir entendu ma mère me le dire plus d'une fois. "-Ma fille, n'oublie jamais qui tu es..." J'ignorais pourquoi elle me répétait cela, comment pourrais-je l'oublier? J'étais une femme-lézard. Les écailles qui couraient sur mon corps le prouvaient facilement. M'enfin. Elle m'avait parfois, lorsqu'elle le pouvait, parlé de mes ancêtres. De cette race qui n'avait pas trop de mal à assimiler tout ce qu'ils voyaient et entendaient. C'était sans aucun doute pour cette raison qu'il ne m'avait fallu que très peu de temps pour apprendre tout ce que je savais aujourd'hui. Certes, je n'étais pas encore à mon meilleur, mais je ne pouvais que m'améliorer avec le temps.

Mes mouvements avaient été rapides et précis. De la manière que je m'étais lancé, j'étais prête à trancher la tête à mon chef, mais voyant que ce dernier n'avait aucune réaction devant ce que je lui démontrais, je du réagir vite et cesser mes gestes sauvages rendu à quelques millimètres à peine de Drazick. Les yeux fronçai, je ne comprenais pas pourquoi il ne s'était pas défendu. Et tout ce que je pus finalement entendre fut :

"-Felicitation."

L'expression sur mon visage passa de l'étonnement à... la colère. Non plutôt au découragement, léger. J'étais à la fois furieuse qu'il n'ait pas réagit, mais à la fois découragé puisque c'était lui qui me demandait de faire mes preuves. Mais s'il ne bougeait pas, comment pouvait-il savoir si j'étais vraiment prête à affronter un ennemi? Je laissai retomber mes bras, tenant toujours les épées, de chaque côté de mon corps.

"-Félicitation? Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais," dis-je déconcerté. "-C'est tout? Vous ne voulez pas essayer de... de me déstabiliser?"

J’étais loin de me douter de ce qui allait se passé suite à ma soit disante attaque. En fait, je n’avais pas pour but de tué Drazick, après tout, il était toujours mon chef. Et sans chef, que serions-nous? Oui, j’avais changé, un petit peu. En fait, je n’avais pas changé tant que ça, suffisait seulement de bien me regarder pour voir qu’au fond j’étais toujours la même, que ce n’était qu’une carapace de pierre qui me recouvrait. Mais si on ne remarquait pas, aussi évidement que j’aurais pu le croire, ma véritable personnalité, alors j’allais bien m’en sortir, du moins je l’espérais de tout cœur. J’avais tué, je ne pouvais le nié. J’avais tué un insecte répugnant qui se trouvait trop près de mon sanctuaire. Mes mains étaient maintenant tâché de sang –étant une façon de parlé-.

Le sourire que soudainement afficha l’homme-lézard, me laissa patois, mais à la fois très surprise. Ce qui suivit se passa très vite. C’est aussi à ce moment là que je compris le pourquoi que Drazick avait été nominer chef des guerriers de l’empereur. Il était un soldat orpère. Personne ne pourrait le vaincre aussi facilement, c’était assez évident! Un saut vers l’arrière, le fouet en main et moi tout emmêlé dans cette tige de cuire. Ma taille te mon bras prisonnier de l’emprise de mon supérieur. Et ce n’était pas encore finit. Bientôt je me retrouvai face à face avec Drazick qui me tenait épée sous la gorge… Je ne parlai point. Je regardais Drazick droit dans les yeux, toujours étonné que tout ce soit passé si rapidement. Je ne pouvais rien faire, mais bras étant sur… je déglutis, réalisant que je me trouvais très près, même trop près de Drazick. Jamais je n’avais été ainsi… comment dire, blottit contre une personne. Pas même ma mère ne m’avait tenu si près d’elle. Elle écouta ses paroles… Il avait raison, bien qu’elle doutait de ce qu’il venait de dire.

Heureusement, je passai très peu de temps… contre mon chef. Oui mon chef et seulement mon chef. Je pus donc reculer de quelques pas et je dus par le fait même faire un terrible effort pour ne pas baisser les yeux et laisser place à ma soumission à nouveau. Au moins, Drazick serait fière de moi pour une chose, non pour mon combat, mais pour mon amélioration face à cela, ma soumission. Bref, j’écoutai ses règles attentivement. –Ne jamais baisser ma garde devant mon adversaire, quoi qu’il pourrait arriver.- Mais Drazick ne fût pas tout à fait mon adversaire. – Faire confiance à mon instinct.- Je doute fort que les Chevaliers d’Émeraude resterait sans bougé devant mes attaques, alors ce n’est pas vraiment une question d’instinct, à moins que l’un d’eux se cache et décide de soudainement me sauté dessus, alors là, c’est une toute autre histoire. Mais restait que Drazick avait toujours raison.

"-Non, seulement surprise. Mais si je puis me permettre, Chef, est-ce qu’un soldat d’Émeraude pourrait ne pas bouger devant l’une de mes attaques?" Demandai-je maintenant devenu calme et reprenant mon souffle. "-S’il advenait qu’il ne réagisse pas, ne serait-ce pas plus facile de l’anéantir? Oh… Encore, je me trompe. C’était des questions inutile, pardonnez mon non-savoir, Drazick…"

Toute question méritait une réponse, oui, ceci était vrai. Mais tout de même c’était une question à laquelle j’aurais pu moi-même trouver une réponse. Une réponse simple et banale. M’enfin. Je le regardai qui s’avançait vers la plage. J’hésitai un moment, devais-je le suivre, ou rester à ma place, ne pas bouger? Dès lors qu’il se mit à parler, je me décidai à m’approcher, tout en gardant une certaine distance.

Quelques minutes plus tôt, je m’étais retrouvé très près de mon chef, ce qui m’avait mit très mal à l’aise et inconfortable. Je n’aimais pas toucher les autres, et bien qu’il m’arrivait parfois de ressentir le besoin d’un contacte physique quelconque, je préférais de loin le contacte de mes nombreuses mères. Un homme, bien qu’hybride, ne m’avait jamais réellement approché, c’était tout à fait nouveau pour moi. Et même s’il n’avait aucune intention malsaine envers moi, je préférai tout de même ne plus beaucoup m’approcher de Drazick.

Son regard se perdit au loin, suivant le lointain océan noir qui entourait l’île de roche. Je suivit son regard, sans pour autant me perdre devant de soit disant paradis de l’Empereur. Néanmoins, je ne pus m’empêcher de me questionner, encore une fois, sur ce qui se trouvait au-delà de l’Océan, voir même ce qui se trouvait sous cette marre homogène. J’avais beau être mi-lézard, mi-insecte, je n’étais pas sans cervelle. Je savais réfléchir, comprendre, mais je savais surtout me questionner à des sujets qui ne m’étaient pas permit, avant que je ne devienne Chevalier de l’Empereur.

La voix de Drazick me ramena vers lui. Je l’écoutai attentivement, comme à toutes les fois qu’il ouvrait la bouche. Il parla de nouveau de l’instinct. Une part de nous très importante, puisqu’elle pouvait nous sauver la vie. J’hochai d’un geste lent la tête pour affirmer le fait que je comprenais ce qu’il me disait. Toutefois, je devais apprendre à la saisir, cet instinct qui vivait en moi. Je n’avais guère eue la chance de la côtoyé puisque pendant la plus grande partie de ma vie, on m’avait toujours dicter ce que je devais ou ne devais pas faire. Alors l’instinct ne venait malheureusement pas jouer son rôle attendu.

Puis un point vint me tracasser soudainement. Quelque chose que Drazick venait de dire. Quelque chose qui me laissa énormément perplexe face à la mission que nous donnait l’empereur. Oui, sur Irianeth l’amour n’était pas de son plein. Oui, le sang coulait beaucoup. Mais l’amitié était possible… Bref.

"-Les chevaliers du bien?" Dis-je avec incertitude. "-N’ont-ils pas fait quelque chose de mal pour que l’Empereur veuille s’en prendre à eux?"

Finalement, je posais peut-être trop de questions. Sinon, eh bien, j’étais tout simplement trop curieuse. Maintenant que j’avais la chance de m’exprimer, c’était fort agréable!

Je me doutais un petit peu que ma question allait l'ébranler. Je me doutais également que la réponse allait être dure à donner et j'eue raison. Drazick me dit seulement que les choses avaient toujours été ainsi et que Amerthys semblait avoir de bonnes raisons pour que cette guerre n'en finisse pas. Je pris en note la mise ne garde de mon supérieur, il était évident que je ne voulais pas mourir, alors j'allais me taire à ce sujet! Une petite remarque de la part de l'hybride me piqua légèrement.

"-...Il serait dommage qu’après tout les efforts que tu as fait pour arriver à ce niveau tu sois exécuté sans grâce pour une simple question de curiosité."

Je n'avais pourtant fait aucun effort pour arriver ici. Je n'avais fait que mon travail jusque là, c'est l'empereur qui avait sut décerner des pouvoirs en moi et il était évident que je devais en avoir puisque j'étais sa fille. Disons, son rejeton. Ce n'était donc pas à ma demande ni de ma volonté que j'étais ici présente, mais bien parce qu'on me l'avait ordonné, j'étais forcé, forcé de plaire à l'empereur, sans cela je ne serais plus. Qui désobéissait, mourrait, tel était la devise que j'avais entendue de notre seigneur tout puissante! M'enfin, que pouvais-je faire?

Je détournai plutôt le regard, à mon tour, posant mes étranges yeux sur le lointain océan, me disant que grâce à Drazick j'évitais probablement le pire. Si j'avais seulement osé poser cette question à Amerthys... Je n'ose pas y penser. Les bras croisés contre ma poitrine je soupirai, me disant que même si j'allais faire la guerre, j'avais une certaine hâte au fond de moi, de voir ce qui se trouvait là-bas. Ma peur était présente, car je savais que je n'aurais pas l'occasion de découvrir le monde comme j'aurais voulu, mais tout de même j'aurais peut-être la chance de voir quelque chose de nouveau...

"-Je vous promet de me tenir la langue," dis-je avec une pointe d'angoisse au fond de moi.

Vivement, je me retournai vers Drazick, soudainement curieuse et ô prise avec une certaine inquiétude et crainte venant de moi-même. Je ne savais plus quoi penser, ni qui être.

"-Co... Comment faites-vous pour ne pas vous perdre, Drazick? Je veux dire, j'ai toujours été mise à part, je n'étais d'aucun importance, aujourd'hui je ne suis plus la même... Je ne sais plus qui être et comment agir. Suis-je normal?"

Mon regard était quasi désespéré. Je passais d'un être tranquille et sage à un être brute et sanguinaire, pour finalement changer de nouveau et devenir un être, disons plus pacifique et en quête de connaissance. Était-ce mes origines lézard qui me chamboulait de la sorte? Est-ce que tous les chevaliers noirs avaient ressentir un tel grabuge eu-même? Je suppliait presque Drazick du regard pour qu'il m'aide à ne plus me perdre de la sorte...

La réponse à ma question ne vint pas. Il fallait croire que peut-être n'étais-je pas la seule à avoir passé par tous ces changements et que tout comme moi, personne n'avait eu droit à une réponse franche et claire. Mais tout de même, je ne comprenais pas pourquoi je pouvais être si différente. Tout le peuple d'Irianeth, en presque tout le peuple, semblait être né pour tuer, alors que moi... Je ne sais pas, j'avais du mal à comprendre le sentiment au fond de moi, celui qui me rendait, oh... Pacifique! Quel terrible mot pour une hybride venant de ce royaume si sombre et emplit de haine.

J'abaissai les yeux un moment, comprenant que Drazick n'allait pas me répondre. Je ne lui en voulais pas, c'était chose certaine, mais je ne pouvais m'empêcher d'être quand même un peu déçu. Qui ne l'aurait pas été? Au moment où je me décidai à refaire front avec mon chef, ce dernier s'exclama dans une telle excitation, peut-être, que j'en restai surprit et sans voix. Je l'écoutai tout de même, essayant de comprendre le sens de ses mots. Mes yeux se posèrent sur ses mains qui agrippaient mes deux bras, alors qu'il terminait de parler. Il voulait que je répondre?! Si je les entendais les voix? Quelle voix? Ceux que j'entendais lorsque j'étais enfant? Aujourd'hui, si ce son de ces voix qu'il parlait, j'arrive à ne plus les entendre, où si oui, j'arrive à les comprendre.

Avant de me permettre de répondre quoique ce soit, je me dégageai de son emprise. J'avais toujours se sentiment étrange d'insécurité lorsque je me trouvais trop près d'une personne, où si j'entrais en contacte physique avec quelqu'un. Je n'aimais pas cela. C'était donc pour cette raison que je dus prendre quelques secondes pour me décoller de mon chef, et de reprendre le dessus de sur ce sentiment. Je pus finalement relever mon regard, puis enfin répondre quelque chose à Drazick.

"-Lorsque j'étais enfant, ma sage mère ma guérit de ces terribles sensations douloureuse qui prenait d'assaut ma tête. Depuis son intervention, je n'ai plus du tout mal. Je n'entends plus les paroles de personne et si oui, j'arrive à les digérer. Ma mère ma dit qu'il arrivait à certain être sur terre, d'arriver à comprendre des choses que d'autre ne comprenait pas. Et plus j'y penses et plus je crois quelle avait raison... Nous détenons une vérité que personne n'a ou que presque personne n'a..."

Je marquai une pause. Je ne sais pas s'il comprenait ce que je voulais dire, mais s'il ne comprenait pas maintenant, il finirait par comprendre ce qui se passait. Les voix quelle arrivait à percevoir parfois était souvent des choses dites par des êtres, des choses qu'ils finissaient par déformer pour en faire un mensonge ou tout simplement jamais en parler. Grâce à ce "don", elle détenait la vérité que d'autre ne savait pas. Parfois, me dis-je, il serait préférable de ne rien savoir, mais si on nous avait permit de savoir c'était probablement pour une bonne raison.

"-Oui, je suis mi-lézard, mais je ne crois pas que ce soit à cause de notre sang que soit causé toutes tes migraines," dis-je. "-Excusez-moi Drazick de ne pas répondre plus clairement à votre question, mais je nage dans le mystère également à ce sujet."

Heureusement, il comprit vite que je n'aimais pas ces contacts physique dont il m'avait prit. Je ne lui avais pas vraiment dit, seulement laisser voir et sa réaction me plaisa grandement. Je suis bien contente de ne pas avoir le besoin de m'expliquer devant cette crainte, cette étrange attitude. Alors que j'eus finit de lui expliquer ce que ma charmante mère m'avait autrefois raconter, il me posa de nouveau une question. Seulement, cette question j'allais devoir d'avantage le décevoir. D'abord parce que je n'avais jamais vécu une telle chose. Jamais je n'avais sentit trembler la terre, donc il était quasi impossible que je puisse faire une telle chose. Et pour une autre raison, je ne pouvais savoir si c'était quelque chose que notre espèce pouvait contrôler pour ne pas connaître d'avantage mes origine lézard. La seule aide que j'avais eue pour m'aider à me comprendre avait été ma mère et cette dernière avait été tué par l'Empereur il y avait de cela bien des années. Il me restait donc encore bien des choses à apprendre. Malheureusement je crains que jamais je n'en sache plus, puisque jamais je n'allais pouvoir mettre les pieds sur le territoire ou ma mère avait si longtemps vécu. Je secouai donc la tête à la négative.

''-Jamais,'' dis-je. ''-Peut-être est-ce parce que ma mère est intervenu alors que je n'étais encore une enfant.''

Plus il me posait ces question, plus je lui répondais, plus je réfléchissais, plus l'envie de découvrir de nouveaux monde me hanta! J'avais une envie soudaine, de vouloir quitter l'Île pour partir en reconnaissance. Partir en découverte de nouvelles choses, de connaître la vérité concernant le début de tout! Je voulais tout comprendre, mais si je restais ici comment pourrai-je y arrivé? Mon rêve de partir à l'aventure allait sans aucun doute finir par s'évanouir, puisque j'étais ici pour la simple et unique raison que je devais être au service de l'Empereur Amerthys et ainsi combattre pour de nouveaux territoires.

''-Racontez-moi...'' demandai-je doucement. ''-Que ressentez-vous exactement lors de ces moments douloureux?''

Peut-être que si j'en savais plus je saurais l'aider. Celui qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas?

(léger grand retard mais sa ne se reproduira plus jamais promis!)

Et bien, pourquoi la vie ne pouvais pas s'expliquer plus facilement? Pourquoi qu'en naissant, il n'y avait aucun guide pour nous aider a cheminer dans la vie ou de comprendre nos origines et nos pouvoirs? Drazick aurait bien voulu que sa lui aide de trouver quelqu'un qu'il recherchait depuis longtemps, qu'il n'esperait même plus retrouver dans sa vie. Ce n'était pas vraiment le cas mais bon. Bref, faut endurer son propre malheur, en essaynt de l'extériorisé en créant plus de malheur à d'autre....Sa viendra.

Peut-être lui aussi, si quelqu'un l'avait aider plus tôt...Il aurait bien voulu voir la différence. Mais peut-être ne serait-il pas là, où il est, aujourd'hui. Sa, il le regretterais...Bref, mieux vaut peut-être mieux avoir cette vie...

L'hybride, qui avait détourné le regard en se perdant dans ses pensées, regarda la jeune femme a ses côtés. Lui expliquer? Il ne comprenait même pas lui-même. C'était pour lui totalement inconnu, il l'avait si peut ressentit ce phénomène...Peut-être ne le ressentirerais jamais... Mais les migraines, ça par contre, c'est maintenant une habitude.

-Dit toi que c'est le mal que tu as connu le pire, mais que tu le sentirais constament...

Drazick tourna son corps vers l'océan, se vaste étendu d'eau qui était présenement si calme, mais qui pouvais être d'une rage dévastatrice...

-Regarde l'océan...C'est une situation semblable. Il y a des moments que ces voix sont présentes, mais calme, comme l'eau présentement. Mais quand elle se déchaînes, c'est une tout autres histoire...

Pourquoi lui raconte-t-il tous cela? Il n'en avait aucune idée. Personne n'était au courant. Qu'elle image cela faisait-il d'un chef de sa trompe, avoir des faiblesses de la sorte...Pourtant, il avait besoin de parler. Il aurait tant voulu lui en dire plus, crier son mal pour que plus jamais il ne revienne. Mais il s'abstena. Il ne pouvais faire une tel chose.

-Bref, maintenant, depuis la dernière crise, c'est totalement disparu. Se ne sera plus un fardeau, ni une faiblesse...C'est terminer!

Pour l'instant. Il avait toujours cette crainte que tous cela recommence, mais il n'en dit rien. Avec tout ce qu'il avait déjà révélé, sa réputation était déjà entacher. Mieux vallait ne pas empirer les choses.

-Bref, il te manque encore certaines nocions en ce qui a rapport avec les combats corps a corpps mais, tu ne pourra les acquérir qu'en étant dans l'action. Prépare toi, cela va bientôt venir.

Mieux vallait changer de sujet, et mettre un terme à cette source de faiblesse.

Sincèrement, j'aurais voulu lui venir plus en aide que je ne le faisais présentement. Cependant, je n'arrivais pas à reconnaître ce qu'il me présentait. Sa situation était très peu commune. Je n'avais jamais vraiment eu mal, si ce n'était de ne plus ressentir la chaleur réconfortante de ma mère. Bien que je me fus vite à l'idée et je laissai ma douleur enfouit au fond de moi sans plus jamais m'y en préoccuper. Donc, ressentir son mal m'était pratiquement impossible. Néanmoins je tentai de m'imaginer, afin de mieux comprendre.

Je croisai les bras sur ma poitrine en le regardant se tourner vers le vaste océan noir qui entourait le continent qu'était Irianeth. Les vague venait calmement frapper les galets de roches, ce qui était plutôt rare. J'écoutai ce qu'il me dit, regardant l'océan et je pus alors mieux comprendre ce qu'il cherchait à me dire. Un petit sourire illumina mon visage, car enfin j'arrivais à avoir une image quelconque de ses sentiments. J'hochai simplement la tête, doucement, une mèche de mes longs cheveux tombant sur mon visage.

Toute fois, je finis pas froncer les sourcils puisque je remarquai qu'il tentait de fuire le sujet. Pourquoi? Je ne savais pas du tout. J'étais loin de me douter que Drazick se souciait tant que cela de sa réputation. Et même si j'aurais pu deviner je n'aurais pas pu penser une seule minute qu'il soit gêner de s'exprimer devant moi. Je n'étais certainement pas le genre de personne à aller déclarer tout ça devant tout le monde. D'abord parce que j'étais bien trop gêner d'aller parler devant les miens, beaucoup plus autoritaire que moi, et aussi, parce que je préférais toujours ne pas en parler. Mais bon, je compris qu'il voulait changer de sujet et je n'en dis rien du tout et affirma plutôt le fait que j'ais besoin encore d'un peu de pratique.

"-Je suis entièrement d'accord avec vous, Drazick", fis-je avec un petit sourire tout en décroisant les bras. "-Rien de mieux que d'être dans le feu de l'action, comme on dit...", ajoutai-je, bien que je trouvai que cela ne sortait pas si bien que cela de ma bouche.

Je posai mes yeux sur la mèche de cheveux qui se trouvait toujours davant mes yeux, je soufflai pour la faire bouger et tentai de la faire retourner à sa place, mais sans succès. Je pris donc deux secondes pour la remettre à sa place avec mes doigts. Au même moment, mon ventre gémit. Je pensai alors que je n'avais toujours pas manger.

"-Hmm... Voulez-vous m'accompagner pour... Hmm... Manger?.."

Je n'étais pas certaine qu'il accepterait.

"-Je compendrai si vous avez autre chose à faire..."

Et bien, malgré que ses explications n’avaient pas l’air très clair dans sa propre idée, Bella avait l’air d’avoir compris. Tant mieux, il n’aurait pas été très ouvert à d’autres questions à se sujet. De toute façon, pour lui le sujet était clos un point c’est tout.

Dans le feu de l’action….Il avait tellement hâte enfin d’être dans l’action, prouver se qu’il valait et montrer au chevalier d’Enkidiev qu’ils n’auraient pas à faire aux autres générations. Les dernières guerres, les seuls soldats de l’empire étaient des insectes... Cette fois par contre, il y en aurait des insectes, mes les chevaliers du bien ne s’attendais nullement à voir des chevaliers du mal…Qu’elle belle surprise cela fera! Bref, le sang qui coulait dans les veines de Drazick se réchauffait, ne tenant plus en place. Vivement le moment où Amerthys lui donnera le ok.

Drazick détourna le regard vers Bella qui se battait presque avec une mèche de cheveux. Elle était mieux de s’arranger pour que ces derniers ne soient pas un fardeau lors de la guerre, car cela pourrait lui couter la vie.

La question de Bella le pris de cour. Aller manger? Il y avait là de la socialisation, ce que Drazick ne croyait pas exister ici, sur Irianeth. S’était….étrange! Quoi répondre?

-Euh…

Ce fut tout ce qui sortie de sa bouche suite a sa question. Heureusement qu’elle rajouta une phrase car sinon, Drak serait resté sans mot.

-En effet, j’ai autre chose à planifier. Je dois aller voir l’empereur et mieux vaut ne pas trop avoir le ventre plein avec lui.

Raison un peu inventer mais au moins c’était sa. Et après tout, pourquoi se justifier? Il n’avait pas à le faire.

-Bref, rassasie-toi, prendre des forces, c’est une bonne idée…Nous en aurons bientôt besoin.

Sur se, sans dire quoi que se soit d’autre, il passa à côté d’elle et quitta vers l’alvéole royal…